Ce matin, Amélie prend l'avion pour aller enseigner à quelques heures de Montréal. Nous serons séparées aujourd'hui et demain, et, pire encore, nous dormirons l'une sans l'autre cette nuit. Avant son départ, nous nous sommes souvenu que nous avions une seule brosse à dent. À quoi, diable, cela nous servirait-il d'avoir deux brosses à dents alors qu ( Read more... )

Je l'ai souvent dit, je déteste, j'exècre la nostalgie. Je suis dégoûtée en particulier par la glorification de l'adolescence comme un moment béni, idyllique, où l'on vivait pleinement, où l'on ne redoutait pas de s'abandonner à ses passions, où l'on était en quête d'infini. Inutile de préciser que je suis encore plus dégoûtée par la représentation ( Read more... )

 Tout à l'heure, je tentais de mettre la main sur une de nos versions françaises de Lovecraft et je suis tombée sur ceci:


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 Ferdinand est de retour à la maison! Grâce à deux gentilles dames qui non seulement l'ont aperçu mais qui, en plus, nous ont aidé à l'attraper!

Je crois en l'humanité!

Photo de Ferdinand et moi en 2008:

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 Il y a longtemps que j'avais envie de raconter l'histoire du meilleur sandwich au monde. La voici donc.

Il y a bientôt 2 ans, à deux ou trois semaines près, j'avais été convoquée à une entrevue dans un cégep à plusieurs heures de route de Montréal. Je venais à peine de terminer la rédaction de mon mémoire, processus très long et pénible, pour des ( Read more... )

Chaque samedi, à Nice, sur la promenade des Anglais, d'interminables cortèges de limousines décapotées foncent plein gaz en faisant hurler leurs avertisseurs. La plupart de ces véhicules sont enrubannés comme des oeufs de Pâques et bourrés de gens qui, par leur façon de rire ou de sourire, tiennent à manifester à ceux qui les voient passer un ( Read more... )

Dure période que celle-ci où je me sens comme si j'avais été évidée, dépouillée, privée de tout ce que j'avais en propre. Je ne suis plus qu'un cénotaphe, un tombeau vide. Ce soudain mouvement de recul surgit subitement au terme d'un long et profond abandon que, j'espère. je retrouverai bientôt. Cette avarice et cette lâcheté soudaines me dégoûtent ( Read more... )

Il y a des jours où rien ne vient à bout de notre coeur léger, pas même une journée plus ou moins ennuyante à venir, pas même un arrêt d'autobus annulé pour « cause de neige », événement de plus en plus fréquent, du reste ( Read more... )

Hier matin, j'ai écrit ceci:

Quelque part dans la nuit, j'ai perdu ma légèreté. J'aurais dû la perdre à la lecture d'un courriel reçu dans la soirée. Ma gaieté était cependant si puissante que rien ne pouvait l'ébranler. C'est cette nuit que je suis revenue à la réalité. Cette réalité que j'avais tenté de mettre à l'écart, parce qu'elle m'avait ( Read more... )

Aux premiers temps de notre amour, Amélie m'avait beaucoup parlé de Kieslowski, de La Double Vie de Véronique et aussi du Décalogue, le sixième de la série surtout ( « Tu ne commettras point l'adultère. ») À l'époque, j'avais seulement vu les deux premiers volets de la trilogie Bleu - Blanc - Rouge.  C'est d'ailleurs avec Bleu que j'avais découvert ( Read more... )