Si par le plus grand des hasards, tu te rappelais un jour avoir une fille, peut-être pourrais-tu lui indiquer quand tu daigneras trouver une minute pour la voir.
Comme si de rien n'était...jugson_perfidusAugust 1 2011, 08:12:06 UTC
Gloria, mon coeur,
Tu seras ravie d'apprendre que ma plaidoirie de ce matin m'a fait remporter le procès. Je vais pouvoir prendre plus de temps à partir de maintenant. Que dirais-tu que je prenne Magda ce soir ?
Sam
PS : Vos vacances ont-elles été bonnes jusqu'au bout ? Navré de n'avoir pas eu le temps de prendre davantage de vos nouvelles mais ma concentration ne souffre pas les distractions lorsque je suis sur une grosse affaire.
Tu te fiches de moi ?! Je suis en effet tout ce qu'il y a de plus extatique : voilà qui devrait te permettre, pour une fois, de verser la pension alimentaire de ta fille dans les temps. Mais, d'une manière sans doute stupéfiante pour ton égocentrique personne, la vie de Magda ne tournant pas exclusivement autour de tes disponibilités de dernière minute, elle ne sera pas libre avant la fin de la semaine. Mes parents lui ont proposé de passer la semaine avec eux à Marbella. Elle a fini par accepter, sans nouvelle de ta part s'est empressée d'accepter.
Parfait : je prendrai de l'avance cette semaine et j'aurai d'autant plus de temps à dédier à Magda la suivante. quand puis-je la prendre, samedi ?
Sam
PS : Je n'oublie pas que je dois inspecter ton bronzage, ma belle. J'ai l'oeil pour les grains de beauté dangereux, cela t'épargnera une visite médicale...
Fantastique. Magda sera prête samedi en fin de matinée. Combien de temps penses-tu lui accorder, que je sache ce que je fais mettre dans la valise que les elfes te remettront lorsque tu viendras la chercher ?
Gloria
PS : Je ne voudrais surtout pas abuser de ton temps si précieux, mon médicomage se fera un plaisir de m'examiner avec autant d'attention que d'intérêt, ne t'inquiète surtout pas.
Sur l'oreiller de Gloria au petit matinjugson_perfidusAugust 5 2011, 08:17:36 UTC
Mon amour,
Je n'ai pas vraiment de travail qui ne puisse attendre cet après-midi, ou même qui ne puisse se faire à distance. Je suis parti te chercher le petit-déjeuner. Me garderas-tu un peu ?
Sam
PS : J'étais partagé entre la satisfaction d'avoir bien choisi la robe et l'horreur de constater que tu la rendais excessivement sexy. Il faudra qu'on reparle de l'idée de la robe de bure.
Ouvrant paresseusement en oeil en constatant l'absence de Sam à ses côtésjugson_perfidusAugust 5 2011, 08:52:49 UTC
Sam,
Tu es un véritable fléau. Pour mes résolutions (je m'étais promis de te renvoyer dans le smog londonien aussitôt le dessert avalé !). Pour ma conscience professionnelle (je devrais déjà être à mon bureau. Mais je suppose que je pourrai rattraper par une plus longue journée la semaine prochaine, quand je serai seule à la maison...). Pour ma gourmandise (trouve-moi du chocolat. J'ai envie de chocolat.).
Affamée et terriblement impatiente,
Gloria
PS : Cruel... Imagines-tu comme ce vilain lainage rêche échaufferait ma chair sensible à chaque mouvement ? Trouverais-tu plaisant, en m'en débarrassant enfin, de chercher sur ma peau les preuves de cette longue et légère torture ? Apaiserais-tu mes sens ou prolongerais-tu mon calvaire ? Que ferais-tu, mon amour ?
Rien de ce que tu pourras dire ne me fera me repentir de cette soirée… encore moins de la nuit qui a suivi. Je ne me rendais pas compte à quel point tu m'avais manqué. Je ne veux plus te quitter. Pourrais-t-on faire durer cette journée juste un peu plus longtemps ? Je ne veux pas voir le soir arriver. J'arrive, belle bouche, avec de quoi te sustenter. Si tu apprécies trop le chocolat que je t'apporte je risque d'être jaloux, attention…
Sam
PS : Diablesse. Veux-tu donc vraiment que je concrétise cette histoire de robe de bure ? Je suis certain que tu te doutes que je ne déteste pas du tout l'idée de ta pauvre peau échauffée frissonnant de douleur et de plaisir sous ma langue et mes baisers. Arrête de me rendre fou, veux-tu ?
Envoyé en catimini depuis Marbella tandis que Magda termine fièrement le dressage de SON dessert, permettant à sa mère de s'éclipser quelques instantsSam
( ... )
Je suis rassuré de voir que tu n'as pas de regrets lorsque tu te trouves confrontée à ce qu'implique être ma maîtresse plutôt que la mère de ma famille… Du temps de notre mariage, j'ai toujours tenté de t'offrir ce qu'il y avait de plus décent en moi - ce n'est pas toi qui étais sotte ou ennuyeuse, c'est moi qui t'ai mise sous une cloche en verre et ai fait de toi une épouse sage et délicate. Il est grand temps que nous testions nos limites, mon amour. C'est un pas comme un autre vers l'honnêteté, tu ne penses pas ?
C'est absurde de t'aimer autant et de devoir le cacher. Je voudrais te faire l'amour sur un banc public. Et en même temps, je ne veux te partager avec personne. Je veux te cacher dans mon manteau et t'emporter avec moi là où nous serons seuls au monde. En Norvège, pour commencer…
Je n'ai pas de regrets. Je n'ai pas peur non plus. C'est juste déroutant. Pas vraiment à cause de ce que tout cela révèle de toi : j'ai toujours su que je n'avais jamais eu qu'à un tout petit aperçu de ta personne du temps de notre mariage. Mais je m'interroge sur moi. Je croyais n'avoir plus d'autre aspiration que la liberté, l'indépendance... et voilà que tu fais voler mes certitudes en éclat. Tu fais de moi cette petite chose pantelante et soumise. Et pour comble de ma honte perplexité, tu me fais aimer cela. Cette nuit là, je ne désirais rien d'autre que t'appartenir, qu'être capable de me plier à toutes tes exigences, que tu sois... je ne sais pas... fier de moi. C'est ridicule. Et ça remet tant de choses en cause.
Je suis un peu perdue, Sam. Je ne saurais même pas te dire si je suis heureuse. Je suis juste sûre de l'être plus qu'il y a six mois. C'est un début, non ?
Et je t'aime... Oh Circé, bien trop pour ma tranquillité d'esprit !
Les moments que nous partageons exceptionnellement n'ont pas à définir qui tu es… Tu peux être la traînée la plus bandante comme la garce la plus glaciale, mon amour, et c'est cette multiplicité qui me fascine entre autres chez toi.
Nous sommes deux idiots fiévreux. Vivement la rentrée que je n'aie plus le temps de penser à toi sans arrêt. Magda m'a demandé aujourd'hui si elle serait belle comme toi quand elle serait grande… J'ai fait mon gentil papa et j'ai répondu "plus encore". Mais je doute que cela soit seulement possible.
Peut-être que tu as raison. Peut-être que je réfléchis trop. Quand je suis près de toi, je ne me pose pas de questions. Tu ne m'en laisses pas le temps. J'ai perpétuellement l'impression d'être au milieu d'une tornade. C'est peut-être mieux comme ça.
Magda est couchée ? J'ai un rendez-vous important demain matin, je ne peux pas me permettre d'y arriver les yeux battus. Tu promets que tu me laisseras dormir mon comptant si je viens ?
Gloria
PS : bien sûr qu'elle sera plus belle que moi ! Elle l'est déjà, il suffit de regarder les photos de moi à son âge. Nous n'avons pas fini de nous inquiéter de tous ces soupirants qui lui tourneront autour !
Idiote. Tu me manques sans arrêt. Mais tu me manques davantage au bout de deux jours qu'au bout de deux semaines, je ne te le cache pas. Je m'habitue à tout, même au manque. Ne me délaisse pas trop longtemps, mon amour.
Est-ce que tu es sérieuse pour le dîner dimanche midi ? Gloria… J'en ai tellement envie que je me dis que ça ne peut être qu'un piège. Si ce n'est pas le tien ce sera celui du destin, qui me forcera à repartir après vous avoir eu toutes les deux… Je vais réfléchir.
En attendant, viens demain. Si cela te tente, pour commencer à me faire pardonner, je nous arrangerai un petit dîner aux chandelles dans ma chambre. Ou une dégustation de vins. Ce que tu veux. J'aime quand tu fermes les yeux et hume l'arôme d'un bon vin, avec juste cette toute petite ride de concentration entre tes sourcils…
Pour quel jour dois-je réserver le restaurant, la semaine prochaine ?
Sam
PS : Aurais-je tout faux en essayant d'être gentil ?
Tu vois en quelle haute estime tu tiens mon intelligence, quand je dis que j'ai raison de miser sur mon physique. Crois-tu vraiment que je réussirais à me faire oublier quinze longs jours ? Une semaine me semble être un maximum à peine tolérable. Passé ce délai je saurai toujours me rappeler à ton bon souvenir
( ... )
Tu as la mémoire courte : la dernière fois que je t'ai fâchée la bouderie a bien dû durer une dizaine de jours. Et d'ailleurs, ces deux semaines de vacances sans te voir, c'était bien trop long. La prochaine fois, tu devras me cacher dans ta malle.
Essayons, dimanche, tu veux bien ? Nous ne saurons jamais si c'était une mauvaise idée sans essayer. Ne change pas d'avis trop vite, ma belle.
C'est entendu pour demain soir. Penses-tu qu'il soit trop tôt pour initier Magdalena aux grands vins ?
J'ai réservé une table pour mercredi soir. Je ne te dis pas où. Je suis curieux de voir quelle tenue tu comptes m'infliger…
Sam
PS : Allons bon… Et quand je te maltraite tu me disputes et me punis… Madame Jugson n'est donc jamais satisfaite ! Madame Jugson devrait prendre garde à son joli séant, conseil de Monsieur Jugson.
Dois-je te rappeler que tu avais conclu ta lettre par "laissez-moi en paix" ? Tu m'excuseras d'avoir mis quelques jours à me relever à éprouver la moindre envie de te recontacter
( ... )
Vendredi 16 au matinjugson_perfidusSeptember 19 2011, 17:46:49 UTC
Mon amour,
Tu me vois soulagé d'apprendre que notre petite fille se porte mieux. Embrasse-la de ma part. Quand prévois-tu de me la laisser ?
Puisque tu dois prendre du repos, je ne saurais trop te recommander une excellente maison d'hôte à Londres, qui par hasard se trouve à mon adresse. Tu y seras chouchoutée, dorlotée et entourée 24h/24 sans avoir à déverser une mornille. Comment pourrais-tu refuser ?
Dans la journée de vendredijugson_perfidusSeptember 19 2011, 19:34:16 UTC
Samor,
Peut-être pourrions-nous reprendre le rythme habituel à partir de la semaine prochaine ?
Sam... Je crois que tu n'as pas bien lu ma lettre précédente. Je ne peux pas te laisser me voir comme ça. Et puis je serai d'une compagnie désolante tant je suis fatiguée.
Si elle dit encore non il ne restera plus que la technique des yeux de chiotjugson_perfidusSeptember 19 2011, 19:45:51 UTC
Gloriamor (je peux jouer à ce petit jeu-là, moi aussi),
Pour Magda, cela me convient.
Pour toi, nettement moins. Tu ne sais pas être laide, mon ange, alors ne me force pas à te supplier… Je m'occuperai bien de toi. Et je te promets qu'en disant cela je n'ai pas d'idées salaces en tête (sauf si tu insistes).
Rejoins-moi. J'avancerai dans mes dossiers pendant que tu dormiras contre moi. Tu seras choyée et protégée. Je te promets que tu vas te remettre en un rien de temps.
Re: Si elle dit encore non il ne restera plus que la technique des yeux de chiotjugson_perfidusSeptember 19 2011, 19:53:22 UTC
Samor (cette version est bien plus caressante à mon oreille),
L'idée est tellement tentante Peut-être que je pourrais plutôt apporter quelques dossiers. Ceux que j'aurais dû traiter depuis dix jours. Tu me ferais une petite place sur un bureau ?
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Tu seras ravie d'apprendre que ma plaidoirie de ce matin m'a fait remporter le procès. Je vais pouvoir prendre plus de temps à partir de maintenant. Que dirais-tu que je prenne Magda ce soir ?
Sam
PS : Vos vacances ont-elles été bonnes jusqu'au bout ? Navré de n'avoir pas eu le temps de prendre davantage de vos nouvelles mais ma concentration ne souffre pas les distractions lorsque je suis sur une grosse affaire.
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Tu te fiches de moi ?!
Je suis en effet tout ce qu'il y a de plus extatique : voilà qui devrait te permettre, pour une fois, de verser la pension alimentaire de ta fille dans les temps.
Mais, d'une manière sans doute stupéfiante pour ton égocentrique personne, la vie de Magda ne tournant pas exclusivement autour de tes disponibilités de dernière minute, elle ne sera pas libre avant la fin de la semaine. Mes parents lui ont proposé de passer la semaine avec eux à Marbella. Elle a fini par accepter, sans nouvelle de ta part s'est empressée d'accepter.
Gloria
PS : Délicieuses.
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Parfait : je prendrai de l'avance cette semaine et j'aurai d'autant plus de temps à dédier à Magda la suivante. quand puis-je la prendre, samedi ?
Sam
PS : Je n'oublie pas que je dois inspecter ton bronzage, ma belle. J'ai l'oeil pour les grains de beauté dangereux, cela t'épargnera une visite médicale...
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Fantastique. Magda sera prête samedi en fin de matinée. Combien de temps penses-tu lui accorder, que je sache ce que je fais mettre dans la valise que les elfes te remettront lorsque tu viendras la chercher ?
Gloria
PS : Je ne voudrais surtout pas abuser de ton temps si précieux, mon médicomage se fera un plaisir de m'examiner avec autant d'attention que d'intérêt, ne t'inquiète surtout pas.
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Je n'ai pas vraiment de travail qui ne puisse attendre cet après-midi, ou même qui ne puisse se faire à distance. Je suis parti te chercher le petit-déjeuner. Me garderas-tu un peu ?
Sam
PS : J'étais partagé entre la satisfaction d'avoir bien choisi la robe et l'horreur de constater que tu la rendais excessivement sexy. Il faudra qu'on reparle de l'idée de la robe de bure.
PPS : Merci pour cette nuit…
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Tu es un véritable fléau. Pour mes résolutions (je m'étais promis de te renvoyer dans le smog londonien aussitôt le dessert avalé !). Pour ma conscience professionnelle (je devrais déjà être à mon bureau. Mais je suppose que je pourrai rattraper par une plus longue journée la semaine prochaine, quand je serai seule à la maison...). Pour ma gourmandise (trouve-moi du chocolat. J'ai envie de chocolat.).
Affamée et terriblement impatiente,
Gloria
PS : Cruel... Imagines-tu comme ce vilain lainage rêche échaufferait ma chair sensible à chaque mouvement ? Trouverais-tu plaisant, en m'en débarrassant enfin, de chercher sur ma peau les preuves de cette longue et légère torture ? Apaiserais-tu mes sens ou prolongerais-tu mon calvaire ? Que ferais-tu, mon amour ?
PPS : Tu ne me mérites pas, butor...
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Rien de ce que tu pourras dire ne me fera me repentir de cette soirée… encore moins de la nuit qui a suivi. Je ne me rendais pas compte à quel point tu m'avais manqué. Je ne veux plus te quitter. Pourrais-t-on faire durer cette journée juste un peu plus longtemps ? Je ne veux pas voir le soir arriver.
J'arrive, belle bouche, avec de quoi te sustenter. Si tu apprécies trop le chocolat que je t'apporte je risque d'être jaloux, attention…
Sam
PS : Diablesse. Veux-tu donc vraiment que je concrétise cette histoire de robe de bure ? Je suis certain que tu te doutes que je ne déteste pas du tout l'idée de ta pauvre peau échauffée frissonnant de douleur et de plaisir sous ma langue et mes baisers. Arrête de me rendre fou, veux-tu ?
PPS : Je t'adore, pour compenser.
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Je suis rassuré de voir que tu n'as pas de regrets lorsque tu te trouves confrontée à ce qu'implique être ma maîtresse plutôt que la mère de ma famille… Du temps de notre mariage, j'ai toujours tenté de t'offrir ce qu'il y avait de plus décent en moi - ce n'est pas toi qui étais sotte ou ennuyeuse, c'est moi qui t'ai mise sous une cloche en verre et ai fait de toi une épouse sage et délicate. Il est grand temps que nous testions nos limites, mon amour. C'est un pas comme un autre vers l'honnêteté, tu ne penses pas ?
C'est absurde de t'aimer autant et de devoir le cacher. Je voudrais te faire l'amour sur un banc public. Et en même temps, je ne veux te partager avec personne. Je veux te cacher dans mon manteau et t'emporter avec moi là où nous serons seuls au monde. En Norvège, pour commencer…
Es-tu heureuse, Gloria ?
Sam
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Je n'ai pas de regrets. Je n'ai pas peur non plus. C'est juste déroutant. Pas vraiment à cause de ce que tout cela révèle de toi : j'ai toujours su que je n'avais jamais eu qu'à un tout petit aperçu de ta personne du temps de notre mariage. Mais je m'interroge sur moi. Je croyais n'avoir plus d'autre aspiration que la liberté, l'indépendance... et voilà que tu fais voler mes certitudes en éclat. Tu fais de moi cette petite chose pantelante et soumise. Et pour comble de ma honte perplexité, tu me fais aimer cela. Cette nuit là, je ne désirais rien d'autre que t'appartenir, qu'être capable de me plier à toutes tes exigences, que tu sois... je ne sais pas... fier de moi. C'est ridicule. Et ça remet tant de choses en cause.
Je suis un peu perdue, Sam. Je ne saurais même pas te dire si je suis heureuse. Je suis juste sûre de l'être plus qu'il y a six mois. C'est un début, non ?
Et je t'aime... Oh Circé, bien trop pour ma tranquillité d'esprit !
Gloria
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Les moments que nous partageons exceptionnellement n'ont pas à définir qui tu es… Tu peux être la traînée la plus bandante comme la garce la plus glaciale, mon amour, et c'est cette multiplicité qui me fascine entre autres chez toi.
Nous sommes deux idiots fiévreux. Vivement la rentrée que je n'aie plus le temps de penser à toi sans arrêt. Magda m'a demandé aujourd'hui si elle serait belle comme toi quand elle serait grande… J'ai fait mon gentil papa et j'ai répondu "plus encore". Mais je doute que cela soit seulement possible.
Me rejoindras-tu ce soir ?
Sam
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Peut-être que tu as raison. Peut-être que je réfléchis trop. Quand je suis près de toi, je ne me pose pas de questions. Tu ne m'en laisses pas le temps. J'ai perpétuellement l'impression d'être au milieu d'une tornade. C'est peut-être mieux comme ça.
Magda est couchée ?
J'ai un rendez-vous important demain matin, je ne peux pas me permettre d'y arriver les yeux battus. Tu promets que tu me laisseras dormir mon comptant si je viens ?
Gloria
PS : bien sûr qu'elle sera plus belle que moi ! Elle l'est déjà, il suffit de regarder les photos de moi à son âge. Nous n'avons pas fini de nous inquiéter de tous ces soupirants qui lui tourneront autour !
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Idiote. Tu me manques sans arrêt.
Mais tu me manques davantage au bout de deux jours qu'au bout de deux semaines, je ne te le cache pas. Je m'habitue à tout, même au manque. Ne me délaisse pas trop longtemps, mon amour.
Est-ce que tu es sérieuse pour le dîner dimanche midi ? Gloria… J'en ai tellement envie que je me dis que ça ne peut être qu'un piège. Si ce n'est pas le tien ce sera celui du destin, qui me forcera à repartir après vous avoir eu toutes les deux… Je vais réfléchir.
En attendant, viens demain. Si cela te tente, pour commencer à me faire pardonner, je nous arrangerai un petit dîner aux chandelles dans ma chambre. Ou une dégustation de vins. Ce que tu veux. J'aime quand tu fermes les yeux et hume l'arôme d'un bon vin, avec juste cette toute petite ride de concentration entre tes sourcils…
Pour quel jour dois-je réserver le restaurant, la semaine prochaine ?
Sam
PS : Aurais-je tout faux en essayant d'être gentil ?
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Tu vois en quelle haute estime tu tiens mon intelligence, quand je dis que j'ai raison de miser sur mon physique.
Crois-tu vraiment que je réussirais à me faire oublier quinze longs jours ? Une semaine me semble être un maximum à peine tolérable. Passé ce délai je saurai toujours me rappeler à ton bon souvenir ( ... )
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Tu as la mémoire courte : la dernière fois que je t'ai fâchée la bouderie a bien dû durer une dizaine de jours. Et d'ailleurs, ces deux semaines de vacances sans te voir, c'était bien trop long. La prochaine fois, tu devras me cacher dans ta malle.
Essayons, dimanche, tu veux bien ? Nous ne saurons jamais si c'était une mauvaise idée sans essayer. Ne change pas d'avis trop vite, ma belle.
C'est entendu pour demain soir. Penses-tu qu'il soit trop tôt pour initier Magdalena aux grands vins ?
J'ai réservé une table pour mercredi soir. Je ne te dis pas où. Je suis curieux de voir quelle tenue tu comptes m'infliger…
Sam
PS : Allons bon… Et quand je te maltraite tu me disputes et me punis… Madame Jugson n'est donc jamais satisfaite ! Madame Jugson devrait prendre garde à son joli séant, conseil de Monsieur Jugson.
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Dois-je te rappeler que tu avais conclu ta lettre par "laissez-moi en paix" ? Tu m'excuseras d'avoir mis quelques jours à me relever à éprouver la moindre envie de te recontacter ( ... )
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Tu me vois soulagé d'apprendre que notre petite fille se porte mieux. Embrasse-la de ma part. Quand prévois-tu de me la laisser ?
Puisque tu dois prendre du repos, je ne saurais trop te recommander une excellente maison d'hôte à Londres, qui par hasard se trouve à mon adresse. Tu y seras chouchoutée, dorlotée et entourée 24h/24 sans avoir à déverser une mornille. Comment pourrais-tu refuser ?
Tu me manques ma belle,
Sam
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Peut-être pourrions-nous reprendre le rythme habituel à partir de la semaine prochaine ?
Sam... Je crois que tu n'as pas bien lu ma lettre précédente. Je ne peux pas te laisser me voir comme ça. Et puis je serai d'une compagnie désolante tant je suis fatiguée.
Je t'embrasse,
Gloria
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Pour Magda, cela me convient.
Pour toi, nettement moins. Tu ne sais pas être laide, mon ange, alors ne me force pas à te supplier… Je m'occuperai bien de toi. Et je te promets qu'en disant cela je n'ai pas d'idées salaces en tête (sauf si tu insistes).
Rejoins-moi. J'avancerai dans mes dossiers pendant que tu dormiras contre moi. Tu seras choyée et protégée. Je te promets que tu vas te remettre en un rien de temps.
Je t'aime.
Sam
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L'idée est tellement tentante Peut-être que je pourrais plutôt apporter quelques dossiers. Ceux que j'aurais dû traiter depuis dix jours. Tu me ferais une petite place sur un bureau ?
Gloria
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