(TRADUCTION) Marieuses contre marieurs: rencontres. (4/4)

Sep 20, 2009 17:41

Disclaimer: les personnages appartiennent à JK Rowling

Titre: Marieuses contre marieurs: rencontres. (4/4)
Original: Matchmaking par amicably_somber. Vous pouvez joindre l'auteur (en anglais) à l'adresse suivante: societal_casualty@yahoo.com
Personnages: Katie, Alicia, Angelina, Olivier, Percy, et Roger.
Rating: PG-13
Nombre de mots: 697
Résumé: Percy et Olivier essaient de donner un coup de pouce à des amoureux qui s'ignorent, sans se douter qu'ils ne sont pas les seuls à jouer à ce jeu là.
Note: Première partie | Deuxième partie | Troisième partie


« Angelina, dépêche-toi. Ils vont arriver avant nous. »

« Euh, en fait, il faut que je rattrape mon retard sur les devoirs d’Astronomie. Vous me raconterez comment ça s’est passé ? »

« Bien sûr. »

Sortant du portrait pour se mettre en position et entendre la rencontre des garçons, Alicia et Katie partagèrent un rire malicieux.

« Alicia, » souffla Katie. « Et si Roger ne vient pas, ou qu’on a complètement tort à leur sujet à tous les deux ? »

« Souviens-toi de cette méthode imparable, Katie : tu nies, tu nies, tu nies. »

« Mais et si elle est vraiment blessée ? »

« Eh bien, elle ne l’aura pas volé. Ça lui fera la monnaie de sa pièce pour ces deux-là. Chut, je crois qu’ils arrivent. »

Percy revint sur ses pas après avoir accompagné les élèves au dîner, dépassa leur fenêtre, jeta un œil dans le couloir et se glissa subrepticement dans l’alcôve désignée. Alicia et Katie durent se mordre les lèvres pour ne pas rire.

Olivier arriva quand les couloirs étaient déserts. Il regarda tranquillement d’un côté puis de l’autre, avant de tirer de côté le rideau de l’alcôve.

« Olivier ! Qu’est-ce que tu fais là ? »

Olivier balbutia pendant un moment. « Je-je-j’étais supposé retrouver quelqu’un ici, enfin je croyais. »

« Moi aussi… »

« Est-ce que tu… » commença Percy. « Non, c’est de la folie. Qui est-ce que tu étais supposé retrouver ? »

« Je ne sais pas. J’ai reçu tous ces messages anonymes… ils m’ont dit de venir ici, maintenant. »

« Comme moi. » Percy se releva et remit de l’ordre dans ses vêtements. « Je suis terriblement désolé, ça doit être un tour de Fred et George. Je vais les tuer. »

« Tu ne peux pas, » répliqua Olivier par habitude. « Ce sont nos meilleurs batteurs, on a besoin d’eux pour gagner. »

Percy sourit et reprit le chemin du portrait de Gryffondor.

« C’était peut-être une blague, » dit doucement Olivier, « mais ils sont tombés juste. »

Percy s’arrêta. « Est-ce que tu es sérieux ? »

« Oh merde. Percy, oublie ça. »

Percy se tenait devant Olivier maintenant. « Non, est-ce que tu es sérieux ? »

« Oh, et puis zut. Oui, j’étais très sérieux. Et si ça te dégoûte, alors tant pis. » C’était au tour d’Olivier de s’éloigner vers son dîner.

« Olivier, attends ! » Olivier s’exécuta. « J’ai rompu avec Penny parce qu’elle ne t’aimait pas. »

« Hein ? »

« J’ai rompu avec Pénélope Deauclaire parce qu’elle m’a dit qu’elle ne t’aimait pas. Tu es mon meilleur ami. »

« Je suis content de l’entendre, » dit Olivier, mais son ton manquait de sincérité. Percy approcha de lui.

« C’est parce que tu es mon meilleur ami que je ne veux pas admettre qu’ils sont tombés juste pour moi aussi. Je n’ai pas beaucoup d’amis. Je ne veux pas perdre le meilleur que j’aie. »

« Perce, ça n’arrivera pas. »

« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »

« Ben, j’ai plutôt faim. Et si on allait dîner, et puis… on pourrait parler ou quelque chose ? »

« Ça me semble pas mal. »

« Et ils s’éloignèrent au soleil couchant, et vécurent heureux jusqu’à la fin des temps, » chuchota Alicia une fois qu’ils furent partis.

« Je n’arrive pas à croire que ça ait marché, » dit Katie.

« Angelina sera contente. »

« A condition que l’autre plan ait fonctionné également. »

« Ça, j’en suis moins sûre. »

Après le dîner, Percy et Olivier disparurent dans leur chambre, et Alicia et Katie allèrent dans la leur. Angelina était là, faisant ses devoirs sur son lit. »

« Comment est-ce que ça s’est passé avec Olivier et Percy ? »

« Comme sur des roulettes, au grand étonnement de Katie, » répondit Alicia.

« Bien. »

« Et tes devoirs d’Astronomie ? » demanda Katie.

« Pas mal, sauf que Roger Davies est toujours aussi con. »

‘Je te l’avais bien dit !’, articula silencieusement Katie à Alicia depuis son lit.

Fin

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