Quelle école de magie pour l'Afrique ? (1)

Mar 05, 2016 10:42

Vous me pardonnerez j'espère pour ce titre, je manque d'inspiration

Dans le cadre du Jour de Célébration d’Harry Potter au parc d’attraction HP d’Orlando (USA) le 29 janvier, et dans le contexte d’un monde HP en expansion « canonique » avec la pièce de théâtre Cursed Child et la prochaine sortie du film Animaux Magiques et comment s’en protéger , JKR a fait via Pottermore plusieurs ajouts à son monde. Et plus particulièrement, elle a donné de nouvelles informations sur les écoles de magie du monde.
Ces informations peuvent se résumer à ceci : il y a 11 écoles de magie de renommées internationales. Il existe une carte qui donne une vague localisation de 7 d’entre elles, les 3 Européennes que nous connaissons déjà (Poudlard, Beauxbâtons et Durmstrang), plus 4 que nous découvrons :
  • L’école Ilvermorny, située en Amérique du Nord (à l’Est des Etats-Unis). Peu d’informations dessus pour le moment (« bientôt », s’il faut en croire Pottermore), mais on sait qu’outre Pottermore, le film Animaux Magiques devrait nous en apprendre plus
  • L’école  Mahoutokoro au Japon (lien en anglais)
  • L’école Castelobruxo au Brésil (lien en anglais)
  • L’école Uagadou en Afrique (lien en anglais)
L’information a été largement relayée par la presse, et la twittosphère s’en est emparée sous la forme d’un micro-scandale à base de « l’Afrique n’est pas un pays ». Quelle a été la mesure de cette réaction twitter, je l’ignore, mais cela a entraîné deux choses :
  • Rowling a répondu à ceux qui s’estimaient déçus, elle a précisé que l’école Uagadou est située en Ouganda, et qu’effectivement Pottermore devrait préciser. C’est désormais chose faite sur Pottermore (lien en anglais)
  • Le Washington Post a fait un article défendant la formulation initiale.
Vous pouvez lire l’article du WP en entier et en version originale en cliquant sur ce lien, mais pour ceux qui ne lisent pas l’anglais et/ou ne veulent pas s’embêter, voici un résumé de leur argumentation :
[un résumé de leur argumentation]Après un résumé de la controverse tel que je l’ai indiqué ci-dessus, l’article dit qu’une école de magie pourrait justement préférer être reconnue comme école africaine plutôt qu’ougandaise (ou de tout autre pays, d’ailleurs), et que cette idée a un fondement historique.
S’ensuit un exposé historique qui explique que, jusqu’à la colonisation, le continent africain n’avait pas vraiment d’Etats organisés. En Europe (et au Japon), une population nombreuse et des ressources (plus ou moins) rares ont amené les Etats à se battre entre eux et à s’organiser. En Afrique en revanche, s’il y avait des Etats, ils étaient peu nombreux, assez épars, et moins organisés.
Il faut ajouter à cette réalité le poids de l’esclavage et de la colonisation. En effet, la traite des noirs a dépeuplé massivement certaines régions et déséquilibré des sociétés. De plus, les régions qui abritaient des Etats organisés ont statistiquement davantage souffert de la colonisation que les autres : la population étant nombreuse dans ces régions, elle a été exploitée par les colons qui se sont appuyés sur les systèmes existants.
Donc, s’il y a une école de magie en Afrique, elle a été créée et a existé en-dehors des Etats. Contrairement à Poudlard : malgré les guerres entre l’Ecosse et l’Angleterre, l’Etat était fort et l’est resté sur des centaines d’années. Cet Etat fort a fait un Ministère de la Magie à peu près compétent qui a des relations avec Poudlard - relations difficiles, certes, parfois, mais relations tout de même, et une certaine mainmise de l’un sur l’autre.
En revanche, Uagadou serait beaucoup, beaucoup plus vieux que l’Ouganda. Et, étant donné la faiblesse des Etats pré-colonisation, l’école se serait appuyée davantage sur des savoirs magiques locaux plutôt que nationaux, avec des ramifications ethniques qui peuvent aller bien plus loin que les frontières de l’Ouganda. Ces connections pourraient continuer d’exister après la création de l’Ouganda, et ferait de Uagadou une école bien plus indépendante de l’Ouganda que Poudlard ne l’est du Ministère de la Magie anglais.
La question est donc, à l’indépendance, est-ce que l’école aurait voulu s’associer avec un nouvel Etat, légitime uniquement parce qu’il abrite l’école dans son territoire ? Ou bien a-t-elle voulu se lier à une sorte de mouvement panafricain sorcier et se réclamer, donc, du continent entier ? La deuxième solution semble assez logique et défendable.


Jusque là, je n’étais pas du tout au courant de ces annonces de Rowling, des nouvelles écoles, ou même du scandale sur twitter. Mais il se trouve que Tallia, qui me connait bien, a partagé sur mon mur Facebook l’article du WP, me demandant mon avis et mon analyse. Ma lecture rapide s’est transformé en relecture, mes trois idées en 2000 mots, et du mail de réponse que je lui ai fait j’ai décidé de tirer cet article.

[Avant-propos]Avant-propos
Pour ceux qui ne me connaissent pas, une petite explication/présentation. Je suis Française, j’ai une vingtaine d’années, et je suis fan d’Harry Potter depuis mes onze ans (qui commencent à dater). Fille de coopérant, j’ai également grandi dans différents pays d’Afrique, pendant plusieurs années à chaque fois, et c’est sur la base de cette double connaissance que Tallia voulait mon analyse de l’article du WP.
Je ne suis ni sociologue, ni ethnologue, ni même historienne. J’ai une bonne formation générale et une passion pour l’histoire, mais je ne suis pas et ne prétend pas être une experte de l’Afrique, dans sa totalité ou même dans les pays que j’ai habité. Je ne suis pas non plus native d’un pays africain, j’ai été éduquée à l’occidentale et ai fait mes études en lycée français puis en France pour les études supérieures.
Pour toutes ces raisons, l’opinion que je présente dans la suite ne se veut absolument pas exhaustive. Elle est basée sur mes observations personnelles, des ressentis, et ce que je sais et ai appris sur le continent africain. Ces connaissances sont plus grandes que pour un Français « moyen » qui n’aurait jamais mis les pieds en Afrique (subsaharienne), mais elles sont nécessairement lacunaires. J’ai approfondi et détaillé mon mail d’origine en le transposant, mais cela reste un exposé rapide, plutôt destiné à des gens qui ne connaissent pas ou mal le continent. Si des Africains et/ou des experts me lisent, ils auront sans doute beaucoup de choses à nuancer et à préciser - j’espère pas trop à rectifier.
Vous noterez également que je reste concentrée sur deux régions (l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est), ce qui revient à ignorer l’Afrique du Nord, l’Afrique Centrale et l’Afrique Australe, pour parler uniquement des grandes régions. Il y a encore au sein de ces sous-ensembles une multitude de diversités, de réalités et d’histoires, et j’en suis bien consciente. J’ai fait ces choix là aussi pour des raisons de rapidité et de soutien de mon propos d’une part, et d’autre part parce que ce sont les deux régions que je connais le mieux, pour y avoir habité.

Par ailleurs, au niveau de Rowling. Je l’ai dit, je suis une fan de ses romans et de son univers depuis bien longtemps. Je lui serai éternellement reconnaissante pour cet univers avec lequel j’ai grandi, pour les rêveries immenses qu’il (l’univers) a entraîné, et pour le monde que cela m’a ouvert : celui de la fanfic. Je lui en suis d’autant plus reconnaissante que c’est par la fanfic que j’ai rencontré certains de mes meilleurs amis, d’une part, et d’autre part parce qu’elle a su, elle a eu l’intelligence et le doigté de soutenir la fanfiction et de trouver que c’était formidable, tous ces gens qui écrivaient sur son œuvre, sur ses persos, dans son monde.
Ceci étant posé, il y a également de grosses lacunes, dans son monde. Ce qui en fait bien sûr tout l’intérêt pour un/e auteur/e de fanfic, on est bien d’accord : se glisser dans ce qui n’a pas été écrit, pas été dit, tout est là. Et ces lacunes sont relativement justifiées dans les romans tels qu’ils sont écrits : tout est raconté du point de vue d’Harry, qui n’est pas forcément intéressé par l’histoire du monde sorcier, son fonctionnement administratif, ou ses nuances au niveau mondial. Soit. On peut du coup pardonner un manque de détail, une réflexion qui n’a pas forcément été poussée jusqu’au bout (allez, il y a combien d’élèves, à Poudlard, en vrai ?), quelques imprécisions. Après tout, on lit pour l’intrigue.
En revanche, dès qu’on sort des romans (comme c’est le cas avec Pottermore), ça devient plus gênant. Il y a des critiques qui sont faites sur les manques du roman, et ils ont leur légitimité, mais on ne peut pas non plus reprocher à Rowling de n’avoir pas anticipé le succès planétaire de son histoire et la passion des fans à creuser et retenir tellement de détails qu’ils ont bien fini par trouver ce qui ne collait pas. Mais à partir du moment où elle essaie de justifier ces manquements, d’étoffer son monde… Là en revanche il devrait y avoir une réflexion plus poussée, des recherches si nécessaire. Et ça manque sérieusement à plusieurs niveaux sur Pottermore. Je ne reviendrai pas sur la maison Serpentard (un autre article un autre jour, peut-être), mais je vais donc m’attarder sur cette histoire d’école africaine et le nombre de trucs qui ne collent pas.


Introduction
Je l’ai dit, cet article vient au départ d’un mail envoyé à Tallia, qui contenait un certain nombre de réflexion pas forcément organisées… Ou plutôt, des idées « en escargot », comme je dis : de la base de mon raisonnement (qui peut se résumer à « une école millénaire ne peut pas être panafricaine »), je suis passée à plusieurs autres choses, toujours en revenant là-dessus et en approfondissant à chaque fois. C’est très bien pour une discussion, moins pour un exposé.
Aussi, vous me pardonnerez, mes antécédents préparationnaires m’ont rattrapée, et voici un plan avec une problématique et trois parties.
Je vais donc chercher à montrer pourquoi il est impossible d’avoir une école qui est à la fois en Ouganda, millénaire et « panafricaine ». Elle peut avoir une, voire deux de ces caractéristiques, mais pas les trois. Pour se faire, je vais d’abord brosser un panorama de l’histoire et de l’organisation de l’Afrique. Ensuite j’expliciterai les raisons pour lesquelles Uagadou n’a aucune chance, aucune raison d’exister ou de fonctionner de la manière dont Rowling l’a décrite. Et enfin, je présenterai quelques options qu’elle aurait pu choisir et qui auraient mieux fonctionné, et donner ainsi mes "conseils" à quiconque voudrait écrire cette école de magie en Afrique.

[I L’Afrique est un continent]I L’Afrique est un continent
L’Afrique est un continent. Immense. Il représente 20% des terres émergées sur le globe. J’insiste parce qu’on a parfois un peu tendance à l’oublier. Sa superficie est trois fois supérieure à celle de l’Europe. Les généralités que je vais faire sont donc assez grossières, mais admettons.

A l’époque antique, l’Afrique du Nord est l’un des berceaux de la civilisation occidentale, avec l’Egypte qui domine pendant des centaines d’années le delta du Nil et le sud de la Méditerranée. Plusieurs explorations sont menées vers le sud, pour trouver les sources du Nil, sans que jamais le lac Victoria ne soit atteint. En revanche, certaines peuplades noires vivant le long du Nil sont asservies par les Egyptiens avec plus ou moins de succès.
Le déclin de l’Egypte fait décliner son emprise sur l’Afrique sub-saharienne, mais certaines influences semblent avoir subsisté. Par ailleurs, des villes-Etats se développent sur les bords de la Méditerranée (Carthage), tandis que le sud du Sahara reste largement méconnu par les Européens - et nos livres d’histoire à tous.
Pourtant, il y a des peuples qui vivent - et se développent. Dans les zones du Sahel (la savane au sud du Sahara) des royaumes se créent, avec une caste dominante, et ses royaumes prospèrent - entre autre grâce aux échanges avec les villes méditerranéennes, permises par les caravanes de dromadaires qui traversent le Sahara. A l’Est, en Ethiopie, il y a un royaume qui, s’il va changer de noms et de mains plusieurs fois au cours de l’histoire, reste une réalité jusqu’au XX° siècle, et est singulier parce que c’est un royaume chrétien dans une région plutôt musulmane - ce qui en fera une source de rêveries pleines d’or pour certains explorateurs (et rois) européens entre les XV° et XVII° siècles. (1)
La conquête arabe de l’Afrique du Nord au début du Moyen-Age introduit l’Islam sur le continent. Le Royaume du Ghana, à l’époque très prospère, voit arriver de nombreux marchands musulmans et l’élite se convertit peu à peu. Par ailleurs, certains peuples berbères fuyant l’islamisation et le pouvoir des « arabes » traversent le Sahara et s’installent au nord du Sahel (Mali, Niger actuels). A l’Est, les musulmans installent quelques comptoirs le long des côtes, pour commercer avec l’Arabie.
Plus au sud, il y a un grand royaume qui se développe pendant quelques siècles au niveau du delta du Niger (Nigéria actuel). Et de l’autre côté de la forêt équatoriale, dans l’actuel Mozambique et Zimbabwé, les bantous créent un grand empire puissant, basé sur l’or, présent en quantités dans la région.

Ces différentes sociétés, ces différents royaumes, existent selon un certain nombre de règles et de codes. Les populations sont organisées en ethnies, en clans, en familles, toutes n’étant pas égales entre elles. Il y a également un système de « castes » liées aux métiers. Les relations entre les différentes castes et différentes ethnies sont bien souvent codifiées.
Les ethnies dominantes asservissent les autres ethnies qui vivent sur le même territoire, les vendent comme esclaves et les font travailler pour eux. Les mariages inter-ethnies sont également codifiés, certaines ethnies sont complètement fermées à tout mariage à l’extérieur, d’autres au contraire interdisent d’épouser un membre de son clan. Souvent, les codes varient pour les hommes et pour les femmes. Il y a aussi des notions d’ethnies « sœurs », avec lesquelles une union peut être autorisée, tandis qu’elle sera interdite avec d’autres ethnies.
Je ne m’étends pas trop là-dessus, une fois de plus je ne suis pas ethnologue… Mais ces relations entre ethnies sont fascinantes - et complexes. Je soupçonne personnellement que ces « ethnies sœurs » sont en fait la même, que le temps et l’éloignement a fait évoluer dans deux directions différentes.
Chaque ethnie a sa langue, ses traditions, et son ensemble de croyances. Bien sûr, il y a des points communs parfois, entre des ethnies qui ont la même origine, ou entre ethnies qui partagent un même territoire. Les ethnies commerçantes, souvent, on servi de facteur rassembleur, parfois sur des territoires assez grands, transmettant des traditions apprises d’un côté à l’autre. Ainsi, le développement de la langue swahili en Afrique de l’Est montre l’influence de la langue arabe (et, avec elle, de l’islam), son développement dans la sous-région, et la quantité et la variété des échanges commerciaux le long de la Vallée du Rift. Cela montre aussi quelles ethnies avaient besoin de parler le swahili et l’ont intégré, ou y ont apporté leurs touches, et les ethnies qui au contraire vivaient/vivent en autarcie (les Masaï), parmi lesquels personne ne parlait le swahili. (2)

La traite des esclaves, puis la colonisation, ont très bien su s’appuyer sur ces différences entre ethnies. Les marchands d’esclaves (arabes ou européens) traitaient avec les ethnies dominantes, qui leur vendaient les populations qu’ils avaient asservies ou battues au combat. Avec le développement massif de la traite océanique au XVI° siècle, les royaumes et les peuples de l’intérieur des terres sont saignés à l’avantage des royaumes proches des littoraux, qui sont ceux qui traitent avec les Européens.
A la fin du XIX°, les grandes explorations de l’intérieur du continent par les Européens entraînent une colonisation et une évangélisation massive de l’ensemble du continent. La mainmise des Européens est de plus en plus effective au cours des années, et s’appuie sur un ensemble de mécanismes qui varie d’un endroit à l’autre. Bien souvent, les colonisateurs se sont appuyés sur les élites locales et les ethnies dominantes pour assoir leur domination. Quand ce n’était pas possible et que l’ethnie dominante a refusé leur joug, ils se sont au contraire appuyés sur une autre ethnie, agitant les conflits internes pour obtenir ce qu’ils désiraient, tout en permettant à l’ethnie « amie » de régler ses comptes - parfois violemment.
Les colons, forts de leur « mission civilisatrice », déstabilisent complètement l’organisation des sociétés qu’ils ont soumises et, d’ailleurs, ne s’y intéressent absolument pas : ils sont blancs donc supérieurs (c’est la grande époque des théories sur la hiérarchie des races), imposent leurs valeurs, leurs religions, leurs systèmes et répriment très durement tout soulèvement.

La première guerre mondiale marque un changement avec la présence, dans les tranchées, de soldats africains. Les mouvements anti-colonisation se développent entre les deux guerres puis encore plus largement après la deuxième guerre mondiale. Dans le même temps, des élites de ces pays africains, formés en Europe, revendiquent l’égalité et l’indépendance pour leurs pays, leurs peuples.
En 1965, la plupart des pays d’Afrique sont indépendants, même s’il faudra encore attendre plusieurs années pour qu’ils le soient tous. Ces pays africains connaissent depuis une fortune diverse, pris qu’ils furent entre les deux camps de la guerre froide, l’influence souvent encore forte de l’ancienne puissance colonisatrice, les ambitions personnelles et les réalités géopolitiques. Je n’insiste pas trop là-dessus, d’abord ce n’est pas le sujet, ensuite vous êtes a priori plutôt au courant. Au moins dans les grandes lignes.
Je tiens seulement à souligner ceci : l’organisation précoloniale (les ethnies, les familles) n’a pas disparu. Les Etats actuels sont censés être égalitaires et favoriser le mérite, selon les grands principes chers à l’ONU. Aucune constitution ne dit jamais que le président doit être un Bantou ou un Bamiléké ou qu’il ne peut être un Targui. Et de fait, dans les administrations, les écoles, les institutions, aucune discrimination n’est ouvertement faite à l’embauche sur l’ethnie des postulants.
Pour autant, il serait faux, très faux de croire que les ethnies sont un simple reliquat. Les deux réalités coexistent, et pas toujours avec succès. C’est vrai pour les ethnies comme pour le reste. On dit souvent que le Bénin est « 50% musulman, 50% chrétien, et 100% animiste ». Certaines croyances et traditions sont bien implantées et ont survécu à l’islamisation comme aux Pères Blancs. De même, les griots continuent de raconter leurs histoires de père en fils, même si c’est parfois à la lumière du néon plutôt que du feu.
Bien sûr, je schématise. Il y a des nuances en fonction des pays, des peuples, des lieux. Ceux des villes sont généralement moins ouvertement traditionnalistes que ceux des campagnes. La télé, le téléphone portable, sont des vecteurs d’influences qui se développent très vite et ont un impact sur les sociétés africaines.
Toutes ces notions, ce brossage très rapide que je viens de faire de l’histoire et de l’organisation du continent africain est à garder en tête pour la suite. Ils disent presque tout seul pourquoi Uagadou ne peut pas être ce que Rowling en a fait, comme je vais le montrer.


La suite tout de suite !

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