L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 18 août)
Vaguement en avance parce que je suis trop awesome au cas où je crève de cette horrible succession d'attaques de hoquet parce que tous le monde aime les surprises agréables. Ou quelque chose comme ça.
N'hésitez pas à faire de la publicité si ça vous dit. :)
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Troisième et dernier drabble "cache-cache" après celui ci et celui là
« Je vous crois sur parole, Monsieur Nightingale. Mais le juge va avoir besoin de preuves plus... convaincantes. »
Teddy hoche la tête et regarde sa montre. Son concert commence dans vingt minutes. Il rajuste son nœud papillon un peu nerveusement. Le problème d’être détective privé à temps partiel et de travailler avec des gens riches, c’est qu’ils vous retrouvent comme par hasard dans un opéra... même si vous faites partie de l’orchestre. Difficile même de se planquer dans les coulisses.
« Je suis sur le coup. Je vous demande juste un peu de patience… et d'apprécier le spectacle. »
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Un éclat doré alluma ses yeux et le boeing qui venait de décoller commença osciller avant d'entamer un virage à 90 degrés en direction de la tour de contrôle.
- Ah, le pilote automatique... quel plaie quand un super-méchant en prend le contrôle !
Delta aspira la fin de son coca sans lever les yeux.
Bêta soupira : il faisait exploser des avions juste pour ses beaux seins - ... yeux !- et elle ne daignait même pas regarder. Décidément il ne comprendrai jamais rien aux femmes.
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Le pire était sans nul doute les petits mots dans les vestiaires, ou son casier personnel.
Quoi que non, le pire, çà avait été de demander à ce fou de Junpei de lui donner des cours de séduction. Là sa fierté en avait pris un rude coup.
- Pas de souci, Senpai, mais pour les cours pratiques, on fera çà avec les filles du dortoir pour t’éviter la gifle.
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- C'est elle qui a commencé, grogna Zorglub en frottant sa joue endolorie. Elle a sous-entendu que je me teignais les cheveux...
- Et n'est ce pas le cas ?
Zorglub lui lança un regard noir.
Pacôme haussa les épaules et reporta son attention sur son microscope. Il ne comprenait pas vraiment le problème que ses amis semblaient avoir avec le vieillissement naturel de leur corps. Personnellement, il aimait bien sa moustache blanche.
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“J’assume avoir encore franchi l’horrible limite des conventions sociales.
- Oh, je crois que vous venez plutôt de vous heurter aux mystères féminins.
- Comme ?
- ...Quoi ? Sherlock ! Vous avez sous-entendu qu’elle était grosse, qu’elle paraissait plus âgée que ses vingt-trois ans et qu’elle ignorait son attirance sexuelle pour sa patronne.
- Je n’ai dit que la vérité.
- Les gens n’aiment pas toujours l’entendre. Vous devriez peut-être sauvegarder cette information sur votre disque dur !”
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- Vous devriez peut-être sauvegarder cette information sur votre disque dur.
- Bien, Madame.
Un anneau doré enflamma les pupilles de Bêta et il cilla rapidement quelques secondes avant de déclarer d'une voix atone : "Sauvegarde effectuée", puis ses yeux redevinrent noirs et il repris sa voix normale en se tournant vers Delta.
- I know Kung Fu.
- Hein ?
- Nan, rien... Les patronnes viennent de m'envoyer les plans du Pentagone, alors...
Il s'interrompit soudain, la bouche ouverte, en pleine révélation, puis rétablit le contact avec le vaisseaux mère.
- Dites chef ? Vous auriez pas des fois un programme d'apprentissage de kung-fu ?
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Décidément il ne comprendrait jamais rien aux femmes... D'abord son ex-femme, et maintenant cette scientifique tordue...
C'est vrai qu'elle était pas vraiment son genre, ressemblant trop aux boites de conserve qu'elle bricolait. Mais elle était belle et ils s'étaient rapprochés... Il avait tenté sa chance.
Elle l'avait repoussé gentiment : "Il vaut mieux qu'on reste amis..."
Puis elle avait ajouté : "J'ai déjà... quelqu'un dans ma vie..."
Il avait définitivement laissé tombé quand il avait compris de qui il s'agissait. Effectivement, si elle préférait les boulons...
Maintenant il regrettait d'avoir mis un râteau au chat : ça aurait peut-être pu marcher entre eux...
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Avec un peu de chance, la prof aura tellement honte que plus jamais elle ne fera monter une pièce de théâtre à sa classe.
Manque de bol, comme d'habitude. La représentation a remporté un franc succès, le public a surtout adoré la princesse.
(Daisuke.)
Daisuke ajoute un millionième élément à sa Liste De Raisons Pour Lesquelles Sa Vie Est Un Enfer, et, ainsi qu'il le fait quatre-vingt-sept fois par semaine environ, il se demande si l'univers tout entier n'en aurait pas après sa peau personnellement.
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Qu'un clochard visiblement détraqué vienne lui pourrir la vie avec ses histoires de voyage dans le temps, soit.
Qu'à cause des délires du-dit personnage, lui même soit condamné à un éternel célibat, c'était dur à avaler.
Qu'il passe sous une camionnette en essayant d'échapper à ce fou furieux qui le harcelait, ça commençait à bien faire !
Que son salon soit squatté par des paradoxes temporels en train de jouer au chat et à la souris...
Son cerveau préféra disjoncter avant que la surchauffe ne soit irrémédiable.
>_< Faudra que je me rattrape avec un autre, j'ai même pas réussi à caser une seule réplique culte...
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- Mais toi, tu es un ronchon qui ignore la notion d’amusement, donc ton avis ne compte pas.
Erik se renfrogna, outré. Il y avait visiblement un cruel manque de discipline à son égard dans l’air.
- Élève-officier Agatha Ebner, apprends à montrer du respect à tes ainés où bien je me verrai contraint à faire preuve de sanctions ! »
Agatha croisa les bras et Anselm intima une dernière fois les autres à regarder ailleurs.
Ne jamais se mettre au milieu d’une dispute fraternelle dans une famille militaire…
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Suite de ce drabble)
Dans une famille de militaires, on enseignait très tôt l'art de l'esquive.
Nikita bénit l'acharnement de son père en bondissant pour esquiver les... choses jaillies de la forme au sol. Il jura en entendant Gleb, qui avait bondi une fraction de seconde trop tard (depuis quand Nikita parvenait-il à surpasser ses réflexes ?) crier.
Il sentit Mens et Kolya le rejoindre, mais ne parvint pas à détacher son regard des manches qui s'enroulaient lentement autour de son gallame, l'immobilisaient, le bâillonnaient - et l'étranglaient.
"Merde !" siffla-t-il.
La créature tourna vers lui un oeil rouge sang.
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Une dispute fraternelle dans une famille militaire ne prend pas plus de dix minutes pour transformer en champ de ruine un manoir bien tenu.
Le fil du sabre n'épargne pas les portraits de famille et les projectiles de pierres transforment miroirs et vases de porcelaine en puzzles. Les portes en bois précieux volent en éclat sous le poids d'un corps projeté à pleine vitesse, les moulures dorées des plafonds se décollent, les tapisseries centenaires sont réduites en lambeaux, les baies vitrées explosent en une myriade d'étincelles...
Mais après tout ce n'est pas pour rien que la famille emploie autant de domestiques...
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J'adore ta phrase de conclusion.
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"Coin-Coin"
Hyppolite leva les yeux de sa paperasse et esquissa une grimace en apercevant l'homme déguisé en canard qui se tenait devant son bureau.
Non, il n'avait pas pu faire tant de mal que ça tout de même ?
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Le spectacle dure depuis si longtemps qu’Emily pense maintenant avoir rencontré Lenz dans un fragment de rêve.
Un jour, elle retrouve pour la première fois deux inconnus qui ne peuvent vivre l’un sans l’autre ni exister en même temps que l’autre. À la fois assassin et victime, Lenz a disparu pour laisser place à deux marionnettes dépourvues de fils, des personnages libres et incomplets (des instruments sans passé ni futur).
Emily sent sans le voir que Lenz, toujours vivant, se cache en eux ; Léonce et Léna ne sont qu’un amas de ronces, protégeant le néant qui a remplacé son cœur.
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- Son coeur n’est pas maléfique, répondit Zerua. C’est même un des coeurs les plus lumineux que j’aie eu l’occasion d’observer, ajouta-t-elle, son regard se perdant dans l’horizon.
Il y eut un silence, puis les traits de Zerua se firent plus tristes.
- Le problème avec Selesca, c’est qu’il est aveuglé par son pouvoir. Il ne sait pas se remettre en question.
Larousse frissonna. Ainsi donc, l’être contre lequel elle serait amenée à lutter dans un avenir plus ou moins proche avait des motivations bienfaitrices. Ses crimes en devenaient d’autant plus perturbants.
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