[archive] FMA - Havoc/Fury - PG | Une histoire à suivre (15/33)
Série : Havoc et Fury, une histoire à suivre
Chapitre #15, Un avis extérieur
Personnages/Couple : Jean Havoc, Cain Fury ; le reste de l'équipe Mustang
Thème #30, " le courage de l'ivresse" et #08, " l'aveugle qui mène l'aveugle" pour 52_saveurs avec " la valeur d'un sourire" pour 6variations entre les deux.
Continuité/Spoil éventuel : inclut un vague flash-back sur l'épisode 37 du 1er anime - mais si vous suivez cette fic depuis le début, vous savez qu'on a déjà dépassé la fin de la série ; qu'est-ce que ça change ?
Genre : losesque
Gradation : PG / K+
Nombre de mots : ~1500
[ prologue]
[ liste des chapitres]
[ chapitre précédent]
***
Ça n'est pas d'hier qu'ils se comportent ainsi, tous autant qu'ils sont dans cette équipe de boulets (ce qui inclue leurs subordonnés, aussi). Des souvenirs que Havoc croyait sans importance lui reviennent. Un autre bar, un autre soir, il y a longtemps...
Après le boulot, prendre un petit coup pour se réconforter. Non, ça ne veut pas forcément dire boire comme des trous. Il suffit d’assez peu, en fait, être juste un peu éméché, ça leur va très bien d'habitude. Les excès comme ceux de ce soir sont somme toute assez rare.
Il se rappelle...
*
« Et toi aussi, toujours célibataire ?
- Hélas…
- Si je tenais l’imbécile qui prétend que les uniformes attirent les filles !
- J’ui f’rai la tête au carré !
- Pourquoi on trouve pas ? »
À la question brûlante, pas de réponse, sans quoi ils n’auraient pas besoin de la poser. Havoc vida son verre et le reposa à grand bruit sur le comptoir. La conversation de paumés et la chaleur de l’alcool aidant, il se sentait prêt à tous les aveux du monde. Chose qu’il n’aurait jamais faite à jeun.
« Je sais bien, moi, qui il me faut… mais ‘l’est hors de portée. Faut qu’j’trouve quelqu’un d’autre…
- Ah ouais ? quel genre ?
- Quelqu’un de… euh, joli. Adorable, toujours de bonne humeur. Quelqu’un de gentil.
- Une fille mignonne, souriante et avec une bonne personnalité, c’est ce dont tout le monde rêve…
- Nan. »
Havoc, les oreilles rougissantes, vaguement conscient d’en avoir trop dit, se resservit et ajouta :
« Y’en a pour qui la fille idéale a juste des gros seins. »
Et là-dessus, il partit d’un rire bête. Farman, lui se contenta de boire en silence.
*
Alors, se demande Havoc aujourd'hui : sur quoi se basent-ils, pour essayer de le convaincre ? ce qu’il a dit, une fois, à Farman ? Mince, ça fait drôlement léger ! Et si quelque part, ils n’ont pas entièrement tort, c’est quand même sacrément exagéré, si vous voulez son avis. La fille qu’il cherche, oui, il l’admet, serait souriante, mignonne, gentille. Il l'a déjà assez répété, il ne va pas changer d'avis si facilement, mais pourrait-on cesser de faire une telle fixation là-dessus ? Ses goûts personnels, ça ne regarde que lui après tout, surtout quand on voit ce que les collègues en font.
Donc, s'il récapitule, quand même, sa description idéale...
Bien sûr que c’est important, un sourire. Il veut quelqu’un de gentil et d’aimable, quelqu’un qui soit de bonne humeur, bon, pas en permanence c’est impossible mais souvent quand même. Quelqu’un avec bon caractère, facile à vivre. Il a besoin de quelqu’un qui se préoccuperait un peu de lui. On l’a souvent traité n’importe comment, quand il était plus jeune (et aujourd’hui encore, à vrai dire), alors vraiment, il voudrait enfin qu’on soit spécialement gentil avec lui de temps en temps.
Une seule personne ! Il ne demande pas l’amabilité inconditionnelle du monde entier envers sa petite personne, mais d’une personne, rien que pour lui. Un peu d’amour.
C’est une idée confuse qu’il avait en lui depuis longtemps. En rencontrant ce garçon, elle s’est précisée : c’était quelqu’un comme ça qu’il lui faudrait.
Fury a comme un pouvoir magique, capable de faire fondre tout le monde, d’attendrir même les plus durs. Dans l’armée, si ce n’est pas un comble !
Mais il résistera encore. Un sourire magique qui efface tous les problèmes, il veut ça de la part d’une femme, c’est ce qu’il y a de normal. Fury n’a quand même pas assez de pouvoir pour le convaincre de passer la barrière, de se couper du monde normal auquel il faut qu’il appartienne, de le mettre dans les bras d’un autre homme.
S’il y avait tout un monde inconnu, dans lequel il refuse de basculer, derrière ces yeux quand il sourit ?
Tout de même ! 'manquerait plus que ça, hein ?
Tout le monde -enfin, Farman et Armstrong ; ça n’est pas exactement tout le monde mais ils sont capables de le persuader qu’ils sont une écrasante majorité- a l’air de vouloir à toute force le caser avec Fury. Quelle idée !
Heh, ça n’est pas parce qu’il lui vient des idées bizarres quand il pense à lui qu’il doit forcément y céder. C’est ça, il se fait juste des idées. Ça n’est pas sérieux.
En cherchant bien, il finira bien par trouver une fille bien. Il ne va pas se compromettre avec un homme maintenant. Et puis en plus, compromettre Fury ! Ce garçon mérite quand même mieux.
Une idée folle lui est venue, à un moment. Ils insistaient trop, il se sentait sur le point de craquer, de se laisser tenter. Et alors : serait-ce si grave ? Il pourrait, juste une fois. Ainsi, il serait sûr que non, ça n’était pas ça qu’il lui fallait. Il réaliserait pleinement son erreur, et n’en retrouverait que mieux le droit chemin.
Il a failli se laisser convaincre d’essayer, juste une fois, juste une, pour être certain.
Et s’est repris juste à temps. Non, il ne pouvait pas faire ça.
Il était peut-être prêt à tout pour se rassurer sur lui-même, mais pas à se servir de Fury de cette manière. Il valait définitivement mieux que ça.
Et il n’est pas encore désespéré à ce point. C’est ce qu’il se répète, encore et encore.
Seulement, plus il tente de nier cette idée, plus elle revient souvent s’imposer à lui…
*
Pour compliquer son affaire, ils sont deux à se souvenir de cette anecdote.
Havoc avait réussi à occulter cet aveu. Maintenant que les événements le forcent à s'en souvenir, il s'en veut à mort. Car depuis cette fois, on dirait que ça a fait boule de neige dans le cerveau de Farman. De son côté, l'adjudant y a réfléchi très sérieusement :
Une fille mignonne et souriante et avec bon caractère, ça doit pourtant pas être sorcier à trouver ? Ah, et dont l’homme idéal ne soit pas une montagne de muscles. Et qui tolère un fumeur…
…peut-être que ça allait être plus compliqué que prévu, finalement. Mais Farman n’abandonnerait pas pour autant. La mission assignée, il n’y tenait pas spécialement au début, mais à présent, il mettait un point d’honneur à la remplir.
Il ne sera pas dit que l'adjudant Watteau Farman, ex-champion des Renseignements pour le Tribunal Militaire, ne serait pas capable de trouver la personne désirée.
Il en allait de la santé mentale d’un collègue, et donc de la tranquillité de l’équipe entière.
Et puis, chose moins avouable, il avait cette idée que les filles se déplaçaient en bande, surtout si elles étaient aimables, et qu’en en trouvant une, il avait toutes ses chances d’en avoir une deuxième, pour lui-même. Avec un peu chance, l’effet "uniforme" et la bonne humeur naturelle de ces filles, l’amour serait peut-être contagieux ?
Et donc, le voilà déjà s'imaginant fréquenter régulièrement ce bar, avec quelques collègues, à essayer de brancher des filles pour Havoc, histoire qu’enfin, il en trouve une à qui il plaise.
Hélas pour eux deux, les deux ou trois fois où ils l'ont effectivement tenté, celles avec qui ils arrivent à engager un bout de conversation, finissent toujours par aller voir ailleurs.
Ils n'ont eu pour l'instant loisir de tenter cette approche que deux ou trois fois, et elle s'est révélée infructueuse pour le moment.
Évidemment, le fait qu’à chaque fois, Havoc ne prête qu’une attention bien modérée aux demoiselles qu’on lui présente, pour jalouser celles qui s’intéressent à Fury, à les trouver tout à coup beaucoup mieux que celles qui daignent s’arrêter à lui-même - et peu importe lesquelles sont les plus mignonnes ou les plus gentilles… ça n’aide pas.
Mais bon, le résultat est là, tant que ni Havoc ni Farman ne s’apercevront que ce ne sont pas ces filles qui l’attirent tant, mais l’objet de leurs attentions communes, ils n’avanceront pas…
*
Et voilà, c'était désormais chose faite. Farman plaisantait, pourtant, la première fois qu'il a émis l'idée de Fury avec Havoc. À la base, il ne croyait pas réellement aux idées bizarres d'Armstrong - même si son argumentation se tenait, il en convenait, sinon il n'y aurait jamais prêté attention, efforts musculaires de persuasion ou pas - ça semblait quand même trop gros.
Ils pourraient encore persévérer dans leurs tentatives de trouver des filles, mais face à l'échec en fin de compte il a finalement changé d'avis pour se ranger à celui du Major.
Après tout, pourquoi ne pas tenter de les pousser dans ce sens, juste pour voir ? s'est-il dit : si vraiment ça ne tient pas la route ils le verront tout de suite et ça sera réglé une bonne fois pour toute. Si au contraire il y a une possibilité... he bien, ils aviseront.
Ça n'est peut-être pas très professionnel ni très charitable de sa part. Mais la curiosité devant cette situation inattendue l'emporte. On s'amuse comme on peut, après tout.
Chapitre #15, Un avis extérieur
Personnages/Couple : Jean Havoc, Cain Fury ; le reste de l'équipe Mustang
Thème #30, " le courage de l'ivresse" et #08, " l'aveugle qui mène l'aveugle" pour 52_saveurs avec " la valeur d'un sourire" pour 6variations entre les deux.
Continuité/Spoil éventuel : inclut un vague flash-back sur l'épisode 37 du 1er anime - mais si vous suivez cette fic depuis le début, vous savez qu'on a déjà dépassé la fin de la série ; qu'est-ce que ça change ?
Genre : losesque
Gradation : PG / K+
Nombre de mots : ~1500
[ prologue]
[ liste des chapitres]
[ chapitre précédent]
***
Ça n'est pas d'hier qu'ils se comportent ainsi, tous autant qu'ils sont dans cette équipe de boulets (ce qui inclue leurs subordonnés, aussi). Des souvenirs que Havoc croyait sans importance lui reviennent. Un autre bar, un autre soir, il y a longtemps...
Après le boulot, prendre un petit coup pour se réconforter. Non, ça ne veut pas forcément dire boire comme des trous. Il suffit d’assez peu, en fait, être juste un peu éméché, ça leur va très bien d'habitude. Les excès comme ceux de ce soir sont somme toute assez rare.
Il se rappelle...
*
« Et toi aussi, toujours célibataire ?
- Hélas…
- Si je tenais l’imbécile qui prétend que les uniformes attirent les filles !
- J’ui f’rai la tête au carré !
- Pourquoi on trouve pas ? »
À la question brûlante, pas de réponse, sans quoi ils n’auraient pas besoin de la poser. Havoc vida son verre et le reposa à grand bruit sur le comptoir. La conversation de paumés et la chaleur de l’alcool aidant, il se sentait prêt à tous les aveux du monde. Chose qu’il n’aurait jamais faite à jeun.
« Je sais bien, moi, qui il me faut… mais ‘l’est hors de portée. Faut qu’j’trouve quelqu’un d’autre…
- Ah ouais ? quel genre ?
- Quelqu’un de… euh, joli. Adorable, toujours de bonne humeur. Quelqu’un de gentil.
- Une fille mignonne, souriante et avec une bonne personnalité, c’est ce dont tout le monde rêve…
- Nan. »
Havoc, les oreilles rougissantes, vaguement conscient d’en avoir trop dit, se resservit et ajouta :
« Y’en a pour qui la fille idéale a juste des gros seins. »
Et là-dessus, il partit d’un rire bête. Farman, lui se contenta de boire en silence.
*
Alors, se demande Havoc aujourd'hui : sur quoi se basent-ils, pour essayer de le convaincre ? ce qu’il a dit, une fois, à Farman ? Mince, ça fait drôlement léger ! Et si quelque part, ils n’ont pas entièrement tort, c’est quand même sacrément exagéré, si vous voulez son avis. La fille qu’il cherche, oui, il l’admet, serait souriante, mignonne, gentille. Il l'a déjà assez répété, il ne va pas changer d'avis si facilement, mais pourrait-on cesser de faire une telle fixation là-dessus ? Ses goûts personnels, ça ne regarde que lui après tout, surtout quand on voit ce que les collègues en font.
Donc, s'il récapitule, quand même, sa description idéale...
Bien sûr que c’est important, un sourire. Il veut quelqu’un de gentil et d’aimable, quelqu’un qui soit de bonne humeur, bon, pas en permanence c’est impossible mais souvent quand même. Quelqu’un avec bon caractère, facile à vivre. Il a besoin de quelqu’un qui se préoccuperait un peu de lui. On l’a souvent traité n’importe comment, quand il était plus jeune (et aujourd’hui encore, à vrai dire), alors vraiment, il voudrait enfin qu’on soit spécialement gentil avec lui de temps en temps.
Une seule personne ! Il ne demande pas l’amabilité inconditionnelle du monde entier envers sa petite personne, mais d’une personne, rien que pour lui. Un peu d’amour.
C’est une idée confuse qu’il avait en lui depuis longtemps. En rencontrant ce garçon, elle s’est précisée : c’était quelqu’un comme ça qu’il lui faudrait.
Fury a comme un pouvoir magique, capable de faire fondre tout le monde, d’attendrir même les plus durs. Dans l’armée, si ce n’est pas un comble !
Mais il résistera encore. Un sourire magique qui efface tous les problèmes, il veut ça de la part d’une femme, c’est ce qu’il y a de normal. Fury n’a quand même pas assez de pouvoir pour le convaincre de passer la barrière, de se couper du monde normal auquel il faut qu’il appartienne, de le mettre dans les bras d’un autre homme.
S’il y avait tout un monde inconnu, dans lequel il refuse de basculer, derrière ces yeux quand il sourit ?
Tout de même ! 'manquerait plus que ça, hein ?
Tout le monde -enfin, Farman et Armstrong ; ça n’est pas exactement tout le monde mais ils sont capables de le persuader qu’ils sont une écrasante majorité- a l’air de vouloir à toute force le caser avec Fury. Quelle idée !
Heh, ça n’est pas parce qu’il lui vient des idées bizarres quand il pense à lui qu’il doit forcément y céder. C’est ça, il se fait juste des idées. Ça n’est pas sérieux.
En cherchant bien, il finira bien par trouver une fille bien. Il ne va pas se compromettre avec un homme maintenant. Et puis en plus, compromettre Fury ! Ce garçon mérite quand même mieux.
Une idée folle lui est venue, à un moment. Ils insistaient trop, il se sentait sur le point de craquer, de se laisser tenter. Et alors : serait-ce si grave ? Il pourrait, juste une fois. Ainsi, il serait sûr que non, ça n’était pas ça qu’il lui fallait. Il réaliserait pleinement son erreur, et n’en retrouverait que mieux le droit chemin.
Il a failli se laisser convaincre d’essayer, juste une fois, juste une, pour être certain.
Et s’est repris juste à temps. Non, il ne pouvait pas faire ça.
Il était peut-être prêt à tout pour se rassurer sur lui-même, mais pas à se servir de Fury de cette manière. Il valait définitivement mieux que ça.
Et il n’est pas encore désespéré à ce point. C’est ce qu’il se répète, encore et encore.
Seulement, plus il tente de nier cette idée, plus elle revient souvent s’imposer à lui…
*
Pour compliquer son affaire, ils sont deux à se souvenir de cette anecdote.
Havoc avait réussi à occulter cet aveu. Maintenant que les événements le forcent à s'en souvenir, il s'en veut à mort. Car depuis cette fois, on dirait que ça a fait boule de neige dans le cerveau de Farman. De son côté, l'adjudant y a réfléchi très sérieusement :
Une fille mignonne et souriante et avec bon caractère, ça doit pourtant pas être sorcier à trouver ? Ah, et dont l’homme idéal ne soit pas une montagne de muscles. Et qui tolère un fumeur…
…peut-être que ça allait être plus compliqué que prévu, finalement. Mais Farman n’abandonnerait pas pour autant. La mission assignée, il n’y tenait pas spécialement au début, mais à présent, il mettait un point d’honneur à la remplir.
Il ne sera pas dit que l'adjudant Watteau Farman, ex-champion des Renseignements pour le Tribunal Militaire, ne serait pas capable de trouver la personne désirée.
Il en allait de la santé mentale d’un collègue, et donc de la tranquillité de l’équipe entière.
Et puis, chose moins avouable, il avait cette idée que les filles se déplaçaient en bande, surtout si elles étaient aimables, et qu’en en trouvant une, il avait toutes ses chances d’en avoir une deuxième, pour lui-même. Avec un peu chance, l’effet "uniforme" et la bonne humeur naturelle de ces filles, l’amour serait peut-être contagieux ?
Et donc, le voilà déjà s'imaginant fréquenter régulièrement ce bar, avec quelques collègues, à essayer de brancher des filles pour Havoc, histoire qu’enfin, il en trouve une à qui il plaise.
Hélas pour eux deux, les deux ou trois fois où ils l'ont effectivement tenté, celles avec qui ils arrivent à engager un bout de conversation, finissent toujours par aller voir ailleurs.
Ils n'ont eu pour l'instant loisir de tenter cette approche que deux ou trois fois, et elle s'est révélée infructueuse pour le moment.
Évidemment, le fait qu’à chaque fois, Havoc ne prête qu’une attention bien modérée aux demoiselles qu’on lui présente, pour jalouser celles qui s’intéressent à Fury, à les trouver tout à coup beaucoup mieux que celles qui daignent s’arrêter à lui-même - et peu importe lesquelles sont les plus mignonnes ou les plus gentilles… ça n’aide pas.
Mais bon, le résultat est là, tant que ni Havoc ni Farman ne s’apercevront que ce ne sont pas ces filles qui l’attirent tant, mais l’objet de leurs attentions communes, ils n’avanceront pas…
*
Et voilà, c'était désormais chose faite. Farman plaisantait, pourtant, la première fois qu'il a émis l'idée de Fury avec Havoc. À la base, il ne croyait pas réellement aux idées bizarres d'Armstrong - même si son argumentation se tenait, il en convenait, sinon il n'y aurait jamais prêté attention, efforts musculaires de persuasion ou pas - ça semblait quand même trop gros.
Ils pourraient encore persévérer dans leurs tentatives de trouver des filles, mais face à l'échec en fin de compte il a finalement changé d'avis pour se ranger à celui du Major.
Après tout, pourquoi ne pas tenter de les pousser dans ce sens, juste pour voir ? s'est-il dit : si vraiment ça ne tient pas la route ils le verront tout de suite et ça sera réglé une bonne fois pour toute. Si au contraire il y a une possibilité... he bien, ils aviseront.
Ça n'est peut-être pas très professionnel ni très charitable de sa part. Mais la curiosité devant cette situation inattendue l'emporte. On s'amuse comme on peut, après tout.