[fanfic][Doctor Who] Eleven/Rose - Juste un bond dans le passé (chap.12)
Titre : Juste un bond dans le passé (chapitre 12)
Fandom : Doctor Who
Personnages : Eleven, Rose
Type d’œuvre : fanfic
Défi : hors défi
Rating : PG
Spoilers : Aucun.
Disclaimer : Tout appartient à la Grande, la Merveilleuse, la Divine, l'Unique, l'Inégalable (j'en passe et des meilleurs) BBC ! Agenouillons-nous tous devant le génie des scénaristes de cette chaîne formidable (et en particulier devant Sa Sainteté Moffat)..
Chapitres précédents :
Prologue - Chapitre 1 - Chapitre 2 - Chapitre 3 - Chapitre 4 - Chapitre 5 - Chapitre 6 - Chapitre 7 - Chapitre 8 - Chapitre 9 - Chapitre 10 - Chapitre 11
Le Doctor et Rose avaient dû fuir Gallifrey après avoir été découverts par un des membres du Conseil.
-Lord Doctor ! Vous n'avez rien à faire sur Gallifrey ! Vous avez été exilé sur Terre et votre sanction n'a toujours pas été levée. Je vous demande donc de quitter la planète immédiatement, ou je me verrai dans l'obligation d'en informer le Lord Président qui, cette fois-ci, sera beaucoup moins clément envers vous. De plus, vous avez enfreint la loi concernant la présence des aliens sur cette planète, ajouta l'homme en regardant Rose.
***
-Je suis désolé de ne pas avoir pu vous faire mieux découvrir Gallifrey. J'aurai dû faire plus attention à la période où nous nous y rendions.
-Vous avez été exilé ? Pourquoi ?
-Je ne me rappelle plus. Enfin, si, je m'en souviens, ma mémoire est parfaite, mais c'est sans importance. C'était il y a très longtemps.
-Je vois. En tout cas, c'était une très agréable journée. Merci.
La jeune femme embrassa le Timelord sur la joue, le surprenant.
***
Lorsqu'ils sortirent du TARDIS, tous deux furent éblouis par la vision qui s'offrait à eux.
Rose, elle, était subjuguée par la beauté des lieux. Les couleurs chaudes du paysage, la douceur de l'air, les odeurs sucrées et les sons délicats tout ici appelait à la sérénité, au bonheur et au bien-être.
Le Doctor, quant à lui, retrouvait des sensations qu'il croyait perdues à jamais. Nulle part ailleurs dans l'Univers, il ne pouvait autant « ressentir » le Temps. Nulle part ailleurs, il ne pouvait aussi bien « voir » le tissu de la Réalité. Il se sentait à nouveau entier.
-Nous n'allons pas pouvoir visiter les lieux les plus fréquentés de la planète, comme la Citadelle ou l'Académie, mais je vais vous faire découvrir les merveilles de Gallifrey.
-Cette planète est sublime. Quelle tristesse qu'elle ait disparue.
-Elle avait fait son temps.
-Mais vous ne voudriez pas pouvoir la sauver ?
-J'y ai souvent pensé, les années qui ont suivi sa destruction, mais c'est impossible. Et puis, j'aurai eu l'occasion d'y revenir une dernière fois. Avec vous. J'en suis heureux. Alors, si nous arrêtions de parler et que nous allions profiter de cette belle journée ?
-Je vous suis.
Sans même y prêter attention, le Doctor prit la main de Rose et l'entraina avec lui vers les montagnes.
Ils marchèrent pendant plus d'une demi-heure sans dire un mot, profitant simplement du décor. L'herbe, qui s'étendait à perte de vue, était d'un rouge profond. Les arbres semblaient faits d'or alors que les deux soleils illuminaient les feuilles argentées qui flottaient au rythme de la légère brise qui les agitaient.
Finalement le Doctor s'arrêta et sortit une boîte d'une de ses poches. Puis il l'ouvrit et commença à en étaler le contenu sur le sol. D'abord une couverture, puis différentes pièces de vaisselle.
-Un pique-nique ?
-J'avais l'habitude, quand j'étais petit garçon, il y a de ça bien longtemps, de venir pique-niquer ici. J'ai pensé que vous aimeriez ça.
-C'est une très bonne idée. Vous viviez par ici ?
-Un peu plus haut sur la montagne. J'ai vécu ici jusqu'à mes huit ans, quand j'ai été envoyé à l'Académie, comme tous les Timelords de cet âge. C'était dans une autre vie… Des siècles et des siècles dans le passé.
***
Le Timelord et Rose avaient passé une partie de l'après-midi sur leur couverture à manger, parler, rire ou se contenter de profiter de la présence de l'autre en observant silencieusement le paysage.
Puis ils avaient été découverts et leur quiétude s'était évanouie.
Ils étaient retournés au TARDIS sans vraiment se presser, ils courraient s'ils étaient menacés jusque là, ils se contenteraient de marcher tranquillement, main dans la main, sans parler ou presque.
-Le Conseil ne veut peut-être pas de moi pour l'instant, mais un jour, ils me nommeront Président. Evidemment, je fuirai avant d'être coincé ici. Moi, Président ? Mais à quoi ils pensaient ce jour-là ?
-Vous avez été Président de Gallifrey ?
-Environ trente secondes. Dès qu'on me l'a annoncé je suis reparti très loin. J'avais déjà volé le TARDIS pour pouvoir quitter Gallifrey et voyager alors que je n'avais pas réussi à obtenir le permis, je n'allais pas me laisser emprisonner à nouveau. D'après la loi, je n'avais aucun droit de refuser, mais vous me connaissez…
-Toujours à en faire à votre tête.
-Ça sonne un peu péjoratif dit de cette façon, mais c'est ça. Bref, ça, c'était la seconde fois. J'avais déjà été Président. De ma propre volonté cette fois-ci, mais c'était plus par volonté d'empêcher une invasion sontarienne que d'être à la tête de ma planète, en réalité. Toujours est-il que je préfère amplement voyager à travers le Temps et l'Espace plutôt que de devoir présider une planète où rien d'amusant ne se passe jamais. Ceci dit, la question ne se pose plus désormais. Même si je préférerais que ce soit pour une raison autre que la destruction de Gallifrey, bien sûr.
Le ton du Timelord, même s'il se voulait détaché, était triste et Rose s'en rendit compte.
-Ça va aller, Doctor ?
-Bien sûr. Je vais toujours bien.
La jeune femme savait bien ce qui se cachait derrière cette phrase mais elle n'insista pas et se contenta d'observer le Timelord s'agiter autour la console du TARDIS.
Fandom : Doctor Who
Personnages : Eleven, Rose
Type d’œuvre : fanfic
Défi : hors défi
Rating : PG
Spoilers : Aucun.
Disclaimer : Tout appartient à la Grande, la Merveilleuse, la Divine, l'Unique, l'Inégalable (j'en passe et des meilleurs) BBC ! Agenouillons-nous tous devant le génie des scénaristes de cette chaîne formidable (et en particulier devant Sa Sainteté Moffat)..
Chapitres précédents :
Prologue - Chapitre 1 - Chapitre 2 - Chapitre 3 - Chapitre 4 - Chapitre 5 - Chapitre 6 - Chapitre 7 - Chapitre 8 - Chapitre 9 - Chapitre 10 - Chapitre 11
Le Doctor et Rose avaient dû fuir Gallifrey après avoir été découverts par un des membres du Conseil.
-Lord Doctor ! Vous n'avez rien à faire sur Gallifrey ! Vous avez été exilé sur Terre et votre sanction n'a toujours pas été levée. Je vous demande donc de quitter la planète immédiatement, ou je me verrai dans l'obligation d'en informer le Lord Président qui, cette fois-ci, sera beaucoup moins clément envers vous. De plus, vous avez enfreint la loi concernant la présence des aliens sur cette planète, ajouta l'homme en regardant Rose.
***
-Je suis désolé de ne pas avoir pu vous faire mieux découvrir Gallifrey. J'aurai dû faire plus attention à la période où nous nous y rendions.
-Vous avez été exilé ? Pourquoi ?
-Je ne me rappelle plus. Enfin, si, je m'en souviens, ma mémoire est parfaite, mais c'est sans importance. C'était il y a très longtemps.
-Je vois. En tout cas, c'était une très agréable journée. Merci.
La jeune femme embrassa le Timelord sur la joue, le surprenant.
***
Lorsqu'ils sortirent du TARDIS, tous deux furent éblouis par la vision qui s'offrait à eux.
Rose, elle, était subjuguée par la beauté des lieux. Les couleurs chaudes du paysage, la douceur de l'air, les odeurs sucrées et les sons délicats tout ici appelait à la sérénité, au bonheur et au bien-être.
Le Doctor, quant à lui, retrouvait des sensations qu'il croyait perdues à jamais. Nulle part ailleurs dans l'Univers, il ne pouvait autant « ressentir » le Temps. Nulle part ailleurs, il ne pouvait aussi bien « voir » le tissu de la Réalité. Il se sentait à nouveau entier.
-Nous n'allons pas pouvoir visiter les lieux les plus fréquentés de la planète, comme la Citadelle ou l'Académie, mais je vais vous faire découvrir les merveilles de Gallifrey.
-Cette planète est sublime. Quelle tristesse qu'elle ait disparue.
-Elle avait fait son temps.
-Mais vous ne voudriez pas pouvoir la sauver ?
-J'y ai souvent pensé, les années qui ont suivi sa destruction, mais c'est impossible. Et puis, j'aurai eu l'occasion d'y revenir une dernière fois. Avec vous. J'en suis heureux. Alors, si nous arrêtions de parler et que nous allions profiter de cette belle journée ?
-Je vous suis.
Sans même y prêter attention, le Doctor prit la main de Rose et l'entraina avec lui vers les montagnes.
Ils marchèrent pendant plus d'une demi-heure sans dire un mot, profitant simplement du décor. L'herbe, qui s'étendait à perte de vue, était d'un rouge profond. Les arbres semblaient faits d'or alors que les deux soleils illuminaient les feuilles argentées qui flottaient au rythme de la légère brise qui les agitaient.
Finalement le Doctor s'arrêta et sortit une boîte d'une de ses poches. Puis il l'ouvrit et commença à en étaler le contenu sur le sol. D'abord une couverture, puis différentes pièces de vaisselle.
-Un pique-nique ?
-J'avais l'habitude, quand j'étais petit garçon, il y a de ça bien longtemps, de venir pique-niquer ici. J'ai pensé que vous aimeriez ça.
-C'est une très bonne idée. Vous viviez par ici ?
-Un peu plus haut sur la montagne. J'ai vécu ici jusqu'à mes huit ans, quand j'ai été envoyé à l'Académie, comme tous les Timelords de cet âge. C'était dans une autre vie… Des siècles et des siècles dans le passé.
***
Le Timelord et Rose avaient passé une partie de l'après-midi sur leur couverture à manger, parler, rire ou se contenter de profiter de la présence de l'autre en observant silencieusement le paysage.
Puis ils avaient été découverts et leur quiétude s'était évanouie.
Ils étaient retournés au TARDIS sans vraiment se presser, ils courraient s'ils étaient menacés jusque là, ils se contenteraient de marcher tranquillement, main dans la main, sans parler ou presque.
-Le Conseil ne veut peut-être pas de moi pour l'instant, mais un jour, ils me nommeront Président. Evidemment, je fuirai avant d'être coincé ici. Moi, Président ? Mais à quoi ils pensaient ce jour-là ?
-Vous avez été Président de Gallifrey ?
-Environ trente secondes. Dès qu'on me l'a annoncé je suis reparti très loin. J'avais déjà volé le TARDIS pour pouvoir quitter Gallifrey et voyager alors que je n'avais pas réussi à obtenir le permis, je n'allais pas me laisser emprisonner à nouveau. D'après la loi, je n'avais aucun droit de refuser, mais vous me connaissez…
-Toujours à en faire à votre tête.
-Ça sonne un peu péjoratif dit de cette façon, mais c'est ça. Bref, ça, c'était la seconde fois. J'avais déjà été Président. De ma propre volonté cette fois-ci, mais c'était plus par volonté d'empêcher une invasion sontarienne que d'être à la tête de ma planète, en réalité. Toujours est-il que je préfère amplement voyager à travers le Temps et l'Espace plutôt que de devoir présider une planète où rien d'amusant ne se passe jamais. Ceci dit, la question ne se pose plus désormais. Même si je préférerais que ce soit pour une raison autre que la destruction de Gallifrey, bien sûr.
Le ton du Timelord, même s'il se voulait détaché, était triste et Rose s'en rendit compte.
-Ça va aller, Doctor ?
-Bien sûr. Je vais toujours bien.
La jeune femme savait bien ce qui se cachait derrière cette phrase mais elle n'insista pas et se contenta d'observer le Timelord s'agiter autour la console du TARDIS.