[new fic] FMA - Paninya-Winry-Scieszka - PG-13 | Avec des "si"
Titre : La fin de quelque chose (5) / Avec des si...
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couples : Paninya x Winry, Winry -> Scieszka
Genre : compliqué ?
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, Studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Note : un jour, un jour, je referai quelque chose de plus heureux que ça, pour tous les persos !
Thème #26, " Si seulement tu étais à moi" pour 30_baisers
Continuité : post-première série animée - non spoilant en soi
Nombre de mots : 900 et des brouettes
***
Rush Valley, la Terre Sainte des Automails. Les amputés les plus désespérés y vont pour trouver une renaissance, les membres artificiels les plus parfaits pour recommencer leur vie. Les mécaniciens les plus sérieux y viennent trouver le savoir-faire le plus complet pour parfaire leur œuvre.
Rien de plus naturel que Winry, se sentant perdue, décide d’aller s’y ressourcer sous la tutelle de Dominic.
Elle retrouva là des visages familiers - mais c’était un endroit où elle avait plus de souvenirs personnels que de souvenirs liés à… d’autres personnes, alors elle s’y sentait bien.
Ici, elle pouvait ne plus penser à Ed disparu, à Al parti à Dublith, à Grand-Mère restée à Riesenburg, ni à personne. Juste elle, et la science des automails.
Oh, et une amie qui n’est pas mécanicienne, pas vraiment une patiente non plus. Un cobaye sur qui étudier l’art de M. Dominic ? Non, Paninya était sa propre personne, elle ne se résumait pas à ses trois membres artificiels.
« Tu as changé depuis la dernière fois qu’on s’est vues, constate Paninya.
- J’ai vieilli, je pense.
- Aww. Dis pas ça comme ça. Tu as mûri, c’est tout.
- Ah. Et toi, as-tu changé ?
- J’ai arrêté le chapardage. Et j’ai une upgrade du tonnerre dans les mécanismes des jambes ; tu veux voir ?
- Et comment ! »
Quelque part, elle le savait, la proposition de montrer son corps ne concernait pas que les parties mécaniques. Paninya ne faisait pas grand mystère de l’attirance qu’elle ressentait pour la mécanicienne venue de Riesenburg.
« Hey, Miss Mécano Miracle.
- Hey, Championne.
- On fait un sacré tandem toi et moi.
- Les meilleures partenaires qui soient ?
- Ouep. Mais. On pourrait… être un autre genre de partenaires. On pourrait être ensemble.
- On pourrait ? Pourquoi un conditionnel ? Tu as l’air tellement sûre de toi, on croirait une affirmation, pas une suggestion ni une question.
- He ! »
C’était tellement facile de se laisser embrasser. Recevoir de l’affection sans qu’on lui demande rien en retour… Elle aurait dû jurer ne plus jamais tomber amoureuse, après le fiasco avec Scieszka. Mais peut-être que justement, elle n’était pas amoureuse ?
Et pourtant, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Ça lui faisait du bien. Ça l’aidait à ne plus ruminer. Se faire du bien, sans penser ni à hier ni au lendemain.
C’était tellement facile, de se laisser emporter.
Enfin, en temps normal c’était facile. Mais un soir, Paninya, un peu par hasard, au cours d’une de ces conversations décousues sans beaucoup d’importance, parler pour écouter le son de la voix de l’autre, parler pour tisser des liens, pour affirmer qu’elles existent, souleva une question qui fait mal :
« Dis… tu feras quoi, quand tu décideras que ton entraînement avec m’sieur Dominic sera fini ?
- Je ne sais pas encore.
- Tu t’installeras ?
- Oui.
- Ici ?
- Je ne sais pas. Peut-être. Peut-être pas. »
Il y a des tas d’options possibles, mais elle est encore loin d’avoir pris sa décision. Elle est justement venue ici pour se donner le temps de penser à autre chose d’abord, et n’en a pas encore fini.
« Je pourrais rentrer à Riesenburg. Ou partir pour Central. »
À Central, Scieszka l’attendait peut-être. À Central, Scieszka l’avait peut-être oubliée. À Central, Paninya la suivrait-elle ?
« Ou je pourrais rester ici…
- Ça serait chouette. Mais si tu pars, tu m’emmèneras ?
- Bien sûr. »
Elle a répondu sans réfléchir. C’est vrai, elle se sentait bien, avec Paninya. Les baisers, les caresses, les plaisanteries… la liberté ?
Ou pas. Plus maintenant. La légèreté venait de la quitter. Et elle ne pourrait sans doute plus la retrouver. Perdue pour perdue, Winry aimait autant mettre les choses au point pour de bon :
« Quand je partirai, tu me suivras ?
- Te voilà bien sérieuse, tout à coup, remarqua Paninya.
- Je suis toujours sérieuse ! tenta de protester Winry.
- Non. Pas avec moi. Tu… »
Paninya à son tour lâcha toute légèreté ;
« Winry. Écoute. J’ai ton corps.
- Et réciproquement.
- Mais ton cœur ? »
Il serait encore temps de dire «mais oui, aussi » sauf que ç'aurait été un mensonge, lancer un « un jour sans nul doute » plein d'espoir et décider de s'y tenir voire même un « peut-être, qui sait... » et espérer encore... mais non.
Si elle voulait être honnête envers Paninya et envers Paninya, Winry devait bien reconnaître que non. De là à s'adonner au pessimisme...
« Plus personne ne l’aura.
- Que tu dis. Pour toi j'espère que si. Pour moi, bah... Si je pouvais te convaincre de rester avec moi, ou de m’emmener avec toi…
- Tu ne protestes même pas ? se lamenta Winry. Je t'aime et je veux que tu sois à moi, maintenant et pour toujours... oh si seulement ?
- Je voudrais bien, mais... Mais tu sais…
- Oui ?
- Écoute, tu es la plus belle fille que j’ai rencontrée, sans doute la meilleure mécanicienne, je sais que je t’aime et que je veux être avec toi, mais…
- Mais ? quoi ?
- Ben, t’as vu l’âge qu’on a ? On a dix-sept ans, qui nous dit qu’on passera notre vie ensemble ? »
Rien. Ni personne. Est-ce qu’elles le souhaitent seulement ? Même pas, ni l’une ni l’autre. Tant que ça dure, c’est très bien. Mais ça ne durera pas !
Ce constat les déprimait toutes deux, Winry peut-être plus que Paninya. Mais non, le pessimisme ne devait pas l'emporter, pour aucune des deux ! Parce que même si ça ne serait qu'un temps, ça durerait quand même un peu, et ça avait du bon.
Amies avec des bénéfices, c’est ça ? et pourquoi pas… mais pas amoureuses et surtout pas pour toujours.
Mais combien faudra-t-il d’erreurs, combien de ruptures, avant de trouver la bonne personne à aimer ?
***
[ à suivre]
[ prologue ; Rose]
[ chapitre 1]
[ chapitre 2]
[ chapitre 3]
[ chapitre 4]
[ alternative ; Rose]
[ alternative ; Gracia]
[ chapitre 6]
[ chapitre 7a]
[ chapitre 7b]
[ épilogue]
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couples : Paninya x Winry, Winry -> Scieszka
Genre : compliqué ?
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, Studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Note : un jour, un jour, je referai quelque chose de plus heureux que ça, pour tous les persos !
Thème #26, " Si seulement tu étais à moi" pour 30_baisers
Continuité : post-première série animée - non spoilant en soi
Nombre de mots : 900 et des brouettes
***
Rush Valley, la Terre Sainte des Automails. Les amputés les plus désespérés y vont pour trouver une renaissance, les membres artificiels les plus parfaits pour recommencer leur vie. Les mécaniciens les plus sérieux y viennent trouver le savoir-faire le plus complet pour parfaire leur œuvre.
Rien de plus naturel que Winry, se sentant perdue, décide d’aller s’y ressourcer sous la tutelle de Dominic.
Elle retrouva là des visages familiers - mais c’était un endroit où elle avait plus de souvenirs personnels que de souvenirs liés à… d’autres personnes, alors elle s’y sentait bien.
Ici, elle pouvait ne plus penser à Ed disparu, à Al parti à Dublith, à Grand-Mère restée à Riesenburg, ni à personne. Juste elle, et la science des automails.
Oh, et une amie qui n’est pas mécanicienne, pas vraiment une patiente non plus. Un cobaye sur qui étudier l’art de M. Dominic ? Non, Paninya était sa propre personne, elle ne se résumait pas à ses trois membres artificiels.
« Tu as changé depuis la dernière fois qu’on s’est vues, constate Paninya.
- J’ai vieilli, je pense.
- Aww. Dis pas ça comme ça. Tu as mûri, c’est tout.
- Ah. Et toi, as-tu changé ?
- J’ai arrêté le chapardage. Et j’ai une upgrade du tonnerre dans les mécanismes des jambes ; tu veux voir ?
- Et comment ! »
Quelque part, elle le savait, la proposition de montrer son corps ne concernait pas que les parties mécaniques. Paninya ne faisait pas grand mystère de l’attirance qu’elle ressentait pour la mécanicienne venue de Riesenburg.
« Hey, Miss Mécano Miracle.
- Hey, Championne.
- On fait un sacré tandem toi et moi.
- Les meilleures partenaires qui soient ?
- Ouep. Mais. On pourrait… être un autre genre de partenaires. On pourrait être ensemble.
- On pourrait ? Pourquoi un conditionnel ? Tu as l’air tellement sûre de toi, on croirait une affirmation, pas une suggestion ni une question.
- He ! »
C’était tellement facile de se laisser embrasser. Recevoir de l’affection sans qu’on lui demande rien en retour… Elle aurait dû jurer ne plus jamais tomber amoureuse, après le fiasco avec Scieszka. Mais peut-être que justement, elle n’était pas amoureuse ?
Et pourtant, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Ça lui faisait du bien. Ça l’aidait à ne plus ruminer. Se faire du bien, sans penser ni à hier ni au lendemain.
C’était tellement facile, de se laisser emporter.
Enfin, en temps normal c’était facile. Mais un soir, Paninya, un peu par hasard, au cours d’une de ces conversations décousues sans beaucoup d’importance, parler pour écouter le son de la voix de l’autre, parler pour tisser des liens, pour affirmer qu’elles existent, souleva une question qui fait mal :
« Dis… tu feras quoi, quand tu décideras que ton entraînement avec m’sieur Dominic sera fini ?
- Je ne sais pas encore.
- Tu t’installeras ?
- Oui.
- Ici ?
- Je ne sais pas. Peut-être. Peut-être pas. »
Il y a des tas d’options possibles, mais elle est encore loin d’avoir pris sa décision. Elle est justement venue ici pour se donner le temps de penser à autre chose d’abord, et n’en a pas encore fini.
« Je pourrais rentrer à Riesenburg. Ou partir pour Central. »
À Central, Scieszka l’attendait peut-être. À Central, Scieszka l’avait peut-être oubliée. À Central, Paninya la suivrait-elle ?
« Ou je pourrais rester ici…
- Ça serait chouette. Mais si tu pars, tu m’emmèneras ?
- Bien sûr. »
Elle a répondu sans réfléchir. C’est vrai, elle se sentait bien, avec Paninya. Les baisers, les caresses, les plaisanteries… la liberté ?
Ou pas. Plus maintenant. La légèreté venait de la quitter. Et elle ne pourrait sans doute plus la retrouver. Perdue pour perdue, Winry aimait autant mettre les choses au point pour de bon :
« Quand je partirai, tu me suivras ?
- Te voilà bien sérieuse, tout à coup, remarqua Paninya.
- Je suis toujours sérieuse ! tenta de protester Winry.
- Non. Pas avec moi. Tu… »
Paninya à son tour lâcha toute légèreté ;
« Winry. Écoute. J’ai ton corps.
- Et réciproquement.
- Mais ton cœur ? »
Il serait encore temps de dire «mais oui, aussi » sauf que ç'aurait été un mensonge, lancer un « un jour sans nul doute » plein d'espoir et décider de s'y tenir voire même un « peut-être, qui sait... » et espérer encore... mais non.
Si elle voulait être honnête envers Paninya et envers Paninya, Winry devait bien reconnaître que non. De là à s'adonner au pessimisme...
« Plus personne ne l’aura.
- Que tu dis. Pour toi j'espère que si. Pour moi, bah... Si je pouvais te convaincre de rester avec moi, ou de m’emmener avec toi…
- Tu ne protestes même pas ? se lamenta Winry. Je t'aime et je veux que tu sois à moi, maintenant et pour toujours... oh si seulement ?
- Je voudrais bien, mais... Mais tu sais…
- Oui ?
- Écoute, tu es la plus belle fille que j’ai rencontrée, sans doute la meilleure mécanicienne, je sais que je t’aime et que je veux être avec toi, mais…
- Mais ? quoi ?
- Ben, t’as vu l’âge qu’on a ? On a dix-sept ans, qui nous dit qu’on passera notre vie ensemble ? »
Rien. Ni personne. Est-ce qu’elles le souhaitent seulement ? Même pas, ni l’une ni l’autre. Tant que ça dure, c’est très bien. Mais ça ne durera pas !
Ce constat les déprimait toutes deux, Winry peut-être plus que Paninya. Mais non, le pessimisme ne devait pas l'emporter, pour aucune des deux ! Parce que même si ça ne serait qu'un temps, ça durerait quand même un peu, et ça avait du bon.
Amies avec des bénéfices, c’est ça ? et pourquoi pas… mais pas amoureuses et surtout pas pour toujours.
Mais combien faudra-t-il d’erreurs, combien de ruptures, avant de trouver la bonne personne à aimer ?
***
[ à suivre]
[ prologue ; Rose]
[ chapitre 1]
[ chapitre 2]
[ chapitre 3]
[ chapitre 4]
[ alternative ; Rose]
[ alternative ; Gracia]
[ chapitre 6]
[ chapitre 7a]
[ chapitre 7b]
[ épilogue]