[pimp*] FMA - Scieszka/Winry - PG-15 | Le mot et la chose
Titre : Le mot et la chose
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Couple : Scieszka/Winry Rockbell
Genre : amoureux/lime
Gradation : PG-13 à R / T+
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : « Full Metal Alchemist - Winry/Sciezska - Dirty talk - "Entre les lignes" » (9 juin)
pour kinkenstock (round #1, juin ’08)
Avertissement : manque un peu de dirty talk proprement dit
Note : peut se prendre comme fic compagne à « sexe dans un lieu public - On ne fait pas de bruit dans une bibliothèque ! »
Nombre de mots : ~900
***
Dans la bibliothèque privée de Scieszka, bien à l'abri dans sa maison, protégées par l'épaisseur des livres empilés sur les étagères et à même le sol, elles peuvent faire tout le bruit qu'elles veulent. Ou pourraient, si Scieszka n'insistait pas pour maintenir les bonnes habitudes. On ne fait pas de bruit dans une bibliothèque, on peut converser à voix basse avec la bibliothécaire pour orienter un choix de livres ou discuter avec un autre lecteur de ses impressions sur un ouvrage partagé, mais, attention, sans élever le ton, surtout.
Winry, quoique à regret, respecte ses exigences. Et puis, raisonne-t-elle, après tout elle ne tient pas spécialement à vérifier par expérience quelle fréquence sonore fait entrer une pile de livres en résonance jusqu'à la faire s'écrouler.
Sans plus prêter attention à son invitée, Scieszka parcourt les rayonnages, cherchant une oeuvre précise. Elle fouille longuement plusieurs zones, provoquant - cela va de soit - l'effondrement d'une pile - et retrouvant par la même occasion un ouvrage qu'elle met de côté sur le dessus d'une autre, tanguant pourtant déjà dangereusement - tire plusieurs volumes. Son choix fait, elle regroupe tout cela en un petit tas bien net et s'assied à même le sol, adossée contre une paroi de livres. En ouvrant le premier, elle fait signe à Winry de venir la rejoindre. Elle ne l'avait pas oubliée, tout compte fait.
Elle fait asseoir Winry entre ses jambes et l'entoure de ses bras, tenant toujours son livre à la main, un doigt en marque-page. Elles restent un moment enlacées, à respirer l'odeur des livres et goûter le calme de leur bibliothèque.
Après un long soupir, Scieszka caresse doucement le vieux cuir de la reluire de l'ouvrage qu'elle tient. Winry l'effleure aussi du bout des doigts. L'amour pour les livres, ayant grandi entourée par ceux de ses parents, est quelque chose qu'elle comprend bien.
« Quand je serai vieille, murmure Scieszka, ma peau ressemblera au vieux papier d'un livre qu'on a lu trop de fois.
- Ou à un vélin précieux, » souffle Winry. Ça lui semble inconcevable que Scieszka, entre tout le monde, envisage seulement qu'on puisse lire trop un livre. Elle ajoute, le cœur serré :
« C'est tout doux. Et, je t'aimerai toujours. »
La connexion entre ces deux affirmations n'est pas très logique, mais c'est ce qui lui vient à l'esprit aux mots de son amie. Elle ne s'imagine pas vraiment toutes les deux en dames âgées, comme grand-mère Pinako ou la maman de Scieszka vieillie avant l'âge, mais elle sait qu'elle veut rester auprès de son rat de bibliothèque préféré pour longtemps. Et apparemment, c'est ce qu'il fallait dire ; Scieszka la serre un peu plus fort.
« Mais pour l'instant, nous sommes encore jeunes. »
La gaieté transparaît dans son ton, même si elle n'élève pas la voix.
« Et belles. »
Une main se pose sur la cuisse de Winry. Le livre s'ouvre sur ses genoux.
Toujours à voix basse, Scieszka commence à lire. Le regard de Winry se pose sur les pages ouvertes, accroche quelques mots au passage, les mélange, avant de trouver le passage que lui lit sa compagne. Elle se sent rougir en le déchiffrant, et quand, quelques instant plus tard, les mots sont effectivement prononcés, son embarras redouble. Pourtant, se morigène-t-elle, il n'y a rien dont avoir honte. Personne n'est là pour les voir ni les entendre. Et que diable, l'érotisme fait partie de la vie ! Même si oui, il y a un décalage certain entre faire les choses et entendre les mots que d'autres ont posé dessus...
Winry se mord les lèvres et retient un sourire. Scieszka est vraiment moins ingénue qu'elle n'en donne l'air au premier abord. Qui aurait cru que cette jeune fille si sage possédait dans son impressionnante collection, un nombre non négligeable d'ouvrages coquins ? ou contenant au moins, dispersés, un florilège de passages salaces ? ou, plus excitant encore, elle a regroupé juste pour elles des extraits qui, pris hors contexte, à lire entre les lignes, prennent un sens nouveau, terriblement ambigu...
La main posée sur sa cuisse rampe plus avant tandis que Scieszka poursuit sa lecture. En rythme avec ses mots, elle la caresse.
Quand elle s'interrompt à la fin d'un extrait choisi pour prendre le suivant dans sa pile, feuilletant rapidement le volume à la recherche des pages désirées, Scieszka fait patienter Winry en soufflant dans son cou, derrière l'oreille, le long de sa gorge vers sa poitrine. Pas un baiser, juste l'air tiède entre les lèvres et la peau, qui les relie.
Scieszka connaît tous ces mots, toutes ces phrases par cœur. Elle pourrait les lui réciter sur l'oreiller, en faisant l'amour de manière plus traditionnelle, se les approprier pour les restituer à sa guise. Mais cette mise en scène, ce jeu de lecture, plaît beaucoup plus à Winry, qui, guidée par sa main autant que par sa voix dont les vibrations se propagent dans tout le corps, jouit encore et encore.
Ça n'est que bien après que Winry réalise combien Scieszka, malgré tout ce qu'elle a pu lire et assimiler sur "le sujet", reste timide et avait en fait besoin de se cacher derrière ses livres pour accomplir une telle performance. Oh, Scieszka, mignonne Scieszka...
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Couple : Scieszka/Winry Rockbell
Genre : amoureux/lime
Gradation : PG-13 à R / T+
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : « Full Metal Alchemist - Winry/Sciezska - Dirty talk - "Entre les lignes" » (9 juin)
pour kinkenstock (round #1, juin ’08)
Avertissement : manque un peu de dirty talk proprement dit
Note : peut se prendre comme fic compagne à « sexe dans un lieu public - On ne fait pas de bruit dans une bibliothèque ! »
Nombre de mots : ~900
***
Dans la bibliothèque privée de Scieszka, bien à l'abri dans sa maison, protégées par l'épaisseur des livres empilés sur les étagères et à même le sol, elles peuvent faire tout le bruit qu'elles veulent. Ou pourraient, si Scieszka n'insistait pas pour maintenir les bonnes habitudes. On ne fait pas de bruit dans une bibliothèque, on peut converser à voix basse avec la bibliothécaire pour orienter un choix de livres ou discuter avec un autre lecteur de ses impressions sur un ouvrage partagé, mais, attention, sans élever le ton, surtout.
Winry, quoique à regret, respecte ses exigences. Et puis, raisonne-t-elle, après tout elle ne tient pas spécialement à vérifier par expérience quelle fréquence sonore fait entrer une pile de livres en résonance jusqu'à la faire s'écrouler.
Sans plus prêter attention à son invitée, Scieszka parcourt les rayonnages, cherchant une oeuvre précise. Elle fouille longuement plusieurs zones, provoquant - cela va de soit - l'effondrement d'une pile - et retrouvant par la même occasion un ouvrage qu'elle met de côté sur le dessus d'une autre, tanguant pourtant déjà dangereusement - tire plusieurs volumes. Son choix fait, elle regroupe tout cela en un petit tas bien net et s'assied à même le sol, adossée contre une paroi de livres. En ouvrant le premier, elle fait signe à Winry de venir la rejoindre. Elle ne l'avait pas oubliée, tout compte fait.
Elle fait asseoir Winry entre ses jambes et l'entoure de ses bras, tenant toujours son livre à la main, un doigt en marque-page. Elles restent un moment enlacées, à respirer l'odeur des livres et goûter le calme de leur bibliothèque.
Après un long soupir, Scieszka caresse doucement le vieux cuir de la reluire de l'ouvrage qu'elle tient. Winry l'effleure aussi du bout des doigts. L'amour pour les livres, ayant grandi entourée par ceux de ses parents, est quelque chose qu'elle comprend bien.
« Quand je serai vieille, murmure Scieszka, ma peau ressemblera au vieux papier d'un livre qu'on a lu trop de fois.
- Ou à un vélin précieux, » souffle Winry. Ça lui semble inconcevable que Scieszka, entre tout le monde, envisage seulement qu'on puisse lire trop un livre. Elle ajoute, le cœur serré :
« C'est tout doux. Et, je t'aimerai toujours. »
La connexion entre ces deux affirmations n'est pas très logique, mais c'est ce qui lui vient à l'esprit aux mots de son amie. Elle ne s'imagine pas vraiment toutes les deux en dames âgées, comme grand-mère Pinako ou la maman de Scieszka vieillie avant l'âge, mais elle sait qu'elle veut rester auprès de son rat de bibliothèque préféré pour longtemps. Et apparemment, c'est ce qu'il fallait dire ; Scieszka la serre un peu plus fort.
« Mais pour l'instant, nous sommes encore jeunes. »
La gaieté transparaît dans son ton, même si elle n'élève pas la voix.
« Et belles. »
Une main se pose sur la cuisse de Winry. Le livre s'ouvre sur ses genoux.
Toujours à voix basse, Scieszka commence à lire. Le regard de Winry se pose sur les pages ouvertes, accroche quelques mots au passage, les mélange, avant de trouver le passage que lui lit sa compagne. Elle se sent rougir en le déchiffrant, et quand, quelques instant plus tard, les mots sont effectivement prononcés, son embarras redouble. Pourtant, se morigène-t-elle, il n'y a rien dont avoir honte. Personne n'est là pour les voir ni les entendre. Et que diable, l'érotisme fait partie de la vie ! Même si oui, il y a un décalage certain entre faire les choses et entendre les mots que d'autres ont posé dessus...
Winry se mord les lèvres et retient un sourire. Scieszka est vraiment moins ingénue qu'elle n'en donne l'air au premier abord. Qui aurait cru que cette jeune fille si sage possédait dans son impressionnante collection, un nombre non négligeable d'ouvrages coquins ? ou contenant au moins, dispersés, un florilège de passages salaces ? ou, plus excitant encore, elle a regroupé juste pour elles des extraits qui, pris hors contexte, à lire entre les lignes, prennent un sens nouveau, terriblement ambigu...
La main posée sur sa cuisse rampe plus avant tandis que Scieszka poursuit sa lecture. En rythme avec ses mots, elle la caresse.
Quand elle s'interrompt à la fin d'un extrait choisi pour prendre le suivant dans sa pile, feuilletant rapidement le volume à la recherche des pages désirées, Scieszka fait patienter Winry en soufflant dans son cou, derrière l'oreille, le long de sa gorge vers sa poitrine. Pas un baiser, juste l'air tiède entre les lèvres et la peau, qui les relie.
Scieszka connaît tous ces mots, toutes ces phrases par cœur. Elle pourrait les lui réciter sur l'oreiller, en faisant l'amour de manière plus traditionnelle, se les approprier pour les restituer à sa guise. Mais cette mise en scène, ce jeu de lecture, plaît beaucoup plus à Winry, qui, guidée par sa main autant que par sa voix dont les vibrations se propagent dans tout le corps, jouit encore et encore.
Ça n'est que bien après que Winry réalise combien Scieszka, malgré tout ce qu'elle a pu lire et assimiler sur "le sujet", reste timide et avait en fait besoin de se cacher derrière ses livres pour accomplir une telle performance. Oh, Scieszka, mignonne Scieszka...