It's back!! (the man behind the mask...) (faites pas gaffe à la référence musicale ringarde)

Nov 19, 2008 13:11

LJ est de retour, donc moi z'aussi.

Mardi 18, 20h15

Voici la suite tant attendue (voyez mon ironie) de mes résumés de Maderuno Rabu. (Le début est ici)
Je suis en ce moment dans un tel état d'ennui profond mâtiné de larvitude (néologisme, so what?), voire de déprime passagère et même de frustration mentale retenue, que je n'ai rien d'autre à mettre sur mon blog qu'un résumé à ma sauce de l'oeuvre d'une autre.
Que quelqu'un m'achève.
Avant que l'attente provoquée par mon impatience à connaître la suite ne me rende complètement barge.
Certains (considérez-vous giflés) diraient que je le suis "un p'tit peu déjà", voilà pourquoi j'ai bien pris soin de mentionner le "complètement" dans ma phrase précédente.


Volume 4 : Sans conséquence - Lapin blanc - Filet mignon - Décision

Le début du volume 4 reprend exactement l'action au moment où elle s'était arrêtée à la fin du dernier volume. Je vous en fais un bref récapitulatif : Alex, Carl, voiture, téléphone. OK, vous êtes au point maintenant ? :-p

Al écourte donc le baiser, quitte Carl dans un état second après qu'il l'ait raccompagnée à son carrefour et rejoint Frank dans sa voiture où elle n'en finit pas de s'excuser et de rire nerveusement et de s'excuser de rire nerveusement car le manque de sommeil et ses nerfs en pelote n'arrangent pas son état.

Pendant le trajet qui les mène chez Domy, une météorite frappe Alex... symboliquement : elle vient de comprendre, après avoir décodé les habituelles circonvolutions linguistiques et sous-entendus syntaxiques de Frank, qu'il lui a dit être déçu qu'elle soit déjà avec quelqu'un car... elle lui plait beaucoup.
La soirée chez leur amie se passe comme dans un brouillard cotoneux, Alex s'efforçant d'agir avec Frank comme d'habitude (et de le regarder le moins possible dans les yeux).

Le lendemain matin à 9h, ils finissent ensemble dans... un fast-food près de chez Alex, complètement morts de fatigue tous les deux et sans avoir bu suffisamment pour avoir une quelconque excuse à un "dérapage". Ils discutent en mangeant, rediscutent et, alors qu'ils ont clairement l'envie de s'embrasser, ils hésitent longuement chacun de leur côté sans rien faire.
C'est à ce moment-là que j'avais le plus envie de baffer alternativement l'un et l'autre, comme je l'ai raconté lors du post précédent à propos de cette histoire.
Que font Al et Frank finalement, d'après vous ? Ils se quittent après une chaste accolade, encore trop ambigüe pour eux étant donné qu'il s'agit de la première.
Duh.

A peine rentrée, Alex s'écroule sur son lit et se met à rêver d'un lapin blanc qui lui crie dans l'oreille qu'elle est en retard, trop en retard, bien trop en retard... tout en l'appelant Alix. Elle lui répète, en vain, que son prénom est Alexie. Ensuite viennent les gardes de la reine des cartes... de visite professionnelles (!) qui essayent de l'attraper car leur reine leur a demandé de lui ramener le coeur d'Alix, afin de pouvoir accéder enfin au statut de reine de coeur. Tout en courant comme une dératée pour leur échapper, notre héroïne nouvellement rebaptisée n'arrête pas de leur dire que son vrai prénom est Alex. Après quelques grosses paniques impliquant entre autres elle-même coiffée d'un chaperon noir pour porter le deuil de son Grand Méchant Loup qui ne cessait de l'appeler Alix, elle tombe finalement dans un trou sans fin en hurlant que ce n'est pas son prénom.
(Je sais, c'est du grand portnawak de troubles identitaires, de refoulement s3xu31 (F3Ar my l33t p0w3r!) et de jeux de mots déments.)

Elle se réveille finalement après avoir dormi à peine 3 heures, incapable de se rendormir.
Un message de Frank l'attend sur son téléphone : par écrit, il lui avoue enfin, sans tourner autour du pot, qu'elle l'attire mais qu'il en restera là pour ses avances (ah bon, il lui avait fait des avances ? O_o) car il ne veut pas l'embarrasser vis-à-vis de sa "position actuelle". (L'ambiguité de cette citation est certifiée d'origine, mais peut-être m'imaginé-je des trucs qui n'existent pas.)

Alex, complètement sonnée, passe sa journée au lit, dans un cocon d'inaction qui ne l'aide guère à prendre une décision.
Le lendemain est le début d'une nouvelle semaine au travail. Alex emporte son cocon d'indécision et d'inaction avec elle au bureau.
Une connaissance de son site de rencontres, Didier, avec qui elle discutait sans ambiguité étant donné son statut d'homme en couple et apparemment sans histoires, vient -virtuellement- prendre de ses nouvelles et lui propose d'en discuter après le travail si elle le veut, car il a des courses à faire dans le coin justement. Ils se retrouvent donc le soir, et se voient pour la première fois, pour prendre un verre. (Toujours faire ses rencontres IRL -du moins les premiers temps- dans un lieu public fréquenté, vous conseillerais-je.)
Au bout d'un moment, après qu'Alex lui ait déballé son embarras sentimental actuel, il s'avère que le couple bat de l'aile et il semble que Didier insiste maladroitement pour lui faire comprendre qu'elle ne le laisse pas indifférent. Alex, encore une fois, tombe des nues mais cette fois dans le mauvais sens du terme.
Comme elle n'est jamais certaine, comme vous l'auriez déjà remarqué avec l'exemple de Frank, si une personne est attirée par elle à moins de se le faire asséner dans la tronche, elle essaye tant bien que mal de rester sur un status quo avec Didier, alors qu'elle a juste envie de s'enfuir en courant (mais sa politesse élémentaire l'en empêche).

Une fois rentrée, elle prend la décision de sortir de cette situation, que je qualifierais de "franchement alakon".
Elle se résout à le faire par téléphone, étant donné que l'heure est avancée mais qu'elle ne peut attendre plus longtemps pour régler la question. La dernière case montre son téléphone en train de composer le numéro de Carl depuis son répertoire automatique.

Maintenant j'attends que le volume 5 soit publié pour le lire et vous en faire un résumé. Comme ça, vous êtes aussi (ou p'têtre que j'exagère O_o) frustrés que moi de ne pas savoir la suite.

22h40
Je viens de finir ce résumé qui fut interrompu par un long appel (plus d'une heure et demi) que j'attendais sans trop y croire (Oh, the dramatization!) d'une personne que j'aime particulièrement pour sa façon, entre autres, de me faire rire.
(Même si elle n'a peut-être pas tant d'humour que cela en vérité... Qu'en sais-je, après tout ? O_o Il est vrai que je suis singulièrement bon public pour l'humour alakon des mecs : avoir une imagination fertile et visuelle n'aide pas à garder son sérieux. Paraitrait-il d'après cette même personne que je suis "mal câblée"... du moins "câblée comme un mec" pour le sens de l'humour.)

Bref, j'ai la confirmation que mon état d'esprit du moment est grandement influencé (quoique pas totalement, heureusement - mais c'est bien parce que je me réfrène de moi-même puisque je SAIS qu'il ne partage pas mes sentiments) par la personne sus-non-nommée et ça me fait peur et honte en même temps. Ma plus grande envie depuis au moins deux semaines, qui est de fuir au loin en hurlant comme si j'avais tous les démons des enfers aux trousses, n'a pas changé. De même, je continue à lutter contre cet instinct de conservation car je sais que je regretterais de m'être laissée tenter par le côté lâche de la Force.
Le chemin d'un petit Padawan est si long et parsemé d'embûches !
*prend une pose théâtrale*

Ce qui est bien c'est que depuis quelques jours, je n'ai pas d'appétit et j'aurais au moins gagné (enfin, perdu, suivant le point de vue) quelque chose dans l'histoire -- bref, un peu moins de graisse superflue !

PS : Est-ce encore bien la peine de vous donner les références, auteur et ISBN de Maderuno Rabu ? Si je vous précise que c'est juste une version katakana/romanjisée de "Modern Love", ça suffira ?

Edit : Les références du shojo : http://ngblog.livejournal.com/146350.html?thread=327854#t327854

mise en abyme, love (ex caetera)

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