Titre : 52 semaines avant la fin
Chapitre : 12/52
Auteur :
camille_mikoRating : NC-17
Disclaimer : Hormis l'histoire, patamoi.
Fandom : Hawaii Five-0
Pairing : Steve/Danny
Résumé : La semaine suivant la Saint-Valentin, Danny a commencé à recevoir des présents. Sauf qu’il n’a aucune idée de qui les lui offre.
Bêta : Azh
AO3 //
FF.net //
La semaine s’était divinement bien passée. Même si Danny avait été étonné par le cadeau audacieux de son amant, ils en avaient pleinement profité toute la semaine. Rien, pas même la fatigue de leurs trop longues journées ne les avaient empêchés d’utiliser le contenu de la boite.
Ils avaient une vie sexuelle très saine, avant tout cela. Les idées de Steve avaient juste pimenté le tout. C’était à la fois surprenant et délicieux. Il avait l’impression de vivre une lune de miel ou de revenir aux premiers jours de leur liaison.
Avant Steve, il y avait eu d’autres hommes, mais pas régulièrement. Et… Bon, dans les premiers temps de leur relation, il avait eu des courbatures délicieuses. Il n’avait plus l’habitude d’être aussi souvent sexuellement actif. Contrairement à ce que ses sœurs -fichues pestes- avaient raconté dès qu’elles s’étaient rendues compte de ses ankyloses, ce n’était bien plus dû à son manque d’activité sportive, plutôt qu’au type d’activité.
Surtout que contrairement à ce qu’elles pensaient, il n’était pas celui qui systématiquement se retrouvait dessous. Cela faisait parti des choses qui l’avaient étonné au début de leur relation. Il pensait qu’à cause de sa passage dans la Navy -organe machiste s’il en était un- Steve ne voudrait pas entendre parler de changer les rôles.
Et il se trompait. Oh, bien sûr, son amant n’était pas l’homme le plus expressif au monde. Il n’était pas du style à crier à la face du monde qu’il l’aimait. Mais cela ne l’empêchait pas d’avoir des attentions pour lui, de poser sa main sur le bas de ses reins pendant qu’ils regardaient un plan sur la table ou de toujours se trouver littéralement dans son espace vital. Pas qu’il s’en plaigne un seul instant. Enfin, pas réellement. Il pouvait le dire, mais il ne le pensait pas réellement.
Pour autant, au lit, Steve se moquait éperdument de ce qui devait être fait ou non, du qu’en dira-t-on ou tout le reste. Il avait bien sûr des appréhensions, des craintes, des incertitudes, mais elles ne portaient pas sur ce que penseraient les autres. C’était agréable d’être avec son amant. Il était simple à vivre sur ce sujet.
Et les initiatives du brun de ces dernières semaines avaient ravivé la flamme entre eux. Le désir qui existait entre eux lui donnait assez d’audace pour assouvir de nouvelles envies. Et quand le matin, il se réveillait avec l’odeur de sexe tout autour d’eux, il ne pouvait pas s’empêcher de sourire.
C’était une sacrée récompense. Et elle était inattendue. Après le fiasco de son mariage avec Rachel, il n’aurait jamais pensé qu’il retrouverait une complicité, une vie commune qui le rendrait heureux. Avec du recul, il se rendait compte aussi qu’avec l’âge, il apprenait aussi à se lâcher sexuellement.
Il n’avait pas cette liberté avec son ex-femme. Il était trop jeune, trop bête, pas assez expérimenté alors. Aujourd’hui, il se sentait mieux dans ses baskets. Et il comptait bien continuer à avancer dans cette voie, avec Steve à ses côtés.
Sans aucune surprise, au réveil, le samedi suivant, il n’avait trouvé personne à ses côtés. Par contre, il y avait un mug isotherme de café qui l’attendait sur la table de nuit. Danny n’avait pas besoin de le goûter pour savoir qu’il venait de l’excellent torréfacteur à huit kilomètres de là. Il ne voulait même pas savoir combien de temps il avait passé à courir ce matin, mais il aimait son idiot de compagnon.
Attrapant l’oreiller de son amant, pour mieux se caler dans leur lit, il commença à profiter de son breuvage magique. Une fois quelques gorgées avalées, Danny finit par regarder ce qui restait sur la table de nuit. Il se souvenait parfaitement qu’il n’y avait eu qu’un bouquin et une bouteille d’eau, la veille au soir, quand il était allé se coucher.
Ce qui voulait dire que l’épaisse enveloppe marron n’avait absolument rien à y faire. Et qu’il se pouvait bien que ce soit son cadeau de la semaine. Il savait bien qu’ils ne lui étaient pas dus, mais il n’empêchait pas qu’il ressentait une forme d’excitation à l’idée de les recevoir.
Il se faisait un peu penser à sa fille qui sautait presque sur place à l’idée de ses présents, le matin de Noël. Même s’il trouvait toujours des récriminations à lui faire, il devait reconnaître que Steve le gâtait au-delà de toute raison.
Il se demanda ce qui pouvait être dans le pli du jour. Il fallait dire qu’il avait fait très fort la semaine précédente.
Décachetant l’enveloppe, il sortit son contenu. Ce n’était pas ce à quoi il s’attendait. C’était une sorte de petit livret, avec un post-it dessus.
Quand tu auras choisi pour ce matin, appelle-moi… S.
Qu’avait-il bien pu inventer ?
- Oooh… Murmura-t-il en ouvrant l’ouvrage.
C’était clairement du fait maison par Steve. Il reconnaissait à la fois son écriture pour les parties manuscrites et à la fois, le défaut d’impression de l’imprimante du bureau pour les parties typographiées : elle avait la mauvaise manie de rajouter un trait bleu à un demi-centimètre au bas de toutes les pages. Une véritable catastrophe pour les documents officiels. Néanmoins, le Gouverneur estimait que ce n’était pas une raison suffisante pour changer l’appareil.
Ce sur quoi il n’avait pas tort, vu qu’il pouvait profiter de l’image mentale de Steve usant de tout son entraînement pour imprimer furtivement ces pages sans se faire repéré par ses collègues - et surtout par cette diablesse de Kono.
Feuilletant les différentes pages, Danny hésita un instant, avant de se décider.
- STEEEEVE ! Hurla-t-il, alors qu’il détachait le coupon qu’il voulait.
Son amant lui proposait bien des choses, mais définitivement, s’il ne devait choisir qu’une seule chose aujourd’hui, c’était une fellation qu’il voulait.
Mais… Il gardait celui pour le sexe à l’hôtel pour bientôt. Et il viendrait à bout de ce qui, à vue de nez, semblait être près de cinquante coupons.
Il n’eut pas le temps de reposer son café que Steve était déjà là.
- Toi, tu veux une pipe... Badina-t-il.
- Et toi, tu me connais trop bien, lui répliqua-t-il.
Mais avant cela, il voulait d’abord donner à Steve le baiser qu’il méritait…
A suivre…
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Pour le début :
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LJ