Ici, l'avenir est bétonné, gris et dur. Irrespirable et étouffant. J'ai bien du mal à retrouver la lumière sous tous ces nuages alourdis de notre sueur. Nos poumons sont vides, nos coeurs stériles ( Read more... )

Assise devant la fenêtre, je regarde la pluie. Je l'écoute. J'ai collé mon front contre la vitre et j'ai enroulé ma couverture autour de mes épaules ( Read more... )

Je sens la fatigue qui me pèse. Elle alourdit mes membres, ferme mes paupières et brouille le fil de ma pensée. Pourtant, je n'ai pas sommeil ( Read more... )

Les baisers les plus sincères sont ceux qui nous échappent ( Read more... )

Il y a des soirs où je suis tellement lasse que je ne m’entends plus penser ( Read more... )

Aujourd’hui, je suis rentrée, et un coin de ciel bleu s’est dégagé au-dessus de ma tête alors que je descendais la route du centre ville pour rentrer chez moi. Ce n’était pas grand-chose : tout juste une promesse d’une dizaine de minutes (grand maximum) de répit au milieu de toutes ces averses qui s’évertuent à tomber dru depuis quelques semaines, ( Read more... )

J'aurais bien voulu être funambule.

Pouvoir marcher sur un fil, suspendue entre la vie et la mort, ça fait frissonner. La sérénité de l'exercice est bienfaitrice et formatrice. Pouvoir danser sur un fil, c'est le summum de la grâce... La sensualité à son paroxysme, à deux mètres du sol. Défier toutes les lois de l'univers juste pour faire un pied de ( Read more... )

Il y a le soleil dehors. Il y a un monde qui rit et qui rêve. Il y a ma fenêtre ouverte, et mes questions derrière.

Il fait si beau dehors. Il y a un monde auquel j'appartiens, mais qui ne m'appartient pas, dont toutes les commandes m'échappent et dont les raisonnements s'écoulent entre mes doigts.

Il fait si chaud aujourd'hui. Peut-être le soleil a ( Read more... )

Après tout, Paris en blanc, c’est pas si mal.

Ca change des bâtiments gris, et du quotidien gris. Des rues souillées de pollution et d’autres choses. Des âmes grises qui errent machinalement entre les coupe-gorges des grands boulevards, ces géants qui nous écrasent de leur stature. Un peu de pureté, un peu de magie, dans ce monde de brutes.

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"Station Luxembourg, un dimanche soir.
Paris est belle, sous l’obscurité nocturne. Belle, avec ses lumières qui éclairent les rues. Tellement belle que c’en est presque triste.
On n’a pas l’impression d’appartenir à ce décor de grands hommes et de vieilles pierres. Il semblerait presque que les pavés sur lesquels on marche ne sont que fiction. ( Read more... )