[repost*] FMA - Rose/Winry - PG-13 | des coeurs brisés
Titre : Peut-on mélanger les morceaux de deux coeurs brisés ?
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couples : Winry Rockbell, Rose Thomas ; Rose/Winry, mention de Winry/Scieszka, Rose/Ed et Dante/Rose
Genre : moche
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Notes : peut se prendre comme une suite à "la fin de quelque chose" (Winry/Scieszka ; parties [1] et [2])
Avertissements : mention d’abus sexuels
Continuité/Spoil éventuel : post-1ère série animée
Nombre de mots : 750
***
Winry a passé, encore une fois, le jour, puis une bonne partie de la nuit enfermée dans son atelier. Si elle se plonge assez profondément, assez désespérément dans son travail, elle peut ne plus penser qu’aux automails. Elle peut oublier que Scieszka est partie. Elle peut faire semblant, en remontant dans sa chambre quand vraiment elle n’en peut plus, quand elle tombe de sommeil et s’oblige à aller se coucher, qu’elle se glisse en silence entre les draps, en faisant attention de ne pas déranger celle qui, pourtant, n’y dort pas. Au matin, elle pourra se dire que Scieszka est déjà debout, qu’elle non plus n’a pas voulu la réveiller. Qu’elle la verra plus tard.
Ça ne lui ressemble pas. Elle a toujours fait face aux coups durs de la vie, sans faiblir, sans fuir, jusque là. Elle n’arrive pas à croire qu’elle a laissé partir Scieszka sans rien faire pour la retenir. Elle refuse de l’accepter.
Elle n’a jamais rien dit quand Ed et Al disparaissaient sans un mot à l’autre bout du pays, se contentait de pleurer en silence dans son coin, et d’attendre leur retour, furieuse contre leur attitude je-m’en-foutiste envers ses sentiments.
Pour Scieszka, malgré toutes les explications données, elle ne peut se résoudre.
Mais, quand elle pousse la porte de la chambre, quelqu’un l’attend. Son cœur fait un bond : Scieszka, sa Scieszka est revenue, ou n’est jamais partie !
Hélas, quand elle s’approche, le corps qu’elle serre dans ses bras lui semble inconnu. De fait, la personne qui l’embrasse en retour, n’est pas Scieszka.
« Rose ? »
Rose lui fait franchir les quelques pas qui la séparaient encore du lit et la fait asseoir, un peu maladroitement. Elle lui prend les mains.
« Vous êtes triste qu’elle soit partie. Quand je me sentais mal, comme ça, Mlle Dante me prenait dans son lit, la nuit, et elle effaçait les traces de cauchemar sur mon corps. »
Et alors qu’elle explique cela, ses mains viennent se glisser sur les formes de Winry, sous les plis de son bleu de travail…
« Rose… non… »
Malgré la pénombre, Winry peut lire l’expression peinée, sous les mèches roses. Mais elle est trop choquée pour bien comprendre.
« Elle vous manque, laissez-moi vous aider. Je vous dois bien ça, pour vous remercier de m’avoir recueillie. C’est que Mlle Dante disait, les autres nuits… »
Winry s’effraie, tentant de comprendre ce que la jeune fille a bien pu subir pour tenir des propos pareils. Elle fait ce qu’elle peut pour la repousser.
« Non. Vous… vous n’avez pas à me remercier. Pas comme ça.
- Le principe de l’équivalence…
- Non, ça ne marche pas comme ça, pas pour moi. Vous ne me devez pas une chose pareille. »
Le regard de Rose est peiné, blessée par le refus de son offre.
Hésitant, Winry tente de lui expliquer, s’effrayant de ce qu’elle dit, craignant de traiter malgré elle la jeune fille comme une imbécile.
« Rose, vous n’avez pas à agir ainsi. Vous ne devez pas laisser n’importe qui faire n’importe quoi de votre corps, quel que soit le prétexte. Vous devriez ne faire… ce genre de choses… qu’avec quelqu’un que vous aimez vraiment. »
Dans le silence, Rose et Winry se regardent longuement dans les yeux. Winry attend avec inquiétude les mots que Rose ne prononcera pas :
« Mais je vous aime. »
Finalement, comme Rose ne dit rien, Winry pose la main sur sa joue et reprend la parole, s’oblige à prononcer cette mise au point embarrassante :
« Vous êtes jolie. Et gentille. Et je vous aime beaucoup, mais comme une sœur. Ça ne va pas plus loin. Mais… vous trouverez quelqu’un, un jour, avec qui - »
Elle perd le fil de ses pensées, de ce qu’elle voulait dire, de ce qu’elle était censée dire.
Et Rose la surprend à la prendre dans ses bras, à l’enlacer, non plus comme une amante, mais comme une grande sœur, comme une mère aimante. Elle la berce comme une enfant et Winry s’aperçoit que c’est ce dont elle a vraiment besoin.
« Vous l’aimez vraiment, elle, la demoiselle qui est partie.
- Oui, souffle Winry, au bord des larmes.
- Je sais que ça fait mal…
- Ed…? »
Rose la serre, enfouit son visage dans la chevelure blonde qu’elle caresse doucement.
« Un jour, oui, nous trouverons à aimer sans nous tromper de personne. »
Ça veut dire, qu’elles ne sont sans doute pas destinées l’une à l’autre. Même si peut-être, l’une des deux l’espère secrètement, ou regrette juste que ça ne soit pas possible, ou l’accepte juste comme un fait…
***
peut aussi se prendre comme alternative à cette autre série (Rose/Winry)
chapitre 1
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couples : Winry Rockbell, Rose Thomas ; Rose/Winry, mention de Winry/Scieszka, Rose/Ed et Dante/Rose
Genre : moche
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Notes : peut se prendre comme une suite à "la fin de quelque chose" (Winry/Scieszka ; parties [1] et [2])
Avertissements : mention d’abus sexuels
Continuité/Spoil éventuel : post-1ère série animée
Nombre de mots : 750
***
Winry a passé, encore une fois, le jour, puis une bonne partie de la nuit enfermée dans son atelier. Si elle se plonge assez profondément, assez désespérément dans son travail, elle peut ne plus penser qu’aux automails. Elle peut oublier que Scieszka est partie. Elle peut faire semblant, en remontant dans sa chambre quand vraiment elle n’en peut plus, quand elle tombe de sommeil et s’oblige à aller se coucher, qu’elle se glisse en silence entre les draps, en faisant attention de ne pas déranger celle qui, pourtant, n’y dort pas. Au matin, elle pourra se dire que Scieszka est déjà debout, qu’elle non plus n’a pas voulu la réveiller. Qu’elle la verra plus tard.
Ça ne lui ressemble pas. Elle a toujours fait face aux coups durs de la vie, sans faiblir, sans fuir, jusque là. Elle n’arrive pas à croire qu’elle a laissé partir Scieszka sans rien faire pour la retenir. Elle refuse de l’accepter.
Elle n’a jamais rien dit quand Ed et Al disparaissaient sans un mot à l’autre bout du pays, se contentait de pleurer en silence dans son coin, et d’attendre leur retour, furieuse contre leur attitude je-m’en-foutiste envers ses sentiments.
Pour Scieszka, malgré toutes les explications données, elle ne peut se résoudre.
Mais, quand elle pousse la porte de la chambre, quelqu’un l’attend. Son cœur fait un bond : Scieszka, sa Scieszka est revenue, ou n’est jamais partie !
Hélas, quand elle s’approche, le corps qu’elle serre dans ses bras lui semble inconnu. De fait, la personne qui l’embrasse en retour, n’est pas Scieszka.
« Rose ? »
Rose lui fait franchir les quelques pas qui la séparaient encore du lit et la fait asseoir, un peu maladroitement. Elle lui prend les mains.
« Vous êtes triste qu’elle soit partie. Quand je me sentais mal, comme ça, Mlle Dante me prenait dans son lit, la nuit, et elle effaçait les traces de cauchemar sur mon corps. »
Et alors qu’elle explique cela, ses mains viennent se glisser sur les formes de Winry, sous les plis de son bleu de travail…
« Rose… non… »
Malgré la pénombre, Winry peut lire l’expression peinée, sous les mèches roses. Mais elle est trop choquée pour bien comprendre.
« Elle vous manque, laissez-moi vous aider. Je vous dois bien ça, pour vous remercier de m’avoir recueillie. C’est que Mlle Dante disait, les autres nuits… »
Winry s’effraie, tentant de comprendre ce que la jeune fille a bien pu subir pour tenir des propos pareils. Elle fait ce qu’elle peut pour la repousser.
« Non. Vous… vous n’avez pas à me remercier. Pas comme ça.
- Le principe de l’équivalence…
- Non, ça ne marche pas comme ça, pas pour moi. Vous ne me devez pas une chose pareille. »
Le regard de Rose est peiné, blessée par le refus de son offre.
Hésitant, Winry tente de lui expliquer, s’effrayant de ce qu’elle dit, craignant de traiter malgré elle la jeune fille comme une imbécile.
« Rose, vous n’avez pas à agir ainsi. Vous ne devez pas laisser n’importe qui faire n’importe quoi de votre corps, quel que soit le prétexte. Vous devriez ne faire… ce genre de choses… qu’avec quelqu’un que vous aimez vraiment. »
Dans le silence, Rose et Winry se regardent longuement dans les yeux. Winry attend avec inquiétude les mots que Rose ne prononcera pas :
« Mais je vous aime. »
Finalement, comme Rose ne dit rien, Winry pose la main sur sa joue et reprend la parole, s’oblige à prononcer cette mise au point embarrassante :
« Vous êtes jolie. Et gentille. Et je vous aime beaucoup, mais comme une sœur. Ça ne va pas plus loin. Mais… vous trouverez quelqu’un, un jour, avec qui - »
Elle perd le fil de ses pensées, de ce qu’elle voulait dire, de ce qu’elle était censée dire.
Et Rose la surprend à la prendre dans ses bras, à l’enlacer, non plus comme une amante, mais comme une grande sœur, comme une mère aimante. Elle la berce comme une enfant et Winry s’aperçoit que c’est ce dont elle a vraiment besoin.
« Vous l’aimez vraiment, elle, la demoiselle qui est partie.
- Oui, souffle Winry, au bord des larmes.
- Je sais que ça fait mal…
- Ed…? »
Rose la serre, enfouit son visage dans la chevelure blonde qu’elle caresse doucement.
« Un jour, oui, nous trouverons à aimer sans nous tromper de personne. »
Ça veut dire, qu’elles ne sont sans doute pas destinées l’une à l’autre. Même si peut-être, l’une des deux l’espère secrètement, ou regrette juste que ça ne soit pas possible, ou l’accepte juste comme un fait…
***
peut aussi se prendre comme alternative à cette autre série (Rose/Winry)
chapitre 1