[new fic] FMA - Winry/Scieszka - PG | La fin de quelque chose (3)
Notes : pour ceux qui attendent peut-être ? la suite de mes autres projets FMA (30morts et 30_baisers), je reprendrai les posts la semaine prochaine - là, je suis un peu en vacances ^^"
Titre : La fin de quelque chose, 3
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couple : Winry Rockbell -> Scieszka
Genre : amour malheureux
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix et studio Bones, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Notes : ne me demandez même pas combien de temps il m'a fallu pour dé-hiatus-iser cette fic, j'ai bien peur que ça se compte en années v_v
Continuité/Spoil éventuel : post-1ère série animée
Nombre de mots : un peu moins de 600
chapitre 1
chapitre 2
***
Restée seule, Winry essaya de se dire qu’elle pouvait survivre à ce départ. Elle avait vécu seize ans sans connaître Scieszka, elle pouvait vivre encore sans elle, désormais. Ça n’était pas comme si elle avait perdu ses parents une deuxième fois, ou les Frangins, ou Grand-Mère… non. Ça faisait très mal, mais c’était différent. Et c’était différent, mais ça faisait aussi mal.
Elle, elle l’avait choisie. Elle n’était pas de sa famille, elle ne la connaissait pas depuis longtemps, mais elle l’aimait tout autant, comme si elle faisait partie de sa vie depuis (et pour ?) toujours. Ça aurait dû compter tellement plus… mais non, elle était partie. Elle l’avait laissée seule.
…Bon, non, pas tout à fait ; Winry n'était pas vraiment seule. Il y avait même beaucoup de monde dans sa maison maintenant. Mais Scieskza l'avait laissée derrière quand même et ça suffisait à dépeupler son cœur.
Elle se sentait abandonnée. Scieszka s’était-elle sentie ainsi lorsqu’elle, Winry, sous couvert de la protéger des pourris de l’armée et de ce qu’elle avait découvert sur le meurtre de M. Hughes, l’avait arrachée à sa petite vie de Central City et entraînée sans crier gare dans ce petit coin de campagne reculé de tout ? Il était trop tard pour lui demander.
Quant à la solitude que Winry craignait tant...
Bientôt, Alphonse s’empressa de repartir pour Dublith ; puis M. Armstrong passa par là, sembla courtiser quelques temps Pinako puis changea d'idée et s’en fut vers Lior, emmenant avec lui Rose et bébé Cain, et là elle se retrouva vraiment seule.
Seule avec Den et Mamie, seule à attendre encore une fois le retour d’Ed et Al avec résignation, et à ne pas savoir si Scieszka, elle, reviendrait.
Pour les garçons, elle avait été capable de supporter la solitude et l’attente incertaine, quatre années durant. Elle la supporterait encore pour eux. Mais maintenant, pour cette fille, c’était au-dessus de ses forces. Riesenburg était trop vide, et son cœur plus encore.
Alors, incapable de trouver une autre solution pour combler ce vide, elle aussi prit la fuite.
À son tour, elle laissa Pinako dans ce village de l’attente, et s’en fut sur les routes, cherchant l’oubli en se mettant dans un autre vide plus grand, et cherchant à en combler un autre, pour compenser.
Direction Rush Valley, l’atelier de M. Dominic, les automails, l’apprentissage, le savoir, la technique… elle pouvait se farcir la tête d’idées encore inconnues, entraîner ses mains à des tours qu’elles ignoraient. Trouver un moyen de ne plus penser à ce cœur qui battait creux.
Peut-être aurait-elle dû plutôt mettre le cap sur Central et courir retrouver Scieszka, lui dire à quel point elle lui manquait, et la supplier, si elle ne voulait pas revenir, au moins de la reprendre dans son cœur. Elle aurait dû, peut-être, tenter de venir s’y installer. Qui sait, y monter son propre atelier, et vivre près d’elle ?
Impossible. Rush Valley, elle en reviendrait ; Central, sans doute pas ou trop rarement. Et elle ne pouvait pas abandonner ainsi complètement sa grand-mère, son village, tous ses patients…
Et finalement, elle ne pouvait se débarrasser du souvenir cuisant de Scieszka s’en allant. C’était bien elle qui était partie, qui avait fui ses sentiments et l’avait abandonnée. Blessée, vexée, elle refusait à sa fierté d’aller frapper à sa porte. Pas question, non plus, d’avoir à nouveau le cœur brisé, éparpillé encore un peu plus si elle venait à essuyer un refus.
Faire semblant de l'oublier était plus facile, croyait-elle.
***
[ à suivre]
[ prologue ; Rose]
[ chapitre 2]
[ chapitre 4]
[ chp 5 ; Paninya]
[ chapitre 6]
[ chapitre 7a]
[ chapitre 7b]
[ épilogue]
Titre : La fin de quelque chose, 3
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couple : Winry Rockbell -> Scieszka
Genre : amour malheureux
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix et studio Bones, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Notes : ne me demandez même pas combien de temps il m'a fallu pour dé-hiatus-iser cette fic, j'ai bien peur que ça se compte en années v_v
Continuité/Spoil éventuel : post-1ère série animée
Nombre de mots : un peu moins de 600
chapitre 1
chapitre 2
***
Restée seule, Winry essaya de se dire qu’elle pouvait survivre à ce départ. Elle avait vécu seize ans sans connaître Scieszka, elle pouvait vivre encore sans elle, désormais. Ça n’était pas comme si elle avait perdu ses parents une deuxième fois, ou les Frangins, ou Grand-Mère… non. Ça faisait très mal, mais c’était différent. Et c’était différent, mais ça faisait aussi mal.
Elle, elle l’avait choisie. Elle n’était pas de sa famille, elle ne la connaissait pas depuis longtemps, mais elle l’aimait tout autant, comme si elle faisait partie de sa vie depuis (et pour ?) toujours. Ça aurait dû compter tellement plus… mais non, elle était partie. Elle l’avait laissée seule.
…Bon, non, pas tout à fait ; Winry n'était pas vraiment seule. Il y avait même beaucoup de monde dans sa maison maintenant. Mais Scieskza l'avait laissée derrière quand même et ça suffisait à dépeupler son cœur.
Elle se sentait abandonnée. Scieszka s’était-elle sentie ainsi lorsqu’elle, Winry, sous couvert de la protéger des pourris de l’armée et de ce qu’elle avait découvert sur le meurtre de M. Hughes, l’avait arrachée à sa petite vie de Central City et entraînée sans crier gare dans ce petit coin de campagne reculé de tout ? Il était trop tard pour lui demander.
Quant à la solitude que Winry craignait tant...
Bientôt, Alphonse s’empressa de repartir pour Dublith ; puis M. Armstrong passa par là, sembla courtiser quelques temps Pinako puis changea d'idée et s’en fut vers Lior, emmenant avec lui Rose et bébé Cain, et là elle se retrouva vraiment seule.
Seule avec Den et Mamie, seule à attendre encore une fois le retour d’Ed et Al avec résignation, et à ne pas savoir si Scieszka, elle, reviendrait.
Pour les garçons, elle avait été capable de supporter la solitude et l’attente incertaine, quatre années durant. Elle la supporterait encore pour eux. Mais maintenant, pour cette fille, c’était au-dessus de ses forces. Riesenburg était trop vide, et son cœur plus encore.
Alors, incapable de trouver une autre solution pour combler ce vide, elle aussi prit la fuite.
À son tour, elle laissa Pinako dans ce village de l’attente, et s’en fut sur les routes, cherchant l’oubli en se mettant dans un autre vide plus grand, et cherchant à en combler un autre, pour compenser.
Direction Rush Valley, l’atelier de M. Dominic, les automails, l’apprentissage, le savoir, la technique… elle pouvait se farcir la tête d’idées encore inconnues, entraîner ses mains à des tours qu’elles ignoraient. Trouver un moyen de ne plus penser à ce cœur qui battait creux.
Peut-être aurait-elle dû plutôt mettre le cap sur Central et courir retrouver Scieszka, lui dire à quel point elle lui manquait, et la supplier, si elle ne voulait pas revenir, au moins de la reprendre dans son cœur. Elle aurait dû, peut-être, tenter de venir s’y installer. Qui sait, y monter son propre atelier, et vivre près d’elle ?
Impossible. Rush Valley, elle en reviendrait ; Central, sans doute pas ou trop rarement. Et elle ne pouvait pas abandonner ainsi complètement sa grand-mère, son village, tous ses patients…
Et finalement, elle ne pouvait se débarrasser du souvenir cuisant de Scieszka s’en allant. C’était bien elle qui était partie, qui avait fui ses sentiments et l’avait abandonnée. Blessée, vexée, elle refusait à sa fierté d’aller frapper à sa porte. Pas question, non plus, d’avoir à nouveau le cœur brisé, éparpillé encore un peu plus si elle venait à essuyer un refus.
Faire semblant de l'oublier était plus facile, croyait-elle.
***
[ à suivre]
[ prologue ; Rose]
[ chapitre 2]
[ chapitre 4]
[ chp 5 ; Paninya]
[ chapitre 6]
[ chapitre 7a]
[ chapitre 7b]
[ épilogue]