(TRADUCTION) Marieuses contre marieurs: un si douloureux déni (1/4).

Sep 17, 2009 17:12

Disclaimer: les personnages appartiennent à JK Rowling

Titre: Marieuses contre marieurs: un si douloureux déni (1/4).
Original: Matchmaking par amicably_somber. Vous pouvez joindre l'auteur (en anglais) à l'adresse suivante: societal_casualty@yahoo.com
Personnages: Katie, Alicia, Angelina, Olivier, Percy, et Roger.
Rating: PG-13
Nombre de mots: 1 887
Résumé: Percy et Olivier essaient de donner un coup de pouce à des amoureux qui s'ignorent, sans se douter qu'ils ne sont pas les seuls à jouer à ce jeu là.
Note: Euh, si je dis que c'est pour le défi bavardages et la section Quidditch, ça va? *espère que la fic convient à la comm*


Certains élèves étaient rassemblés à la bibliothèque, essayant d’étudier. Deux des poursuiveuses de Gryffondor étaient du nombre, assises autour d’une table couverte de livres, quoique ce ne soient pas les livres qu’elles regardaient.

« Merde, » chuchota Alicia après quelques minutes de silence. « Je crois que tu as raison. »

« Bien sûr que j’ai raison, » dit Angelina. « Ils sont faits l’un pour l’autre. »

Katie approcha et s’assit à côté d’Alicia, ouvrant ses livres et ses notes. « Désolée pour le retard. De quoi est-ce que vous parlez ? »

« D’Olivier et Percy. Regarde-les, » Angelina désigna la table à mi-distance d’elles dans la pièce où les deux garçons en question étaient seuls assis. « Ils sont faits l’un pour l’autre. »

« Vraiment, tu crois ? » demanda Katie.

« Oui, je crois vraiment, » confirma Alicia avec emphase, quoiqu’Angelina essaie de la faire parler moins fort.

« Est-ce que vous êtes en train de dire que Dubois est une tapette ? » interrogea Roger Davies, debout de l’autre côté de leur table.

« D’où est-ce que tu sors ? » demanda Alicia.

« Tu vas grandir un jour ? » La question d’Angelina prit le dessus sur celle d’Alicia.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? » s’indigna Roger, la voix montant dans les aigus.

« Ce ‘tapette’, quelle attitude barbare. »

« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? »

Angelina secoua la tête. « Tu ne comprends pas. L’amour ne se préoccupe pas du genre, et si tu tiens à te comporter en gamin à ce sujet… »

« Attends. Tu crois sérieusement que Dubois est amoureux de quelque chose d’autre que du Quidditch ? C’est impossible ! » La voix de Roger se faisait de plus en plus forte, et en retour, celle d’Angelina en faisait autant.

Katie leva les yeux au ciel et tourna le regard vers Olivier et Percy, déterminée à ignorer la stupidité d’Angelina.

« Quelqu’un qui n’a rien à voir avec le Quidditch serait parfait pour Olivier, et qu’est-ce que tu sais de notre équipe ? » demanda Angelina, sarcastique.

« Qui ne sait pas à quel point Dubois est obsédé ? Avec lui, vivre et respirer pour le Quidditch atteint un niveau plus haut, plus pire. »

« Plus pire, c’est même pas français, » se moqua Angelina.

« Vous voulez bien vous taire tous les eux ? » demanda Alicia. « Vous allez nous faire avoir des ennuis. »

Olivier entendit le bruit de leur dispute, mais pas les mots qu’ils prononçaient, et le temps qu’il lève la tête, Alicia les avait fait taire.

« Olivier, » souffla Percy. Olivier retourna vivement la tête vers lui avec un sourire penaud. « Est-ce que tu as l’intention d’étudier oui ou non ? »

« Désolé, Perce. J’ai seulement été distrait. »

« Par quoi, au juste ? »

« Par eux. » Il désigna la table d’un mouvement du menton.

Percy les regarda, puis revint vers Olivier. « Qu’est-ce qu’il y a à voir ? » demanda-t-il, guère impressionné.

« Angelina et Roger. Ils sont à deux doigts de se sauter dessus et de s’arracher leurs vêtements. »

Ça fit lever les sourcils à Percy. Il regarda à nouveau vers la table, puis vers Olivier. « A deux doigts de se sauter dessus, d’accord, mais je ne suis pas convaincu pour ce qui concerne les vêtements. »

« Ils iraient très bien ensemble, » affirma Olivier.

« C’est pas un joueur de Quidditch ? »

« Un capitaine. »

« Alors tu ne devrais pas le détester ? »

Olivier haussa les épaules. « C’est la trêve du championnat. »

« Et s’il était - peut-être, disons - distrait par une certaine poursuiveuse, d’une certaine autre équipe… »

« Ce serait pour le mieux. »

Percy lui adressa un regard impassible. « Est-ce que tu penses à quoi que ce soit d’autre ? »

Olivier s’esclaffa, mais ne répondit rien.

« Et puis de toute façon, s’il s’agit de former des couples, ce serait cette Katie et toi. »

« Hein ? »

« A chaque fois que tu ne regardes pas, elle si. »

« Non… »

« Si. Et je ne crois pas que tu regardes seulement Roger et Angelina quand tu regardes par là. »

« Je n’ai pas le béguin pour Katie, » lui assura Olivier avec sérieux. « Je ne mélange pas le boulot et le plaisir. Ça crée toujours des problèmes. »

Percy le dévisagea comme s’il avait perdu l’esprit. « Mais de quoi est-ce que tu parles ? »

« De Quidditch. Je ne sortirai jamais avec quelqu’un de mon équipe. »

« Mais ça ne t’empêche pas de penser qu’Angelina et Roger devraient sortir ensemble. »

« Bien sûr que non. Angelina est une fille équilibrée ; elle garderait la tête sur les épaules si elle sortait avec Roger. »

« Et Katie, non ? »

« Je n’ai pas dit ça. »

« Alors qu’est-ce que tu as dit ? »

Olivier ravala son envie de poursuivre la discussion qui menaçait de dégénérer jusqu’au moment où il dirait quelque chose qu’il regretterait, et se contenta de sourire. « Tout est là-dedans, Perce, » dit-il, se tapant le front. « C’est tout à fait clair. »

« C’est bien ce qui me fait peur. » Percy sourit.

Retenant de justesse un rire, Olivier leva les mains vers son cœur, feignant la douleur. « Je suis blessé, Percy. Véritablement blessé. »

« Oh, ne me la joue pas à la Fred et George. » Quoique si c’était venu de l’un d’eux, Percy serait devenu brusque et cassant, mais de la part d’Olivier, c’était différent. Ils y avait entre eux une sorte de camaraderie venue de toutes les années de proximité qui n’existait pas pour Percy après presque une vie entière avec les jumeaux.

« Tu vas devoir m’aider, tu sais. » Olivier avait retrouvé son sérieux.

« T’aider à quoi ? »

« M’aider à les rapprocher. »

« Qu’est-ce qui te fait penser qu’ils veulent être rapprochés ? »

« Oh, arrête, c’est évident. »

« Oh, oui, parce que les amoureux se disputent toujours comme ça, » convint Percy d’un ton hautain.

« Tu n’as tout simplement pas mon intuition concernant ce genre de choses. »

Percy leva les yeux au ciel et se pencha pour attraper quelque chose dans son sac de cours. Quand il se redressa avec un parchemin, il annonça à Olivier, « Elle te regarde encore. »

« Hein ? »

« Katie, ton admiratrice. Elle te regarde. »

La tête d’Olivier se retourna d’un coup vers ses équipières, mais Katie ne regardait pas. « Mais qu’est-ce que tu racontes ? Elle ne regarde pas. »

Percy haussa les épaules et fronça les sourcils devant son parchemin. « Elle regardait. Qu’est-ce que tu penses de ça ? » Il montrait à Olivier une des questions du devoir.

« Regardez-moi un peu ça, » murmura Katie, principalement pour elle-même. « Peut-être qu’ils sont faits l’un pour l’autre. »

*~*

« Olivier, » protesta Percy d’une voix basse, l’air terriblement peiné. « C’est stupide. »

« Non, ça ne l’est pas. »

« Tu crois que l’amour va naître d’un livre retrouvé ? » Olivier avait créé cette situation dans laquelle il ‘empruntait’ un livre à Angelina sans effectivement lui faire part de cet emprunt, et quand elle se mettrait à sa recherche, elle le retrouverait en possession de Roger Davies.

« Ça vaut le coup d’essayer. »

« Pourquoi est-ce que tu as besoin de moi ? »

« Au cas où on se ferait prendre, tu pourras fournir l’excuse. »

Percy en resta horrifié. « Tu veux que j’enfreigne le règlement et que je mente ? »

« Ça ne t’a pas dérangé que j’enfreigne le règlement et que je vole son livre. »

« Ne me le rappelle pas. Si ça avait été quoi que ce soit de pire qu’un livre, je t’aurais dénoncé. »

« Non, tu ne l’aurais pas fait. » Olivier semblait tellement sûr de lui ; ça fit lever un sourcil à Percy.

« Chut ! » Oliver coupa la réplique de Percy. « Regarde. »

Ils étaient cachés derrière le bord d’une étagère de la bibliothèque qui leur offrait une bonne vue sur la table où Roger était assis avec certains de ses coéquipiers. Olivier était parvenu à déposer le livre en évidence près de ceux de Roger. Il avait entendu Angelina et Katie parler dans la Salle Commune d’aller à la bibliothèque (après s’être refait une beauté, qu’est-ce qu’elles avaient toutes avec ça ?) et avait attrapé Percy ; ils étaient descendus, pour discrètement mettre le livre en place après une ‘distraction’, comme l’appelait Olivier. Percy était consterné par la distraction : se disputer avec Roger jusqu’à ce que ça attire l’attention de Madame Pince. Il était alors intervenu, les avait calmés, et elle s’était tournée à contre-cœur vers un débordement plus bruyant chez des élèves plus jeunes.

Angelina marchait avec d’autres filles de Gryffondor vers la table qu’elles avaient récemment adoptée comme la leur, l’air perplexe. La table de Roger était sur leur chemin et en passant, le livre attira son attention. Le ‘oui !’ triomphant d’Olivier lui valut le regard interrogateur d’un élève plus jeune qui ne tarda pas à déguerpir.

« Est-ce que tu as volé mon livre ? » demanda-t-elle alors qu’elle avançait pour s’en saisir.

« Non, » répondit Roger. « Je ne sais pas comment il est arrivé là. »

« Moi non plus, » annonça-t-elle, théâtrale. « La dernière fois que je l’ai vu, il était avec mes autres livres. »

« Dans ce cas pourquoi est-ce que je l’aurais volé ? »

« Je ne sais pas, mais c’est toi qui l’as. »

« Eh bien, plus maintenant. Je ne sais pas comment il est arrivé là, mais je suis désolé, » bien que sa voix laisse penser le contraire. « Tu as ce que tu voulais, au revoir. »

Elle eut un reniflement hautain, tourna les talons, et partit résolument vers sa table. C’était plutôt comique, en fait.

« Tu vois, » dit Percy.

« Je ne l’ai jamais vue se comporter comme ça, » chuchota Olivier, pour lui-même surtout. « Ça doit être l’amour. »

Percy en était bouche bée. « Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? »

« Tu sais quoi ? Je crois qu’on s’y est pris complètement de travers. »

« De toute évidence. » Le ton de Percy dégoulinait de sarcasme, mais Olivier l’ignora.

« Je crois qu’on devrait parler de ça aux autres filles. »

« Hein ? Tu es devenu fou ? »

« Oh, allez Percy. Quand tu vois deux personnes qui dissimulent avec tant d’évidence leurs sentiments l’une pour l’autre, est-ce que tu ne veux pas tendre la main et les aider un peu ? »

« Pourquoi est-ce que quelqu’un d’autre n’aurait pas pu être dans mon année ? Quelqu’un dont le bon sens n’aurait pas été diminué par les coups qu’il a pris, peut-être ? »

« Bah, tu sais bien que ce serait pas aussi marrant, pas vrai ? » Olivier s’éloigna entre les étagères, et Percy le suivit en soupirant.

à suivre...

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