[archive] FMA - Havoc/Fury - PG | Une histoire à suivre (33/33)
Série : Havoc et Fury, une histoire à suivre
Chapitre #33, Bien installés, heureux ensemble
Personnages/Couple : Jean Havoc/Cain Fury
Thème : redécoupage de 2#10, " Tu fermes ton esprit
À leurs délicates questions
Que savent ces gens de l'amour?" (52_saveurs)
Genre : domestique
Gradation : PG / K+
Nombre de mots : un bon millier
[prologue]
[ liste des chapitres]
[ chapitre précédent]
***
Avec la fameuse lettre et le coup de fil, Jean se rend compte qu'au final il ne sait pas autant de choses sur Fury qu'il ne croyait. Il sait ? que ses parents sont en vie tous les deux, combien il a de frères et sœurs, de quelle ville il vient. Mais pas vraiment plus. Il a entendu deux-trois trucs ou peut-être même plus et les a enregistrés, mais n'y a pas beaucoup prêté attention. Mais leur personnalité, vraiment ? les histoires échangées ne peuvent pas suffire à en faire le tour…
Depuis que Cain a appelé sa mère et lui a expliqué sa situation - leur situation à tous les deux, ensemble - les relations avec sa famille ont l'air d'être plutôt tendues, pour ce dont Jean peut juger. Avant, quand il recevait une lettre ou un coup de fil de ses parents (ça a dû arriver un grand total de trois ou quatre fois depuis qu'ils vivent effectivement ensemble pour de bon), Cain se comportait de nouveau comme un enfant, tout joyeux. Maintenant, quand il reçoit de leurs nouvelles, son visage se ferme, il ne les commente plus à haute voix à Jean comme il l'a fait les quelques fois précédentes, heureux de faire partager son bonheur - pas que Havoc s'en souciait beaucoup, mais il trouvait ça plus mignon qu'énervant à l'époque, alors...
Avant, il s'en fichait pas mal mais ça le faisait rire, il contemplait ça d'un œil paternaliste, son Cain choupinou redevenir fifils à sa maman, tant que ça ne durait pas trop longtemps. Maintenant, qu'ils aient l'air de se brouiller, ça l'ennuie. Il voudrait pouvoir le protéger de ces tracas, mais comment faire ? Ça n'est pas à lui de se mettre entre eux. Et qu'est-ce qu'il pourrait dire de toute façon ?
Il le laisse donc finir sans intervenir, jugeant que ça ne le regarde pas. Après seulement, il ose commenter :
« Ta mère te prend le chou ?
- Un peu. J'ai honte de l'avouer, mais oui... elle me fatigue.
- Elle te dit des horreurs ?
- Quoi ? Oh, non ! Au contraire. Elle s'inquiète. Au point que ça en devient pesant, en fait. »
Ce n'est pas avec la sienne que Jean aurait ces ennuis. D'abord, il n'irait pas leur dire ça, en premier lieu, à ses propres parents. Pas envie. Les parents de Cain au contraire, ce qu'ils peuvent en penser ça l'inquiète.
(À noter : c'est marrant, pour Fury c'est sa famille qui veut savoir comment ça se passe et si tout va bien, et pour Havoc c'est Breda. Oui oui, maintenant qu'il y repense, ce bon vieux Heymans jouait les mères poules dans son genre pour son meilleur ami. Farman et Armstrong l'ont fait un peu aussi, mais d'une manière plus inquiétante, l'un sur les aspects légaux l'autre sur le Printemps de l'Amour. Mais il préfère ne pas y repenser trop.)
« Alors, en fait, toutes ces questions, là, qu'elle te serine pour se rassurer... tu te les as déjà posées ?
- Et comment... »
C'est là qu'il réalise : les questions de maman Fury n'ont rien de méchant, bien au contraire. Mais à force de prendre des gants, à trop vouloir ne pas blesser, elles le mettent quand même sur la défensive.
Alors c'est ça ? Si tu te braques, c'est bien qu'elle doit se faire de fausses idées sur notre histoire à tous les deux, sur... notre amour et tout. Et qu'elle est trop gentille, limite gaga, quand elle t'en parles ?
Et il doit admettre qu'elle n'était pas la seule, là-dessus.
Et ton avenir et ta carrière et la famille que tu n'auras pas et tes amis qu'est-ce qu'ils en disent et pense un peu à ton pauvre papa !
(Sauf qu'en fait, à ce qu'il apparaît, Papa Fury n'a pas mal pris la chose. Plutôt laconiquement, en fait :
« Écoute moi bien, garçon. J'ai jamais donné là-dedans, même pendant la guerre. À cette époque, j'étais déjà avec ta mère et rien de ce qui a pu arriver là-bas ne m'a détourné d'elle. Ce bonhomme avec lequel...
- Ça n'est rien de tel. Je t'assure. C'est pas pour compenser quoi que ce soit, pas pour s'amuser. C'est sérieux.
- Alors ça va être encore pire et faudra t'accrocher dur si vraiment c'est ce que tu veux.
- Je sais. »)
**
Quand Cain finit de se dépétrer d'entre les inquiétudes et les conseils de ses parents et, enfin, à raccrocher, Jean laisse échapper un long sifflement ;
« Ben dis donc, je savais que ta mère avait tendance à jouer les mères poules, mais à ce point...
- Qu'est-ce que tu en sais ?
- Tout ce que tu m'as raconté. Ce que j'ai vu d'elle quand vous vous écrivez, aussi. Il me semblait commencer à comprendre comment ils raisonnent dans ta famille... enfin j'crois. J'ai vraiment l'impression de tous les connaître, maintenant, sans les avoir jamais rencontrés. »
C'était à-demi une plaisanterie, pour Jean qui n'en était finalement plus si sûr ; il n'aurait jamais cru être pris au mot :
« Ça peut s'arranger. Souviens-toi, ma mère voulait...
- Ouhla !
- Quoi ?
- Non, rien.
- Tu trouves que c'est encore trop tôt ? »
Ça demande un peu de réflexion.
« Peut-être bien. Peut-être pas. »
Jean mâchonne le bout d'une cigarette, pensif.
Quand on en sera à organiser nos congés ensemble et nous présenter en tant que conjoints à nos familles respectives - à nos belles-familles ! - là ça sera vraiment foutu, hein, vieux couple marié et tout...
Marrant, au lieu de réagir sur le terme foutu, Cain expose sa propre vision de l'équivalent mariage :
« Ben, non : on a pas encore adopté de chien. Là, ça serait... »
…La fin de tout, de sa liberté de célibataire abandonnée il y a longtemps, de ses derniers propres préjugés qu'ils combat encore de temps en temps, de ses dernières hésitations qu'il croyait pourtant avoir déjà balayées depuis longtemps.
« Bah, peu importe. »
Jean reconnaît qu'il a déjà pris sa décision depuis longtemps. Ou peut-être la décision s'est prise d'elle-même, sans lui, mais il s'y range sans plus protester. Il est heureux ainsi, point. Il lui faut marquer le coup :
« Alors on fait quoi d'abord : on organise ces prochaines vacances, ou on fait la tournée des chenils ? »
***
Et à partir de là... non, je n'aurai pas fini d'écrire sur ce couple, mais ça deviendra non-sériel. La fin ouverte est faite exprès. Maintenant qu'ils sont officiellement un couple, il peut leur arriver n'importe quoi, je considère que ça n'est plus important pour les gens qui prendront les one-shots dans l'ordre qu'ils voudront, avec ou sans s'être farci les 30 et quelques chapitres de get-together d'abord.
D'ailleurs, vous avez une opinion sur la question, vous ?
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Chapitre #33, Bien installés, heureux ensemble
Personnages/Couple : Jean Havoc/Cain Fury
Thème : redécoupage de 2#10, " Tu fermes ton esprit
À leurs délicates questions
Que savent ces gens de l'amour?" (52_saveurs)
Genre : domestique
Gradation : PG / K+
Nombre de mots : un bon millier
[prologue]
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***
Avec la fameuse lettre et le coup de fil, Jean se rend compte qu'au final il ne sait pas autant de choses sur Fury qu'il ne croyait. Il sait ? que ses parents sont en vie tous les deux, combien il a de frères et sœurs, de quelle ville il vient. Mais pas vraiment plus. Il a entendu deux-trois trucs ou peut-être même plus et les a enregistrés, mais n'y a pas beaucoup prêté attention. Mais leur personnalité, vraiment ? les histoires échangées ne peuvent pas suffire à en faire le tour…
Depuis que Cain a appelé sa mère et lui a expliqué sa situation - leur situation à tous les deux, ensemble - les relations avec sa famille ont l'air d'être plutôt tendues, pour ce dont Jean peut juger. Avant, quand il recevait une lettre ou un coup de fil de ses parents (ça a dû arriver un grand total de trois ou quatre fois depuis qu'ils vivent effectivement ensemble pour de bon), Cain se comportait de nouveau comme un enfant, tout joyeux. Maintenant, quand il reçoit de leurs nouvelles, son visage se ferme, il ne les commente plus à haute voix à Jean comme il l'a fait les quelques fois précédentes, heureux de faire partager son bonheur - pas que Havoc s'en souciait beaucoup, mais il trouvait ça plus mignon qu'énervant à l'époque, alors...
Avant, il s'en fichait pas mal mais ça le faisait rire, il contemplait ça d'un œil paternaliste, son Cain choupinou redevenir fifils à sa maman, tant que ça ne durait pas trop longtemps. Maintenant, qu'ils aient l'air de se brouiller, ça l'ennuie. Il voudrait pouvoir le protéger de ces tracas, mais comment faire ? Ça n'est pas à lui de se mettre entre eux. Et qu'est-ce qu'il pourrait dire de toute façon ?
Il le laisse donc finir sans intervenir, jugeant que ça ne le regarde pas. Après seulement, il ose commenter :
« Ta mère te prend le chou ?
- Un peu. J'ai honte de l'avouer, mais oui... elle me fatigue.
- Elle te dit des horreurs ?
- Quoi ? Oh, non ! Au contraire. Elle s'inquiète. Au point que ça en devient pesant, en fait. »
Ce n'est pas avec la sienne que Jean aurait ces ennuis. D'abord, il n'irait pas leur dire ça, en premier lieu, à ses propres parents. Pas envie. Les parents de Cain au contraire, ce qu'ils peuvent en penser ça l'inquiète.
(À noter : c'est marrant, pour Fury c'est sa famille qui veut savoir comment ça se passe et si tout va bien, et pour Havoc c'est Breda. Oui oui, maintenant qu'il y repense, ce bon vieux Heymans jouait les mères poules dans son genre pour son meilleur ami. Farman et Armstrong l'ont fait un peu aussi, mais d'une manière plus inquiétante, l'un sur les aspects légaux l'autre sur le Printemps de l'Amour. Mais il préfère ne pas y repenser trop.)
« Alors, en fait, toutes ces questions, là, qu'elle te serine pour se rassurer... tu te les as déjà posées ?
- Et comment... »
C'est là qu'il réalise : les questions de maman Fury n'ont rien de méchant, bien au contraire. Mais à force de prendre des gants, à trop vouloir ne pas blesser, elles le mettent quand même sur la défensive.
Alors c'est ça ? Si tu te braques, c'est bien qu'elle doit se faire de fausses idées sur notre histoire à tous les deux, sur... notre amour et tout. Et qu'elle est trop gentille, limite gaga, quand elle t'en parles ?
Et il doit admettre qu'elle n'était pas la seule, là-dessus.
Et ton avenir et ta carrière et la famille que tu n'auras pas et tes amis qu'est-ce qu'ils en disent et pense un peu à ton pauvre papa !
(Sauf qu'en fait, à ce qu'il apparaît, Papa Fury n'a pas mal pris la chose. Plutôt laconiquement, en fait :
« Écoute moi bien, garçon. J'ai jamais donné là-dedans, même pendant la guerre. À cette époque, j'étais déjà avec ta mère et rien de ce qui a pu arriver là-bas ne m'a détourné d'elle. Ce bonhomme avec lequel...
- Ça n'est rien de tel. Je t'assure. C'est pas pour compenser quoi que ce soit, pas pour s'amuser. C'est sérieux.
- Alors ça va être encore pire et faudra t'accrocher dur si vraiment c'est ce que tu veux.
- Je sais. »)
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Quand Cain finit de se dépétrer d'entre les inquiétudes et les conseils de ses parents et, enfin, à raccrocher, Jean laisse échapper un long sifflement ;
« Ben dis donc, je savais que ta mère avait tendance à jouer les mères poules, mais à ce point...
- Qu'est-ce que tu en sais ?
- Tout ce que tu m'as raconté. Ce que j'ai vu d'elle quand vous vous écrivez, aussi. Il me semblait commencer à comprendre comment ils raisonnent dans ta famille... enfin j'crois. J'ai vraiment l'impression de tous les connaître, maintenant, sans les avoir jamais rencontrés. »
C'était à-demi une plaisanterie, pour Jean qui n'en était finalement plus si sûr ; il n'aurait jamais cru être pris au mot :
« Ça peut s'arranger. Souviens-toi, ma mère voulait...
- Ouhla !
- Quoi ?
- Non, rien.
- Tu trouves que c'est encore trop tôt ? »
Ça demande un peu de réflexion.
« Peut-être bien. Peut-être pas. »
Jean mâchonne le bout d'une cigarette, pensif.
Quand on en sera à organiser nos congés ensemble et nous présenter en tant que conjoints à nos familles respectives - à nos belles-familles ! - là ça sera vraiment foutu, hein, vieux couple marié et tout...
Marrant, au lieu de réagir sur le terme foutu, Cain expose sa propre vision de l'équivalent mariage :
« Ben, non : on a pas encore adopté de chien. Là, ça serait... »
…La fin de tout, de sa liberté de célibataire abandonnée il y a longtemps, de ses derniers propres préjugés qu'ils combat encore de temps en temps, de ses dernières hésitations qu'il croyait pourtant avoir déjà balayées depuis longtemps.
« Bah, peu importe. »
Jean reconnaît qu'il a déjà pris sa décision depuis longtemps. Ou peut-être la décision s'est prise d'elle-même, sans lui, mais il s'y range sans plus protester. Il est heureux ainsi, point. Il lui faut marquer le coup :
« Alors on fait quoi d'abord : on organise ces prochaines vacances, ou on fait la tournée des chenils ? »
***
Et à partir de là... non, je n'aurai pas fini d'écrire sur ce couple, mais ça deviendra non-sériel. La fin ouverte est faite exprès. Maintenant qu'ils sont officiellement un couple, il peut leur arriver n'importe quoi, je considère que ça n'est plus important pour les gens qui prendront les one-shots dans l'ordre qu'ils voudront, avec ou sans s'être farci les 30 et quelques chapitres de get-together d'abord.
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