TGIO (2)

Dec 12, 2015 18:33

C'est presque ridicule deux semaines après, mais je fais le récap' du NaNo, histoire de tourner la page convenablement.

Le NaNo de cette année a été un peu plus compliqué que les autres. Ca se voit d'ailleurs sur les graphiques. J'ai été la première surprise quand j'ai commencé à refaire mon retard.





Je planchais sur La fée barbue. J'espérais aussi faire un peu de fanfic, mais ça, pour le coup, ça a raté. C'était la première fois que j'écrivais uniquement une histoire originale, je ne pensais y arriver. Ceci dit, l'histoire est très loin d'être terminée, je compte m'y remettre bientôt (même si je pense que ce sera impossible maintenant que j'attaque les corrections du prochain chapitre du JTD), au moins pour le Camp NaNo.
Merci d'ailleurs pour vos encouragements durant ce mois, autant sur l'histoire en elle-même que sur le fait de continuer! ♥

S'il fallait prendre les extraits dans l'ordre de l'histoire, vous auriez d'abord Nina qui découvre que l'homme qu'elle a en face d'elle est bien une fée, qui en plus pille son frigo et n'a pas la moindre notion de respect de la vie privée, et qui après lui avoir dit des horreurs, a le culot de venir l'attendre à la sortie de son travail. Quelques temps après (mois, semaines, c'est encore à fixer), Nina et Rash ont une discussion sur le travail de la fée après le retour de Rash à Féerie pour la journée.

L'extrait des 50k, qui suit, est situé encore un peu plus loin dans le temps.

[Contexte]
Contre son gré, et un peu beaucoup à l'initiative de Rash, Nina s'est retrouvée volontaire désignée d'office pour l'organisation d'une soirée cruciale pour l'image de la boîte. Contre toute attente, après l'enfer que ça a été à organiser, la soirée est un succès. Même Rash, très sage, a été obligé de le reconnaître. Nina, déterminée à profiter du champagne et de la soirée, a rejoint Nour, une collègue qu'elle a appris à apprécier, pour discuter.


Ca a beau faire quinze jours, l'extrait est à peine relu, pas corrigé. Donc, même avertissement qu'à chaque fois sur les fautes, les répétitions etc...

Extrait:

[Extrait]*

- Qu’est-ce qui se passe entre vous ?

En train de boire, je m’étranglai à moitié et empêchai de justesse ma flûte à champagne de me glisser des mains. Une violente quinte de toux me laissa à bout de souffle et rougeoyante.

Surprise (même si en voie de trépas), je me tournai avec prudence vers Nour. La panique m’étreignit. On parlait de qui là ? D’Apollon ? C’était si évident ? Parce que bien que je ne puisse pas vraiment définir ce qui se passait entre nous, je devais reconnaître que les choses commençaient à bouger. Même Rash en convenait.

Mais pas de là à ce que ça puisse être remarqué…

Le regard de ma collègue dériva vers la galerie où les convives se baladaient d’œuvres en œuvres. Elle l’avait vu ? C’était pour ça qu’elle m’en parlait ? Parce qu’Apollon ne devait pas être là. C’était ce que Mathilde m’avait affirmé avant d'ajouter qu'elle non plus ne pourrait sûrement pas se déplacer. Lui avait plus tard tenu à nuancer son propos en promettant qu’il essaierait de faire un saut mais…

Un faible soupir m’échappa. J’avais été déçue en l’apprenant, bien entendu. Mais une infime partie de moi en avait presque été soulagée. Ce soir, c’était ma carrière qui se jouait. Apollon n’aurait pas pu occuper toutes mes pensées. En tous cas, pas de la façon dont le plan de Rash le prévoyait.

Faisant à mon tour face à la foule, je suivis son regard et découvris toutefois qu’il n’était pas concerné. Le soulagement fut de très courte durée.

Nour avait reporté son attention sur une fée.

J’aurais dû lui éclater de rire au nez. J’étais bien partie pour (je commençai à peine à entrevoir ce qu’elle s’imaginait). Mais je ne l’ai pas fait.
Pourquoi ? Elle ne pouvait que plaisanter, évidemment. Mais à l’effort évident qu’elle dut faire pour détourner ses yeux de lui, j’ai compris que blague ou pas, ma réponse l’intéresserait réellement. Je ne voulais pas prendre le risque de la blesser.

Je voyais bien la méprise. Rash et moi passions notre temps ensemble. Bien obligés.

Nous nous entendions bien. Vu comme les choses avaient commencé, c’était un petit miracle, c’est vrai. Chacun avait fini par y mettre du sien. Mais des sentiments, entre nous, il n’y en avait pas. Pas ceux-là en tous cas.

Ses joues légèrement empourprées me confirmèrent quelque chose que j’avais pressenti. Aussi me suis-je empressée de lui répondre.

- Entre Rash et moi ? ai-je répondu, avec une grimace. Absolument rien, crois-moi !

Elle m’adressa un regard surpris.

- Pourquoi ?

Sa question me dérouta. Pourquoi il n’y avait rien entre Rash et moi ? Ça se voyait tout simplement qu’elle ne le connaissait pas.

- Il est méchant, ai-je expliqué.

Elle partit dans un éclat de rire sincère, ne me croyant visiblement pas.

- Je t’assure, c’est vrai, ai-je repris un peu vexée. Il l’est, crois-moi. Rash est loin d’être facile à vivre, il a tendance à vouloir tout régenter. Et il est sans pitié.

Nour jeta à nouveau un regard en direction de Rash, un sourire aux lèvres. Elle ne me croyait pas. Pourtant, c’était l’exacte vérité. Ceci dit, la fée trompait bien son monde. Il avait réussi à se mettre presque tout mon entourage dans sa poche. Il n’y avait guère que Mathilde et Apollon pour éprouver à son égard une saine méfiance.

- Mais vous êtes tellement proches ! reprit-elle, une note d’incompréhension dans la voix. Ce n’est pas donné à tout le monde de partager ce genre de complicité.

La remarque me frappa de plein fouet. C’était l’impression qu’on donnait ? A conspirer dans le dos de tout le monde, je voyais bien ce qui pouvait les tromper.

- Pas tant que ça, ai-je marmonné. C’est juste que… On se connaît depuis longtemps, ai-je menti, reprenant l’alibi que nous avions élaboré, avant d’opter à nouveau pour la vérité. Et… Disons qu’il a un don pour m’extorquer tous mes petits secrets.

Un faible sourire aux lèvres, elle observa distraitement le ballet des bulles de champagne dans sa coupe.

- Ça doit être génial, finit-elle par soupirer.

Un reniflement sceptique m’échappa. Etonnée, elle releva la tête vers moi, ne comprenant visiblement pas ma réaction.

- Ça veut dire qu’avec lui, m’expliqua-t-elle, tu peux juste être toi.

Je n’avais jamais vu les choses comme ça. Que Rash sache tout de moi, principalement ce que j’aurais voulu cacher, changeait la donne, bien évidemment. Faire semblant n’aurait été qu’une perte de temps. Mais c’était également pour lui un excellent moyen de me faire chanter. Il ne s’en était d’ailleurs pas privé.

Je me tournai à mon tour vers Rash, en train de faire honneur au buffet.

Je ne l’avais jamais considéré, comme ça. C’est vrai qu’il n'était pas mal, pour une fée. C’est vrai aussi que ce soir, il avait fait l’effort notable d’être habillé, disons, plus sobrement. Chaussures cirées, veste sombre sur mesure, chemise claire et… un jean. Le premier et sûrement le dernier. Inattendu mais chic, même sur lui.

Oui, il était charmant, peut-être plus que le reste du temps. Mais c’était une fée. Et on adorait se détester.

Ce n’était qu’une fée.

- Il n’y a rien entre lui et moi, et il ne se passera jamais rien, je te le promets. On est juste amis et… De toute façon, je ne lui plais absolument pas, ai-je ajouté avec un sourire alors qu’elle allait protester. Il ne manque pas une occasion de me le rappeler !

C’était la stricte vérité. Il s’était fait un devoir et un plaisir de critiquer le moindre de mes choix en matière de vêtements, de coiffure et de maquillage. Certes dans le cadre du plan et pour arriver à un meilleur résultat (il n’y avait guère que ce soir qu’il avait dû avoir pitié de moi, ne se fendant d'aucun commentaire). Mais mon ego meurtri pouvait en attester.

- On n’a pas ces rapports-là. Dieu merci, ai-je grimacé.

Nour éclata de rire, presque soulagée.

- Ce n’est pas le Prince Charmant, ai-je soupiré, amusée.

Rash lui-même l’avait affirmé. Et il disait vrai. Il était loin d'être parfait. Il n'était qu'une fée.

- Il t’intéresse ? ai-je repris d’une voix badine, portant la flûte à mes lèvres.

Sa gêne était adorable et fut la plus éloquente des réponses. Nour n’avait pas choisi la facilité, mais pourquoi pas ? Qui j’étais au fond pour essayer de la décourager ?

- Il m’intrigue, rectifia-t-elle toutefois. Tu crois que tu pourrais m’en dire un peu plus à son sujet ?

Un sourire ravi étira mes lèvres. Des détails sur Rash ? Sur sa déroutante personnalité ? J’allais adorer.

[…]

Poussant la porte des toilettes, je découvris que Rash était là, adossé contre le mur. M’apercevant, il se redressa, l’air grave, et mit les mains dans ses poches. Il m’attendait ?

- Tout va bien ? ai-je demandé soudainement inquiète. Oh mon dieu, il s’est passé quelque chose ?

J’avais attendu que la soirée soit parfaitement lancée pour m’éclipser un instant. Le champagne était délicieux et à force de trinquer avec les uns et les autres (j’aurais sûrement dû m’en inquiéter, mais j’avais perdu le compte) à la réussite de ce vernissage, ma vessie avait fini par se rappeler à mon bon souvenir.

Je n’étais pas restée aux toilettes aussi longtemps que ça. Si un drame s’était produit, c’est qu’il l’avait provoqué. Il n’avait pas pu s’en empêcher. Quand les choses se passaient bien, il éprouvait le besoin viscéral de tout faire foirer.

Son froncement de sourcils contrariés n’a pas été franchement pour me rassurer.

- Il y a une fille qui passe son temps à m’appeler Eliott.

Le soulagement et ma légère ivresse me firent un bref instant tituber sur mes talons. Rester impassible m’a vraiment coûté. Nour n’avait pas perdu de temps. Je dus me retenir de pouffer. Il fallait absolument faire comme si de rien n’était.

- Ah bon ? ai-je dit, feignant la surprise.

- Et, évidemment, tu n’as rien à voir là-dedans ? rétorqua-t-il d’un air entendu.

La main sur la poitrine, je pris mon air le plus choqué possible.

- Bien sûr que non ! me suis-je écriée.

- Nina, fit-il consterné. Elle ne me parle que de champignons !

Autant dire ma signature. Ok, là, j’étais démasquée. C’en était trop pour moi. Un ricanement moqueur m’a échappé.

J’avoue, quand Nour m’avait demandé des détails sur Rash, j’avais laissé mon imagination parler. Ceci dit, et il pouvait continuer à nier, la partie champignon était teintée de réalité, j’en étais persuadée.

- Oh, ça va, Eliott ! ai-je souri. Ne le prends pas mal, s’il te plaît !

Autant dire que c’est exactement ce qu’il a fait. Il s’est paré de sa plus belle expression renfrognée.

- Pourquoi tu lui as dit ça ? Pourquoi tu lui as parlé de moi ?

D’un geste de la main, je stoppai sa litanie de reproches.

- C’est elle qui me l’a demandé, ai-je expliqué, faisait le choix de la vérité. Tu lui as tapé dans l’œil, je crois.

A sa tête, je devinai facilement que c’était loin de lui faire plaisir. Ça me surprenait autant que lui en vérité.

- Bourreau des cœurs, me suis-je moquée, avant de pouffer.

Bien entendu, ça ne lui a pas plu. Pour désamorcer la situation autant que pour éviter qu’il ne gâche cette belle soirée, je l’ai attrapé par le bras pour le faire avancer. Cette expo était mon idée, je ne pouvais pas rester à côté des toilettes à me faire engueuler par une fée victime de son succès.

- Crois-moi, ai-je soupiré alors qu’il protestait, j’ai essayé de lui parler de ta vraie personnalité.

Il m’adressa un regard intéressé, un sourcil haussé.

- Tu lui as dit que j’étais méchant ? demanda-t-il.

Je ne sais pas s’il espérait que je l’aie bel et bien fait, ou s’il gardait espoir que ça puisse la dissuader lorsqu’elle l’apprendrait.
Je fus contrainte de réduire ses espoirs à néant. Je l’avais fait. Au premier degré. Et rien n’y avait fait. Il paraît que les mauvais garçons ont toujours du succès, visiblement chez les humains comme chez les fées.

Quand Rash le réalisa, un juron lui échappa. Je le relâchai aussitôt et lui donnai un coup sur le bras, un sourire mi-amusé, mi-horrifié aux lèvres. Nous n’étions pas à l’appartement, il y avait du monde tout autour, et un certain standing à respecter.

- Ça t’apprendra à être aussi élégant, me suis-je moquée.

Il grimaça avant de se détourner. Nous étions de retour au cœur de la galerie. La foule, plus compacte, nous força à nous rapprocher. A le voir regarder tout autour de lui, je pensai que Rash essayait de repérer Nour, pour mieux pouvoir l’éviter. Mais lorsqu’il tendit le bras, je réalisai que c’était un des serveurs qu’il avait localisé. Il prit deux coupes, et m’en tendit une, dont je m’emparai volontiers.

Ce n’était pas raisonnable, mais le plus gros de la soirée était passé. Tout le monde ou presque était venu, les discours s’étaient bien passés, je n’avais finalement pas massacré le mien, il y avait encore à boire et à manger, les couche-tôts avaient même commencé à s'éclipser. Honnêtement, cette flûte de champagne (comme les autres), je l’avais méritée.

- Imagine un peu qu’elle sache que tu sois une fée, ai-je repris avec un sourire. Ou qu’elle puisse faire appel à Lucky Charm ! Je crois que je sais quel vœu elle voudrait voir exaucer...

Rash grimaça avant de prendre une gorgée de champagne et de soupirer.

- Crois-moi, je connais certaines fées qui seraient ravis de l’exaucer !

Ça, pour le coup, je le croyais volontiers. A travailler comme il le faisait, Rash comptait beaucoup plus d’ennemis que d’amis à Féérie.

- Mais tu ne lui as pas parlé de Lucky Charm, pas vrai ? demanda-t-il, une note de menace dans la voix.

Les premiers temps de notre cohabitation, j’aurais pu être impressionnée par sa voix grondante. Et j’aurais, sans hésiter, contre-attaqué. Je l’aurais fait marcher, en affirmant que je l’avais fait, quitte à tout envenimer. Je l’aurais peut-être même vraiment fait.

Aujourd’hui, ce n’était plus le cas. Je savais comment Rash fonctionnait.

- Ce serait cool, ai-je expliqué, portant la coupe à mes lèvres. Nour est très gentille et vous…

Le regard qu’il m’adressa me cloua le bec. Je pinçai les lèvres pour retenir un sourire. Avec le temps, j’avais trouvé d’autres manières de l’embêter.

La fée n’avait pas tort ceci dit. Ils n’iraient pas ensemble. Nour était justement trop douce, trop gentille, et Rash trop… trop lui en vérité. Mais s’il sortait avec elle, de son plein gré ou contraint et forcé par un vœu, ça voulait dire qu’il resterait.

C’est idiot, parce que je sais que ça va arriver depuis le début et que je l’ai très longuement souhaité, rêvant des jours durant du moment où il partirait rejoindre une bonne fois pour toute Féérie. Mais maintenant, quand j’y pensais, comme là tout de suite en formulant cette idée, je n’étais plus si enthousiasmée.

Ma gorge s’est serrée et j’ai vidé le reste de ma coupe pour tenter de la dénouer.

Penser au départ de Rash m’attristait, pour de vrai. Il fallait pourtant que je m’y prépare, ça s’approchait. Son plan arriverait bientôt à sa fin, avec étonnamment un bon taux de succès. Ce qui signifiait que son temps ici, avec moi, était presque terminé.

Fermant les yeux et inspirant profondément, je m’efforçai de me reprendre et de refouler ça. Ce n’était pas le moment d’y penser. Nous passions une bonne soirée.

- A quoi tu penses ?

La voix de Rash, même basse, me fit tressaillir. Relevant la tête, je découvris qu’il m’observait, intrigué. Mon trouble n’avait pas dû lui échapper. Me reprenant, je fis l’effort de sourire.

- Sois gentil avec Nour ! l’ai-je faussement grondé, agitant ma coupe vide devant moi. Rash, vraiment ! Pour une raison étrange, tu lui plais et… C’est sûrement maladroit mais elle essaie. Ce n’est pas facile d’oser dans ces cas là et de faire le premier pas.

J’étais plutôt bien placée pour le savoir. Avec Apollon, j’étais passée par là, et plusieurs fois. En se mettant à nu, on avait toutes les chances d’être blessé. Rash, aux premières loges tout ce temps là, aussi le savait.

- Surtout qu’elle n’a pas la chance d’avoir à ses côtés l’élite du monde féérique pour l’aider, ai-je ajouté sur le ton de la plaisanterie, avec un regard entendu.

Là, pour le coup, je le charriais. Et Rash allait sûrement sauter sur l’occasion pour riposter.

Sauf qu’il ne l’a pas fait.

Il s’est contenté de me dévisager, la tête légèrement penchée, avant de sourire et de vider sa coupe de champagne à son tour.

Qu’il m'épargne m’a totalement déroutée.

Au moins autant que le fait qu’il se mette doucement à soupirer :

- Comme tu voudras.

La méfiance me fit reculer d’un pas. Il acceptait de faire ce que je lui demandais, sans rechigner, sans discuter, sans m’insulter ? Alors que je m’étais moquée de lui la seconde d’avant ? Ça cachait quelque chose, forcément.

Je restai quelques secondes à le scruter, à l’affût d’un changement dans son expression, d’un indice m’indiquant ce qu’il avait réellement en tête à cet instant. S’en apercevant, l’amusement de la fée barbue ne fut que redoublé.

Il était sincère ? Rien dans son visage ne m’indiquait qu’il se foutait de moi. Une lueur amusée brillait dans son regard, mais différente de celle que j’y trouvais d’habitude quand il me faisait marcher. A moins que ce ne soit un nouveau truc qu’il avait trouvé. Avec le temps, lui aussi avait peut-être eu à se diversifier.

- Je l’éviterai, mais avec gentillesse, finit-il par déclarer.

Ce n’était pas ce que je lui avais demandé, et l’espace d’un instant, me mettant à la place de Nour, j’en fus légèrement peinée, mais une partie de moi en était satisfaite. Et ça, pour le coup, je ne voulais pas lui laisser l’occasion de le réaliser.

- Le champagne, c’est terminé pour toi, ai-je dit, lui prenant sa coupe des mains.

Parce qu’il n’y avait que l’alcool et l’ivresse pour expliquer tout ça. Loin de se vexer, Rash m’adressa un regard entendu, me faisant clairement comprendre que j’étais mal placée pour parler, avant de se mettre à rire. De ce rire sincère que j’avais fini par découvrir et apprécier.

*

nano, extrait

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