Fanfic - Loyauté amoureuse
Fandom : Cesare
Personnages/Pairing : Angelo, Miguel. Miguel/Angelo
Rating : K+
Mots : 696
Notes : Se passe plusieurs années après où on en est dans le manga. Rodrigo est devenu pape et Cesare est encore cardinal. Oh, et pour rappel, Remus est le cheval d'Angelo. (et, damn !, Miguel et Angelo sont mille fois plus faciles à écrire que Cesare !)
Angelo errait dans les rues de Rome, s’emplissant les yeux des ruines antiques, lorsque Miguel arriva derrière lui au galop. Son cheval écumait de sueurs, les jambes tremblantes, et Miguel tenait par la bride Remus. Il s’arrêta à ses côtés.
« Monte, vite !
- Mais…
- Je t’expliquerais plus tard. Monte sur Remus ! »
Interloqué mais faisant confiance à Miguel, Angelo lui obéit et Miguel les mena au galop à travers les ruelles de Rome. Ils franchirent les murs d’enceinte de la ville et arrivèrent sur une route qui partait dans la campagne. Miguel jeta un coup d’œil inquiet vers la porte de Rome avant de descendre de cheval. Angelo l’imita et Miguel se tourna vers lui, l’air mortellement sérieux.
« Tu as été imprudent.
- Comment ?
- A la soirée des Orsini, tu as eu la langue trop pendue et Cesare ne peut pas le laisser passer. Tu es devenu dangereux.
- Et Cesare t’a ordonné de m’assassiner, c’est bien ça ? »
Miguel dévisagea longuement Angelo, avant d’avoir son petit sourire moqueur habituel. Puis il déchargea un sac volumineux en toile de son cheval pour l’accrocher à la selle de Remus. Il batailla un moment avec les lanières avant de sourire à nouveau à Angelo.
« Au moins, tu n’es plus aussi naïf que la première fois qu’on s’est rencontré. » Il eut à nouveau son air sérieux et désigna le bagage. « J’ai mis tes affaires les plus importantes dans ce sac. Tu as tes livres et tes outils, quelques vêtements et de l’argent.
- Mais…
- Tu devrais avoir jusqu’à la nuit avant qu’on ne découvre ta fuite.
- Miguel, qu’est-ce que tu fais ? »
Miguel releva la tête et regarda Angelo droit dans les yeux. Le florentin était sidéré. Miguel devait le tuer, alors qu’est-ce qu’il fabriquait ? Angelo n’avait pas peur de Miguel, même s’il savait que Cesare lui avait donné l’ordre de le tuer.
« Je te sauve la vie.
- Pourquoi ? »
Miguel eut un geste de la main pour chasser la question d’Angelo puis il attrapa les avant-bras du florentin et le tourna vers lui.
« Ecoute-moi bien. Tu vas aller te réfugier à Milan, d’accord ? Tu seras en plein territoire Sforza, Cesare ne pourra rien te faire là-bas, tu y seras intouchable. Tu trouveras sans trop de difficulté du travail.
- Tu es sûr de toi ?
- Tu te feras tuer si tu restes à Rome, il faut que tu partes. Milan est assez loin et c’est une assez grande ville pour que tu puisses disparaître. Et, surtout, reste loin de toute politique. Maintenant, en selle. »
D’un geste ample, Miguel monta sur son cheval et aida Angelo à faire de même sur Remus. Ils restèrent un temps à se regarder puis Angelo toussota, gêné.
« Tu ne risques pas d’avoir des problèmes avec Cesare, pour m’avoir laissé m’enfuir ?
- Ne t’inquiète pas pour ça, sourit Miguel. Je me débrouillerai. Tu dois partir, maintenant. »
Angelo hocha la tête pour se tourna pour regarder Rome une dernière fois. La ville allait lui manquer, ses amis allaient lui manquer mais il devait partir. Miguel se tenait à ses côtés, le visage sombre, et Angelo sentit son cœur se serrer un peu à l’idée de ne plus le revoir.
« Merci Miguel.
- Tu n’as pas à me remercier. Prends soin de toi.
- Je le ferais. Toi aussi, prends soin de toi, mon ami. »
Soudain, Miguel se pencha vers Angelo et attira l’italien vers lui en l’attrapant par le col de son vêtement. Puis, de manière tout aussi inattendue, il l’embrassa sur les lèvres, d’un baiser brutal, passionné et presque désespéré. Il le relâcha et Angelo put voir de la douleur dans les yeux noirs de Miguel.
« Je…
- Pars maintenant. »
Miguel se pencha et frappa la croupe de Remus pour forcer le cheval à partir. Angelo jeta un dernier regard en arrière, emportant avec lui le sourire triste de Miguel. Il se toucha les lèvres, sur lesquelles s’attardait la sensation du baiser, avant de prendre les rênes et de lancer Remus au galop. L’espagnol resta droit sur son cheval, contemplant Angelo jusqu’à ce que ce dernier disparaisse de son champ de vision.
« Adieu, Angelo. »
Personnages/Pairing : Angelo, Miguel. Miguel/Angelo
Rating : K+
Mots : 696
Notes : Se passe plusieurs années après où on en est dans le manga. Rodrigo est devenu pape et Cesare est encore cardinal. Oh, et pour rappel, Remus est le cheval d'Angelo. (et, damn !, Miguel et Angelo sont mille fois plus faciles à écrire que Cesare !)
Angelo errait dans les rues de Rome, s’emplissant les yeux des ruines antiques, lorsque Miguel arriva derrière lui au galop. Son cheval écumait de sueurs, les jambes tremblantes, et Miguel tenait par la bride Remus. Il s’arrêta à ses côtés.
« Monte, vite !
- Mais…
- Je t’expliquerais plus tard. Monte sur Remus ! »
Interloqué mais faisant confiance à Miguel, Angelo lui obéit et Miguel les mena au galop à travers les ruelles de Rome. Ils franchirent les murs d’enceinte de la ville et arrivèrent sur une route qui partait dans la campagne. Miguel jeta un coup d’œil inquiet vers la porte de Rome avant de descendre de cheval. Angelo l’imita et Miguel se tourna vers lui, l’air mortellement sérieux.
« Tu as été imprudent.
- Comment ?
- A la soirée des Orsini, tu as eu la langue trop pendue et Cesare ne peut pas le laisser passer. Tu es devenu dangereux.
- Et Cesare t’a ordonné de m’assassiner, c’est bien ça ? »
Miguel dévisagea longuement Angelo, avant d’avoir son petit sourire moqueur habituel. Puis il déchargea un sac volumineux en toile de son cheval pour l’accrocher à la selle de Remus. Il batailla un moment avec les lanières avant de sourire à nouveau à Angelo.
« Au moins, tu n’es plus aussi naïf que la première fois qu’on s’est rencontré. » Il eut à nouveau son air sérieux et désigna le bagage. « J’ai mis tes affaires les plus importantes dans ce sac. Tu as tes livres et tes outils, quelques vêtements et de l’argent.
- Mais…
- Tu devrais avoir jusqu’à la nuit avant qu’on ne découvre ta fuite.
- Miguel, qu’est-ce que tu fais ? »
Miguel releva la tête et regarda Angelo droit dans les yeux. Le florentin était sidéré. Miguel devait le tuer, alors qu’est-ce qu’il fabriquait ? Angelo n’avait pas peur de Miguel, même s’il savait que Cesare lui avait donné l’ordre de le tuer.
« Je te sauve la vie.
- Pourquoi ? »
Miguel eut un geste de la main pour chasser la question d’Angelo puis il attrapa les avant-bras du florentin et le tourna vers lui.
« Ecoute-moi bien. Tu vas aller te réfugier à Milan, d’accord ? Tu seras en plein territoire Sforza, Cesare ne pourra rien te faire là-bas, tu y seras intouchable. Tu trouveras sans trop de difficulté du travail.
- Tu es sûr de toi ?
- Tu te feras tuer si tu restes à Rome, il faut que tu partes. Milan est assez loin et c’est une assez grande ville pour que tu puisses disparaître. Et, surtout, reste loin de toute politique. Maintenant, en selle. »
D’un geste ample, Miguel monta sur son cheval et aida Angelo à faire de même sur Remus. Ils restèrent un temps à se regarder puis Angelo toussota, gêné.
« Tu ne risques pas d’avoir des problèmes avec Cesare, pour m’avoir laissé m’enfuir ?
- Ne t’inquiète pas pour ça, sourit Miguel. Je me débrouillerai. Tu dois partir, maintenant. »
Angelo hocha la tête pour se tourna pour regarder Rome une dernière fois. La ville allait lui manquer, ses amis allaient lui manquer mais il devait partir. Miguel se tenait à ses côtés, le visage sombre, et Angelo sentit son cœur se serrer un peu à l’idée de ne plus le revoir.
« Merci Miguel.
- Tu n’as pas à me remercier. Prends soin de toi.
- Je le ferais. Toi aussi, prends soin de toi, mon ami. »
Soudain, Miguel se pencha vers Angelo et attira l’italien vers lui en l’attrapant par le col de son vêtement. Puis, de manière tout aussi inattendue, il l’embrassa sur les lèvres, d’un baiser brutal, passionné et presque désespéré. Il le relâcha et Angelo put voir de la douleur dans les yeux noirs de Miguel.
« Je…
- Pars maintenant. »
Miguel se pencha et frappa la croupe de Remus pour forcer le cheval à partir. Angelo jeta un dernier regard en arrière, emportant avec lui le sourire triste de Miguel. Il se toucha les lèvres, sur lesquelles s’attardait la sensation du baiser, avant de prendre les rênes et de lancer Remus au galop. L’espagnol resta droit sur son cheval, contemplant Angelo jusqu’à ce que ce dernier disparaisse de son champ de vision.
« Adieu, Angelo. »