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[pimp*] FMA - Scieszka x Winry - R | En cachette

Nov 05, 2010 12:16

Titre : En cachette
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Couple : Scieszka x Winry Rockbell
Genre : lime
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.

Prompt : « Fullmetal Alchemist - Schiezka/Winry - sexe dans un lieu public - On ne fait pas de bruit dans une bibliothèque ! »
pour kinkenstock (round #1, juin ’08)
Continuité : post 1ère série animée ; pas spécialement spoilant en soit
Nombre de mots : ~1900

***
Un récit épique dirait qu’après la tragédie de l’incendie de la Bibliothèque Centrale, à son heure, elle fut rebâtie, plus grande, plus belle et plus riche qu’avant. Hélas, c’est faux. Il a fallu du temps pour convaincre le gouvernement de débloquer les fonds pour sa reconstruction, et le nouveau bâtiment est même plus petit que l’ancien. Il a fallu plus de temps encore pour reconstituer les ouvrages détruits ; tous n'ont pas été récupérés dans leur intégralité, certains seront à jamais perdus, et les autres bibliothèques se montrent encore réticentes à envoyer de nouveaux livres pour regarnir les rayonnages de celle-ci.
Cependant, depuis qu’on l’a rebâtie, cette bibliothèque, on y a remis Scieszka. Et ça, c’est une amélioration indiscutable. Quand le conservateur a appris ce que la mémoire de son ancienne employée accomplissait comme miracles pour l’administration de l’armée, il a fait des pieds et des mains pour la récupérer.

Pour Winry aussi, le poste de Scieszka à la Bibliothèque Centrale est un avantage inespéré. Cette Bibliothèque qui regorge de trésors -traités de mécanique, de médecine, et beaucoup, beaucoup d’autres- le grand public n’y a pas accès. Avec Edward et sa montre d’argent, elle s'imagine que ç’aurait été un jeu d’enfant d’entrer, de consulter tout ce qu’elle aurait voulu et d’emprunter ce pour quoi elle n'aurait pas le temps sur place. Malheureusement, il n'est jamais venu à l’esprit d'Ed que ça pourrait lui faire envie et de le lui proposer de l'accompagner, et elle n’a jamais trouvé l’occasion de lui demander directement tant qu’il était temps. Et maintenant qu’il a disparu sans laisser de traces…

Sciezska, elle, y a tout de suite pensé. Quand elle a appris que Winry revenait à Central, elle lui a suggéré de passer la voir à son travail, en évoquant la richesse des ouvrages qu’elle pourrait y voir en plus de lui rendre simplement visite. Scieszka peut toujours trouver un prétexte pour faire entrer Winry, ou sinon, pour peu qu’elle lui donne un titre à chercher, voire même un sujet à étudier, elle sortira même directement pour elle tous les livres dont elle a besoin.
Mais heureusement, personne ne trouve rien à redire à cette visite. Le Saint des Saints des Livres s'offre à la jeune mécanicienne. Une quantité de connaissances faramineuse s'offre à elle, en commençant par ceux que sa bibliothécaire préférée a rassemblés exprès pour elle.

« Tu es formidable, » s'émerveille-t-elle.
Scieszka ajuste ses lunettes, rougissante.
« C’est mon travail de trouver les livres qui correspondent à la demande des lecteurs. »

Mais ça n’est pas compris dans son contrat de bibliothécaire, qu’une lectrice comblée l’embrasse à pleine bouche pour la remercier de ses attentions. Scieszka rit. Si tout le monde en faisait autant...
« Ohlala, s'exclame Winry : j'espère bien que non ! Tu te laisserais embrasser par n'importe qui ? »
Scieszka lui fait signe de se taire. Autant par embarras personnel que par professionnalisme: He, pas si fort voyons !
« Pardon, reprend-elle à mi-voix. Mais, dis ?
- Non, bien sûr que non.
- Encore heureux. Heh, moi c'est surtout parce que je suis heureuse de te revoir.
- Oui, ça faisait bien longtemps.
- Trop. »

Le regard qu'elles échangent là-dessus en dit long. Mais enfin, le lieu ne se prête pas à des retrouvailles aussi chaleureuses qu'elles souhaiteraient. Pour Scieszka, ce rendez-vous à la Bibliothèque Centrale c'était juste... une introduction, disons, et ensuite seulement, selon leurs dispositions, elles seraient allées ailleurs. Simplement se recueillir sur la tombe de Monsieur Hughes, ou aller directement s'enfermer chez Scieszka... Elle qui craignait d'avoir trop espéré, elle réalise qu'elle était au contraire bien en-dessous de la réalité.

Cela faisait bien trop longtemps. Elles se manquaient trop l'une à l'autre. Leurs retrouvailles ont pleinement ravivé leur désir. Brusquement, elles savent qu'elles ne veulent pas attendre une minute de plus.
Elles tombent dans les bras l'une de l'autre, le coeur battant. Pas question de la laisser s'échapper de nouveau.
Mais quand même, dans une bibliothèque ? Elles n'auraient jamais cru en arriver là... Pourtant, admettent-elles avec un peu de réflexion, de tous les lieux publics qu'elles peuvent imaginer, ça reste peut-être le plus favorable à ce qu'elles ont en tête.

« Attends, attends. On ne peut pas faire ça ici…
- Pourquoi pas ? dans ce coin, personne ne nous verra.
- Si quelqu’un vient…
- Les gens qui viennent ici sont des gens sérieux. Ils se contentent de lire leurs bouquins. Ils ne font pas attention au reste.
- On ne doit pas faire de bruit dans une bibliothèque.
- On sera discrètes. »
Une main possessive se referme sur une rondeur. Histoire de dissiper tout doute sur ses intentions.
« Ah !
- Cht. »

Derrière le comptoir de l’accueil, forcément, c'est hors de question, ça reste trop dangereux. Scieszka répugne à quitter son poste, des fois que quelqu'un ait besoin d'elle et ne la trouve pas, mais l'idée que quelqu'un ait besoin d'elle et la trouve effectivement est largement pire. Il leur faut une autre solution, une solution rapide, qui n'implique pas de courir chez elle ou à l'hôtel ou dans les buissons du premier parc venu. Les toilettes du personnel, elles n'y pensent même pas.

« J’ai quelque chose d’autre à te montrer, » suggère-t-elle.
Il y a un endroit de la bibliothèque auquel personne n’accède jamais. Pas simplement parce qu’il est interdit, mais parce que c’est « le coin de Scieszka ». C’est là qu’on entrepose les livres pas encore référenciés, ceux envoyés d’ailleurs ou récupérés à droite à gauche, qui attendent qu’elle les lise, les reconnaisse et leur trouve une place dans la collection officielle.

Le temps d'avertir la collaboratrice de Scieszka que cette dernière prend une pause, elles se retranchent dans cette zone interdite au public.

Personne ne viendra dans ce coin-là, invisible aux yeux des passants, rencogné derrière une étagère faisant angle. Les voilà au moins dissimulées aux regards. N’empêche, si elles veulent vraiment être tranquilles, interdiction de faire du bruit : ça dérangerait les lecteurs, et pire, ça attirerait l’attention sur elles.
Silence. C’est la règle d’or de la bibliothèque. Ça et « il faut rapporter les livres empruntés avant la date limite ». Sinon la bibliothécaire vous punira… (ce qui pourrait être intéressant aussi, se dit fugitivement Winry, mais elle ne tient pas à essayer ça pour le moment. Elles ont déjà bien assez sur le feu comme ça.)

L'urgence de la situation les saisit. Une fois leur désir accepté et la décision de franchir les limites prise, elles ne peuvent vraiment pas attendre.

Elles s'agenouillent derrière une pile de livres. Winry y jette un regard suspicieux : par le passé, elle a déjà vu un tel rempart leur tomber dessus dans le feu de l'action. Tant pis. Encore une fois, elle fait confiance à Scieszka pour évoluer dans ce monde de livres. Quand ses mains se posent sur son corps, de toute façon, elle oublie tout le reste.

Le fantasme de la bibliothécaire apparemment ingénue et lisant en cachette des œuvres controversées... l'uniforme trop sage que Scieszka porte pour ce travail pique les fantasmes de Winry. Elle s'applique à l'en débarrasser autant que possible. Elles ne peuvent se permettre de se dévêtir entièrement ; elles sont prises par le temps et il leur faudra se rhabiller en vitesse quand elles auront fini, mais au moins, elle dégrafe sa blouse. Pouvoir caresser sa poitrine l'émeut toujours autant. En retour, les mains de Scieszka remontent sous le pull de Winry, cherchant les rondeurs familières.

Elles glissent à terre. Scieszka prend à peine le temps d'ôter ses lunettes et de les poser dans un coin où elles ne risqueront rien.
Leurs jupes se retroussent, laissant leurs mains se glisser entre les cuisses, empruntant le chemin qu'elles connaissent si bien. Elles n’ont chacune pas assez de deux mains pour pouvoir caresser l'autre partout où elles voudraient à la fois.

La peur et l'attrait de l'interdit, le plaisir de s'imaginer seules au monde ensemble, pimentent la chose.
L'endroit manque de confort. L'odeur des livres s'apparente à celle de la maison de Scieszka et leur confère un (faux ?) sentiment d'intimité, le silence lourd environnant cache l'existence d'autres personnes dans les allées de cette bibliothèque. Il pourrait n'y avoir absolument personne, il pourrait y avoir une foule silencieuse, ignorant tout de leur présence à elles deux.
La fraîcheur ambiante, pour la bonne conservation des ouvrages, rampe sur les parties de leurs corps à nu.

Malgré ses efforts pour se contenir, un gémissement échappe à Winry. Une main recouvre aussitôt sa bouche.
Un long chhh, mi-sifflement mi-soupir, lui rappelle de se taire. Le souffle de Scieszka lui chatouille l'oreille et la fait frissonner. Les mains qui la tiennent restent douces et n'arrêtent pas leur manège pour autant : si elle lui intime le silence, c'est pour protéger ce moment qu'elles partagent à deux, pas (juste) par rigidité.

Que Scieszka la tienne fermement bâillonnée, cela veut dire aussi qu'elle ne peut plus enlacer son corps. Winry compense en la serrant contre elle pour deux. Elle se frotte à sa hanche.
Et si elle ne peut plus avoir sa bouche, elle embrassera la main qui la tient prisonnière. Sa langue tente de s'insinuer entre les doigts serrés plaqués sur ses lèvres. Ainsi occupée, elle aura de toute façon plus de mal à gémir.

Scieskza enfouit le visage au creux de l'épaule de Winry. Son souffle chaud sur sa peau transmet les vibrations des gémissements réprimés à même la chair de son cou. Queques petits sons aigus qui lui échappent, résonnant à ses oreilles, mais pas plus loin, étouffés contre la chair aimée.

Alors qu'elles s'activent, quelqu’un passe non loin de leur cachette. Les pas résonnent jusqu’à elles, faisant écho dans le parquet sous elles. Elles frémissent mais ne s’arrêtent pas pour autant. Leurs mouvements prennent le même rythme que les claquements qui s’approchent puis s’éloignent, sans s’arrêter devant elles. Qui que ça soit, cette personne ne viendra pas jusqu'à elles. Ça n'est pour elles rien qu'un fantôme, des sons qui leur parviennent. Cela ne doit marcher que dans ce sens. Lui n'entendra rien d'elles, ne verra rien non plus.

Même après avoir joui, elles ne se lâchent pas tout de suite. Elles échangent des caresses et encore des caresses, des baisers légers sur tout le visage, sur les mains et les cheveux.

Mais le temps passe, le temps presse et il va bien leur falloir finir par se séparer.

Elles se rajustent, toujours en silence. Scieszka tâtonne pour retrouver ses lunettes ; Winry les retrouve pour elle et les lui remet. Un sourire et un baiser léger la remercient.
Derrière ses verres, le monde redevient net et Scieszka aperçoit, sous le col que Winry ragrafe, une tache rouge.
Elle constate avec un mélange de gêne et de fierté que c'est l’endroit qu’elle a mordu et sucé pour ne pas crier qu'elle a ainsi marqué. Elles ont bien veillé à ne pas faire de bruit, mais voilà, sur la chair blanche qui dépasse du col, la trace indéniable de leurs petites activités. Criant aux yeux du monde qu'elle est aimée... sans révéler de qui ?
Reste à espérer que personne ne le remarquera.

Et encore, si quelqu'un savait, que pourrait-il dire ?

perso: fma - winry, fandom: fullmetal alchemist, rating: r, type: fanfic, perso: fma - scieszka, pairing: f/f, fandom: fma - 1st anime

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