Lettres à... (2)

Sep 26, 2015 20:21

... Olivier Dubois et la maman de June (JTD), de la part de Elie Babeth (et Papa June est à l'honneur!)

Règles du jeu dans ce post! N'hésitez pas à participer!
Lettres à Sean Hataway (JTD) et Roger Davies (Chaton)

Duo : PapaJune/MamanJune (Wiliam et Eleanor de leur vrai nom)
Qui : peu importe , même si je laisserai bien Eleanor s’exprimer
Quoi : la dispute mère fille of course !
(...)
Bon tu peux aussi écrire la lettre Mère/fille ! Mais faudrait pas spoiler « Décembre » :)

Note: Alors, pour des raisons de spoilers, je ne pouvais pas écrire la lettre mère/fille, ni vraiment laisser parler Eléonore. Mais j'espère que la lettre de Papa June sera à la hauteur! Il s'agit d'une des (multiples) lettres qu'ils ont dû échanger depuis l'été, on va dire que c'est pour ça qu'on ne comprend pas tout.

*

[Ellie,]

Ellie,

Je sais.
J’étais là, j’ai toujours été là.
Crois-moi, je sais que c’est stupide, gênant et compliqué.
Je sais tout ça.
June non. Et c’est tout le problème.
Elle n’a plus six ans, elle est capable de comprendre.

C’était très beau, très bien dit. Mais ce n’est pas moi que tu dois convaincre.

On a toujours su que ce jour viendrait. Avant même qu’elle naisse, on en plaisantait. Et oui, c’est vrai, il y avait des données qu’on n’avait pas intégrées (le divorce, sa passion du sport, son meilleur ami, ton nouveau compagnon, et le fait que les Arrows et les Magpies jouent sur un simple match leur saison… vraiment, Ellie, ce détail compte aussi !).
Malgré ça, tu as merdé. J’ai merdé. On n’a pas su le gérer.

Pour l’amour de Dieu et du Quidditch réunis, parle-lui ! Ecris-lui ! Maintenant.

Elle ne te déteste pas. Elle t’aime et a besoin de toi. Même maintenant, même après tout ça. Tu es sa mère, toute moldue et ridiculement bornée que tu es (et sur ce point précis, tu ne peux pas renier la parenté !). Elle t’aime sûrement plus que moi, plus que ses amis. Plus que le…. Non, pas plus que le Quidditch, je crois.

Je plaisante, Ellie !

Et pendant qu’on y est, n’en déplaise à Edouard, tu es la mère de ma fille, tu es mon ex-femme, on a vécu ensemble une quinzaine d’années, alors j’ai le droit de t’appeler Ellie.
La prochaine fois, tu ne laisseras pas traîner ton courrier !
Mais dans le doute, j’ai saupoudré ma lettre de paillettes, dont le scintillement magique dissuadera, je l’espère, Edouard d’y mettre son nez.
Comment j’ai réussi à me procurer cette quantité astronomique de paillettes colorées ? Je suis certain que tu meures d’envie de l’entendre. C’est une longue histoire que je me ferai un plaisir de te raconter samedi.

C’est plus simple si je viens te chercher. Trouve une excuse pour Edouard et sois prête à 9h, à l’endroit habituel (ne te défile pas ou je laisse ce même message sur ton répondeur !).
Je me suis arrangé avec les Thompson, on transplanera directement de leur jardin. Sois à l’heure, il ne faudrait pas les rater.

A samedi,
Will

PS : Pense à te couvrir et prendre un parapluie. Il fait un temps horrible là-haut dernièrement. Nous autres, sorciers, sommes les maîtres de la téléportation, pas l’imperméabilité.



*

Papa June écrit à Jamie Carragher
Sujet : Ne touche pas à ma fille ! (applicable également dans un courrier à Olivier :D)

Note: La lettre à Jamie aurait été très courte (la photo prise après le match, avec simplement "16 ans" écrit derrière ;) ). Du coup, j'ai plutôt écrit à Olivier, même si le sujet n'est pas exactement le même. C'est une lettre qu'il pourrait très bien écrire en vrai.

*
[Cher Olivier,]

Cher Olivier,

Non, ce n’est pas une erreur. Le hibou ne s’est pas trompé.
June doit sûrement être à côté de toi, donc je t’en prie, ne lui dis rien et continue ta lecture comme si de rien n’était.

Je sais que ça ne se fait pas. Crois-moi, je n’en suis pas fier. Si mes parents avaient osé faire ça à mon époque, je leur en aurais voulu à mort.
J’aurais dû commencer par écrire à votre directrice de maison, mais je me suis dit que tu en saurais forcément plus.

C’est à propos de June.
Quelque chose ne va pas. Tu vas sûrement trouver ça idiot, mais j’ai l’impression qu’elle nous cache des choses. Des choses importantes, j’entends.
J’ai ce pressentiment, je ne peux pas me l’expliquer.

Elle a beau m’écrire le contraire, je la sens triste et tracassée. Et ce n'est pas son genre, quelque chose a dû se passer.
Les mensonges particulièrement peu convaincants qu’elle s’échine à mettre dans ses lettres (pitié, fais lui comprendre que je finirai par avoir connaissance de ses notes, quoi qu’il advienne, et que non, je ne vais pas me moquer) ne sont pas non plus là pour me rassurer.

La situation est toujours aussi stupidement compliquée avec sa mère. June évite soigneusement de m'en parler mais... Elles sont pareiles, je les connais. Elles garderont ça pour elles et le laisseront doucement les ronger.

Je me suis dit que tu savais peut-être ce qui lui arrivait. Je ne te demande pas de trahir ses secrets, ou ta loyauté. Mais si c’est grave, si j’ai raison de m’inquiéter… rappelle-lui que sa mère (elle ne te croira pas, mais c'est vrai) et moi sommes là. Loin, je l'admets, mais toujours là.

C’est dans ces occasions que la distance qui sépare les parents de Poudlard est la plus difficile à supporter. C'est dur de n’avoir que des courriers.

Peut-être que je me fais trop de soucis. J’espère sincèrement me couvrir de ridicule en me faisant des idées (j'en viens presque à espérer qu'elle ait simplement un petit copain). Et dans ce cas, je compte sur ta discrétion pour qu’elle continue à l’ignorer.

Je suis vraiment désolé de te mêler à tout ça, mais je sais que tu es celui en qui Juni a le plus confiance, et que vous êtes proches. Si tu lui parles, elle t’écoutera.

Félicitations pour ta victoire ! Comme tout le monde (et June en particulier !), je n’avais guère de doutes ! Le talent finit toujours par parler…
Je ne devrais sûrement pas te le dire, mais il se murmure dans le milieu que votre fin de championnat sera observée de près.

Merci d'avance, Olivier.

M. Tierney.

PS : S’il s’avérait effectivement que June ait simplement un copain, je compte bien entendu sur toi pour lui botter le derrière, s’il venait à lui briser le cœur ou mal se comporter.



jtd, mem

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