[Hors défi] - Sherlock - Quatre fois où Sherlock est là où John ne l'attend pas...
Titre : Quatre fois où Sherlock est là où John ne l'attend pas, une fois où il est exactement là où il devrait être.
Fandom : Sherlock
Personnages : Sherlock/John
Type d’œuvre : fanfic
Défi : hors défi
Rating : PG
Spoilers : Aucun.
Disclaimer : Tout appartient à la Beeb, bien sûr.
Note : ma première fic "Sherlock" ! Et plus une ficlet qu'une fic. Et c'est la faute de bunny_aka. D'abord.
1. John avait laissé Sherlock à la maison avec son violon, son dîner et une affaire suffisamment importante pour l'occuper toute la soirée mais suffisamment loin de son domaine de compétences pour qu'il ne soit pas tenté de lui demander son avis. Mary Adams avait accepté son invitation à dîner, c'était leur troisième rendez-vous.
John espérait bien que la soirée se finirait dans un lit.
Elle aurait pu.
Si Sherlock ne s'y était pas déjà installé.
Le cri que Mary avait poussé en voyant un inconnu dans ses draps roses et blancs avaient sans doute réveillé tout le voisinage.
- En route John, nous avons une nouvelle affaire.
2. John n'avait pas vu son extravagant colocataire et amant occasionnel depuis trois jours et il n'était pas rentré chez eux depuis quatre. Il n'avait jamais espéré que Sherlock change parce qu'ils étaient ensemble. Parfois. Ensemble était peut-être un bien grand mot.
S'il n'avait pas reçu des SMS régulièrement, il aurait pu croire qu'il gisait mort dans un caniveau. Les messages étaient de lui, aucun doute là dessus, il n'y avait que lui pour réussir à être aussi énervant en moins de dix caractères.
John entra dans son cabinet et eut la surprise de trouver Sherlock installé dans son fauteuil, son stéthoscope autour du cou, un flacon de barbiturique et une loupe dans les mains. Il avait l'air fatigué, mais intact.
- Si nous allions dîner ?
- Il n'est que neuf heures. Du matin.
Au milieu de l'irritation qu'il éprouvait à voir sa journée chamboulée une nouvelle fois, John ne pouvait pas cacher qu'il y avait aussi du soulagement.
- Et ? Pas de conformisme, John, Il n'y a rien de plus barbant.
3. John avait reçu un message laconique d'Harry lui demandant de passer immédiatement chez elle. Ce n'était pas dans les habitudes de sa sœur. Il avait fermé son cabinet et fait reporter ses rendez-vous avant de se précipiter chez elle.
Sherlock était là, dans le salon, une tasse de thé sur les genoux.
- Qu'est-ce qui se passe ?
Harry finit d'un trait son verre de bourbon.
- Il m'a demandé ta main, j'ai dit oui. Félicitations.
John était resté bouche bée devant eux, pendant quelques minutes.
4. John aimerait qu'un jour on lui explique pourquoi quand leurs enquêtes tournaient mal, c'était toujours lui qui était capturé. Pourtant la journée avait si bien commencé... Sherlock était encore dans leur lit quand il s'était réveillé à son tour - fait assez rare pour être noté - et personne ne les avait dérangés avant qu'ils aient eu chacun un orgasme - ce qui était encore plus rare.
Évidemment ça ne pouvait pas durer.
Le suspect - le coupable vraiment - tenait un revolver contre sa tempe et allait tirer.
Il aurait dû parier que Sherlock ne l'emmènerait pas jusqu'à l'autel, il avait toujours su que quelque chose arriverait avant.
Soudain une masse tomba du ciel et s'écrasa sur son kidnappeur. John leva les yeux et trouva Sherlock sur une des coursives.
- Un peu plus, et je passais notre nuit de noces en salle d'autopsie... » Il croisa le regard agacé de John et rajouta « C'était limite ?
John roula des yeux avant d'exiger d'être immédiatement détaché.
+1.
10h42.
Encore trois minutes.
John savait intellectuellement qu'il y avait peu de chance que Sherlock arrive à l'heure. Il s'était préparé à cette idée même s'il ne pouvait s'empêcher d'espérer le contraire.
Sherlock était bon pour les sauvetages de dernière minute, les déclarations tortueuses et inattendues, mais pour les choses normales... Sherlock n'était juste jamais là où on l'attendait. John le savait et l'aimait pour ça, même si parfois, c'était un brin irritant.
Les paperasseries n'avaient, en plus, jamais été son fort. Il n'y avait qu'à voir ses déclarations d'impôts.
10h45.
Personne d'autre que lui dans le couloir.
Bien entendu.
La porte du bureau s'ouvrit et on demanda « Sherlock Holmes et John Watson, s'il vous plait. »
Avant que John n'ait pu répondre, des pas rapides se firent entendre au bout du couloir, et il reconnut la voix de son fiancé. « Nous sommes là. »
John ne laissa rien transparaitre de sa surprise, du moins il essaya.
- Pas d'affaire urgente ce matin ?
- Excepté celle-ci tu veux dire ?
John était médecin, il avait même été en Afghanistan, Sherlock ne devrait pas pouvoir faire s'agiter des papillons comme ça dans son ventre.
- Et bien si cette histoire d'union civile ne nous prend pas trop longtemps, j'ai croisé en venant une situation très intrigante.
L'officier d'état civil était estomaquée mais John lui était on ne peut plus souriant.
- Je suis sûr que cela ne prendra que quelques minutes.
- Parfait. Que penses-tu des poisons amazoniens ?
Fandom : Sherlock
Personnages : Sherlock/John
Type d’œuvre : fanfic
Défi : hors défi
Rating : PG
Spoilers : Aucun.
Disclaimer : Tout appartient à la Beeb, bien sûr.
Note : ma première fic "Sherlock" ! Et plus une ficlet qu'une fic. Et c'est la faute de bunny_aka. D'abord.
1. John avait laissé Sherlock à la maison avec son violon, son dîner et une affaire suffisamment importante pour l'occuper toute la soirée mais suffisamment loin de son domaine de compétences pour qu'il ne soit pas tenté de lui demander son avis. Mary Adams avait accepté son invitation à dîner, c'était leur troisième rendez-vous.
John espérait bien que la soirée se finirait dans un lit.
Elle aurait pu.
Si Sherlock ne s'y était pas déjà installé.
Le cri que Mary avait poussé en voyant un inconnu dans ses draps roses et blancs avaient sans doute réveillé tout le voisinage.
- En route John, nous avons une nouvelle affaire.
2. John n'avait pas vu son extravagant colocataire et amant occasionnel depuis trois jours et il n'était pas rentré chez eux depuis quatre. Il n'avait jamais espéré que Sherlock change parce qu'ils étaient ensemble. Parfois. Ensemble était peut-être un bien grand mot.
S'il n'avait pas reçu des SMS régulièrement, il aurait pu croire qu'il gisait mort dans un caniveau. Les messages étaient de lui, aucun doute là dessus, il n'y avait que lui pour réussir à être aussi énervant en moins de dix caractères.
John entra dans son cabinet et eut la surprise de trouver Sherlock installé dans son fauteuil, son stéthoscope autour du cou, un flacon de barbiturique et une loupe dans les mains. Il avait l'air fatigué, mais intact.
- Si nous allions dîner ?
- Il n'est que neuf heures. Du matin.
Au milieu de l'irritation qu'il éprouvait à voir sa journée chamboulée une nouvelle fois, John ne pouvait pas cacher qu'il y avait aussi du soulagement.
- Et ? Pas de conformisme, John, Il n'y a rien de plus barbant.
3. John avait reçu un message laconique d'Harry lui demandant de passer immédiatement chez elle. Ce n'était pas dans les habitudes de sa sœur. Il avait fermé son cabinet et fait reporter ses rendez-vous avant de se précipiter chez elle.
Sherlock était là, dans le salon, une tasse de thé sur les genoux.
- Qu'est-ce qui se passe ?
Harry finit d'un trait son verre de bourbon.
- Il m'a demandé ta main, j'ai dit oui. Félicitations.
John était resté bouche bée devant eux, pendant quelques minutes.
4. John aimerait qu'un jour on lui explique pourquoi quand leurs enquêtes tournaient mal, c'était toujours lui qui était capturé. Pourtant la journée avait si bien commencé... Sherlock était encore dans leur lit quand il s'était réveillé à son tour - fait assez rare pour être noté - et personne ne les avait dérangés avant qu'ils aient eu chacun un orgasme - ce qui était encore plus rare.
Évidemment ça ne pouvait pas durer.
Le suspect - le coupable vraiment - tenait un revolver contre sa tempe et allait tirer.
Il aurait dû parier que Sherlock ne l'emmènerait pas jusqu'à l'autel, il avait toujours su que quelque chose arriverait avant.
Soudain une masse tomba du ciel et s'écrasa sur son kidnappeur. John leva les yeux et trouva Sherlock sur une des coursives.
- Un peu plus, et je passais notre nuit de noces en salle d'autopsie... » Il croisa le regard agacé de John et rajouta « C'était limite ?
John roula des yeux avant d'exiger d'être immédiatement détaché.
+1.
10h42.
Encore trois minutes.
John savait intellectuellement qu'il y avait peu de chance que Sherlock arrive à l'heure. Il s'était préparé à cette idée même s'il ne pouvait s'empêcher d'espérer le contraire.
Sherlock était bon pour les sauvetages de dernière minute, les déclarations tortueuses et inattendues, mais pour les choses normales... Sherlock n'était juste jamais là où on l'attendait. John le savait et l'aimait pour ça, même si parfois, c'était un brin irritant.
Les paperasseries n'avaient, en plus, jamais été son fort. Il n'y avait qu'à voir ses déclarations d'impôts.
10h45.
Personne d'autre que lui dans le couloir.
Bien entendu.
La porte du bureau s'ouvrit et on demanda « Sherlock Holmes et John Watson, s'il vous plait. »
Avant que John n'ait pu répondre, des pas rapides se firent entendre au bout du couloir, et il reconnut la voix de son fiancé. « Nous sommes là. »
John ne laissa rien transparaitre de sa surprise, du moins il essaya.
- Pas d'affaire urgente ce matin ?
- Excepté celle-ci tu veux dire ?
John était médecin, il avait même été en Afghanistan, Sherlock ne devrait pas pouvoir faire s'agiter des papillons comme ça dans son ventre.
- Et bien si cette histoire d'union civile ne nous prend pas trop longtemps, j'ai croisé en venant une situation très intrigante.
L'officier d'état civil était estomaquée mais John lui était on ne peut plus souriant.
- Je suis sûr que cela ne prendra que quelques minutes.
- Parfait. Que penses-tu des poisons amazoniens ?