Maderuno Rabu

Nov 10, 2008 13:13

dimanche 9 novembre, 20h.

Ce week end, j'ai dormi 8-9h (pas compté en détails) en deux jours, sachant qu'avant cela, c'est à dire jeudi soir (ou plutôt vendredi matin très tôt), j'ai pioncé pendant un temps quasi-record de 4h20 - à un poil de chameau près.
Tout cela pour avoir suivi de près un seijo (il me semble que c'est ainsi qu'on nomme les manga pour jeunes femmes, un public censé être un peu plus "mature" que celui des shojo) alakon qui n'aura peut-être pas de fin avant longtemps (faut bien que l'auteur paye ses factures).

Au lieu de me coucher comme prévu ce soir, à 19h30 tellement je suis NAZE, je tiens à partager cette expérience de maso(ku)-titude avec vous : comment une histoire aussi PREVISIBLE peut-elle être traitée de façon aussi... aussi... aussi... bref... *trouve pas d'adjectif approprié*, ce qui nous OBLIGE à tout lire d'une traite et à perdre ensuite du temps pour le raconter sur son blog ??!

Je vous résumerai donc l'histoire, en omettant des détails trop longs à expliquer et présentant très peu d'intérêt. Comme c'est un résumé, c'est forcément spoiler, mais je ne pense pas que vous lirez de vous-même une telle histoire. Chuis juste un peu maso, moi, pour l'avoir achetée...
Je vous mets aussi les titres des chapitres de chaque volume, ils sont tordus mais appropriés, et l'auteur est schtarbée d'avoir choisi ces titres... et moi je suis schtarbée d'avoir compris leurs références.


1er volume : Doux chaton - Porc laqué - Poisson rouge - Shirashi.

L'intrigue se déroule dans une grande ville imaginaire, en... France ! (C'est tellement "exotique" et classe pour un shojo !)
L'héroïne, que nous surnommerons Alex, voire Al pour aller encore plus vite, est une petite jeune femme, japonaise par son père (je le mentionne car son éducation dérive de là et que tous les autres persos de l'histoire sont européens... ça fait contraste !), c'est une harufu ("half-blood") en fait, plus charmante que réellement jolie. Elle n'a toujours fréquenté quasiment que des hommes car elle n'a pas particulièrement de tendresse pour les femmes, qu'elle trouve chiantes et mesquines ; entre autres. Elle a d'ailleurs un comportement qu'on pourrait qualifier de "macho" mais cette provocation de sa part est comique et exagérément mise en avant.

Alex a cependant une bonne copine, Domy, une grande blonde belle et amusante, un peu fo-folle parfois, mais plus mature qu'Alex par moment malgré le fait que Domy soit plus jeune qu'elle. Physiquement, les deux jeunes femmes sont tout le contraire l'une de l'autre... c'est d'un cliché !
Le meilleur ami de Domy est François, et nous entendrons à nouveau parler de lui plus tard.

Après avoir fini ses études et s'être installée dans un boulot pépère qui n'est guère passionnant, Alex, surqualifiée, est à présent secrétaire dans une multinationale. Elle arrive toujours à la bourre au travail (en rampant tous les matins afin d'entrer dans son bureau sans que ses patrons ne la voient !) mais son boulot toujours correct malgré des conditions parfois un brin "déglinguées" lui permet de garder sa place. De plus malgré le stress de certains jours, elle ne le montre pas, elle n'y succombe pas (du moins jamais en public), et elle refuse rarement du travail supp'.
Ce n'est pas pour se faire bien voir, elle a juste intégré la "leçon" de sa culture asiatique : la hiérarchie tu respecteras dans la société autant que dans la famille, une façade la plus lisse possible tu montreras aux "étrangers", un foyer tu fonderas avant tout. (Et vive Yoda !)

Au lieu d'une carrière, Alex rêve juste de se caser avec son fiancé et de finir femme au foyer, réduisant à néant tous les passages où on la trouvait tellement "piquante", amusante et cynique. On devine qu'elle est en fait assoifée de tendresse et ressent pour son fiancé un amour irraisonné, qu'il semble partager. On les envie presque mais on sait que ça ne va pas se finir ainsi (car on a déjà à portée de main les volumes suivants de la série et que les couvertures semblent trop mélancoliques pour annoncer un contenu heureux)
Le fiancé d'Alex est un bishonen typique de shojo. Il s'appelle Zack.

Zack serait presque insupportable tellement il est un bisho typique : jeune, grand, beau, fort, intelligent, voué à un métier très bien payé, sociable quand il le veut, il possède ce côté "noir" qui est censé le rendre encore plus cool et attachant. Ce n'est qu'une façade. Il ne cesse d'essayer de convaincre Alex qu'il l'aime sincèrement, on a presque pitié de lui et c'est cela qui le rend attachant plus que le côté "torturé" qu'on a construit autour de lui. Le problème est que ses actes (du moins ceux qui nous sont montrés) contredisent ses paroles. Quoi qu'il en soit, lorsqu'il déclare maladroitement à Alex qu'il est fasciné par elle autant pour son caractère (de cochon) que son physique magnifique (or, soit c'est l'auteur qui dessine mal, soit une illusion d'optique car les représentations graphiques d'Alex ne suivent pas toujours les belles déclarations de son fiancé), on croit presque à l'amour éternel.

Et puis on voit qu'Alex boit plus que de raison et on se souvient qu'il y a toujours une raison (cette construction de ma part est faite exprès, admirez !) à un tel... début (?) d'alcoolisme.

Pendant 4 ans -qui passent en à peine quarante pages sur les 160 du volume, Al va vivre avec Zack une passion exclusive, étouffante, pleine de blessures d'orgeuil et de rancunes jamais avouées - une relation déchirante et destructrice, ainsi qualifiée car elle finira par déchirer leur couple que tout le monde, y compris Zack -mais pas Alex-, trouvait "idéal", en détruisant le peu de foi qu'il restait à Al en l'Amour (majuscule indispensable) et les promesses masculines. Elle finit par comprendre que Zack n'est pas intéressant par ce côté "noir". Il est juste encore plus immature qu'elle, juste incapable -à cause de son mal-être à lui- d'évacuer son mal-être à elle. Ils se ressemblent sur les points qu'il ne fallait pas et n'avaient rien en commun sur les points importants. L'amour ne devrait pas faire souffrir, se dit-elle à chaque fois qu'elle essaye de le quitter. Cependant, Alex revient à chaque fois auprès de Zack car, angoissée à l'idée de perdre le seul homme qu'elle ait vraiment aimé, elle ne voit pas qu'elle ne fait que précipiter ce qu'elle redoute et attend en même temps : la rupture décidée par Zack. Le contexte est cependant ce qui la blesse, plus que l'évènement en lui-même qui est une "délivrance dans la douleur". (fin de citation)

Le volume se finit bien entendu en cliffhanger : un matin quelque mois après avoir été larguée (comment pouvait-il en être autrement ?), Alex, bourrée au gin après une longue période de dépression non soignée, fixe bizarrement les rails du métro pendant qu'un bruit annonce l'arrivé de la rame.


2ème volume : Vilain canard - Sushi - Autruche tâchetée - Welcome to the Zoo ! (c'est pas un commentaire de moi, c'est un titre X-D) - Larve.

L'auteur, sadiquement, commence le volume par la rame de métro qui passe sans autre commentaire, sans montrer ce qu'est devenue Alex.

Long flash-back qui dure, fait exprès ?, autant, à une page près, que le passage sur la relation Zack-Alex : dès qu'elle l'a rencontré il y a quasiment 5 ans, elle a eu un coup de coeur pour François, le meilleur ami de Domy, dont le prénom est le plus souvent raccourci en "Frank" (je donne ce genre de détail afin de justifier le fait que j'aurai souvent 3 lettres de moins à taper quand je mentionnerai ce perso, youpie ! \^_^/ ...bref. *tousse*).
Frank n'a pas donné particulièrement de signe d'intérêt pour Al mais il s'est installé entre eux deux une atmosphère pleine d'innuendo et de faux second degré qui ne trompe aucun lecteur. MAIS les héros des shojo sont, on doit l'avouer, plutôt OBTUS dès qu'il s'agit de sentiments. Frank et Al se contentent donc de se voir 3 fois l'an (les années fastes) pour s'échanger une bise sur la joue et papoter en faisant à qui-mieux-mieux de l'ironie sur la séduction et les relations fomme/hemme. (Pardon pour le jeu de mot alakon, je n'ai plus suffisamment de neurones disponibles pour faire mieux)
Alex était déjà avec Zack, depuis très peu de temps en fait, et, tout comme elle ne remarquait jamais les hommes qui la regardaient avec intérêt dans la rue, elle ne remarquait aucun des autres hommes qui auraient pu l'intéresser. Mis à part François bien sûr.

Nous savions tous déjà qu'Al était névrosée et immature sentimentalement parlant. On creuse encore plus loin et on a la confirmation qu'elle est obsédée par le sens des conventions et des "façades" malgré ses habituelles "montées" de cynisme - qui ne sont qu'une manifestation du sentiment d'impuissance face à la désillusion que tout idéaliste finira, selon elle, par connaître. L'éducation d'Alex est "à l'ancienne" même si ses parents font de leur mieux pour ne pas -trop- lui couper les ailes, elle ne peut donc pas parler avec eux de quoi que ce soit, et encore moins de ses démélés sentimentaux.
Nous apprenons alors qu'elle n'a eu que très peu d'expériences amoureuses partagées, mis à part sa relation avec Zack : avec tous les autres hommes qu'elle a connus, soit leurs sentiments pour elle n'étaient pas partagés, soit c'était eux qui ne faisaient pas grand cas d'elle. Traitement typique de ce thème banal, via des sous-entendus visuels insérés dans des passages inondés de "drama". Voire overdramatization.

Entretemps, Frank a entamé une relation avec une jeune femme, Christine, qui ne semble pas mieux dans sa peau que notre héroïne, sachant que les deux femmes ne se sont rencontrées, sans aucun heurt, qu'une fois chez Domy. Cependant, on n'a pas suffisamment fait attention à Christine pour pouvoir la juger ou la comprendre. Dommage, on n'aurait pas pris parti pour Alex juste "par défaut", juste parce que c'est son histoire qu'on suit.

Le temps passe et...

On revient à la rame de métro... qui amène notre héroïne avinée au bureau. Elle assure sa journée de boulot dans un état lamentable mais son travail reste correct, limite psychorigide. Y'a une scène débile à propos de sushi à la pause déjeuner, j'vous la raconte pas, j'ai trop honte d'avoir ri en la lisant.

Le traitement de l'histoire est un peu lourd quand même mais les rares moments de "pétages de plombs" lorsqu'Al est seule sont tellement amusants que le lecteur finit le volume. En plus Alex, si elle était réelle, devrait mettre certaines de ses déconvenues sur VDM, elles auraient du succès.
Bref.
C'est un volume assez violent - d'un point de vue psychologique, je veux dire- un éclaircissement sur le cas, quasi-pathologique, de notre héroïne. Il est cependant assez ennuyeux car pas assez de problématiques abordées sont finalement résolues. Au contraire, on a l'impression qu'il s'agit juste de justapositions pour expliquer l'attitude d'Alex par la suite.

Les justapositions dont je parle sont de courts flashbacks : pour se "changer les idées" après sa rupture, Alex a enchaîné pendant un court temps les aventures sans lendemain, sans promesse, sans avenir, sans intérêt autre que de dissocier désir et amour dans son esprit, mais elle ne fait finalement que sombrer de plus en plus, se fermer au monde en pensant, naïvement, que si personne ne la voit pleurer, c'est qu'elle ne pleure pas. Les sentiments réciproques sont toujours absents de la vie de notre héroïne.

Elle revoit peu Frank mais, statistiquement parlant, beaucoup plus souvent que les autres années. Domy y est-elle pour quelque chose se demande Al pendant qu'une version SD de Dom' rit sous cape. Heureusement que ce genre de détail est présent, afin d'alléger un peu ce volume...

Frank n'a pas grand chose à voir avec Zack : intelligent et d'un physique assez charmant (mais beaucoup moins que le bisho de service du volume précédent bien sûr) au demeurant, il donne l'impression de cultiver l'auto-dérision avec un tel acharnement que c'en est presque pathétique - si ce n'était aussi bien tourné pour être drôle. D'ailleurs, Alex imagine régulièrement des Chibi-Alex en train de baffer allègrement des Chibi-Frank (auto-proclamé maso, en plus) les rares fois où ils parlent ensemble. Les mini-Al hurlent aux petits Frank, en les frappant, des "mais secoue-toi bon sang ou j'm'en charge !" (admirez le genre d'innuendo qu'il y a entre Al et Frank depuis des années) et autres "SI, t'es mignon ! Y'a des filles qui s'intéressent à toi, Ducon !" (oui, ça rime) et surtout "Regarde-toi ! Regarde-moi !!"
Tout ceci reste à l'état de fantasmes, Al s'interdisant de se mêler des affaires d'un couple même s'ils sont malheureux ensemble. On comprend qu'il s'agit d'un transfert de sa part : elle n'aurait pas supporté qu'on intervienne entre Zack et elle, elle ne va donc pas influencer Frank pour qu'il quitte Christine, même si elle le souhaite plus que tout ; elle ressent même de la pitié pour sa "rivale".
Malgré les incitations de Domy (que cette dernière cache bien sûr à Frank) et l'intervention des chibis, Al parvient à maintenir une conduite "digne" - hors l'unique moment, qu'elle regrette, où, trop ivre pour empêcher cette phrase de sortir, mais pas suffisamment pour l'avoir oubliée, elle a ricané après que Frank se soit à nouveau plaint du stress que l'insecure Christine lui impose sans raison, et elle a demandé : "Mais qu'est-ce que tu fous avec elle dans ce cas ?". Réponse de l'intéressé : "A cause d'un sentiment de... responsabilité que j'ai envers elle."
Ceci a suffi pour dégriser Alex. Elle commence alors à s'intéresser à tout ce que Frank dit pour essayer de le comprendre et se persuade que les névroses de l'hypersensible lui font trop peur. En plus, c'est... un pire otaku que ce qu'elle croyait ! X-S
Plus sérieusement, il est atteint du syndrome du "chic type" et elle de celui de "l'infirmière" ; très mauvais mélange. Elle tire un trait sur lui quelques mois plus tard. Entretemps, elle fantasme sur l'un de ses boss (ze return of the bisho character).


3ème volume : Petite chenille (en 4 parties) et Cocon (dernière partie, plus courte).

Un "beau" jour, Al met son ego entre parenthèse et fait une chose qu'elle pensait ne jamais avoir à faire... Non, en fait, c'est par déconvenue amoureuse envers... aussi bien Zack que Frank, mais dans le second cas elle ne l'admet pas encore. La raison : depuis le temps que tous, surtout Dom, et y compris l'intéressé lui-même, exposent à Al une vision grise de sa relation avec Christine, sans que rien ne "bouge" pourtant, Al s'est persuadée qu'ils ne se sépareraient jamais.
Par déconvenue donc, et fuite en avant, Al s'inscrit à un forum de discussion doublé d'un... site de rencontres. Duh. Et même re-duh.
En un mois, elle se retrouve face à plus de choix qu'elle n'en avait jamais eus en un an. Cela la paralyse, elle essaye de tout gérer sans rien faire "d'irréversible" avec qui que ce soit. Pourquoi veut-elle ménager la chèvre et le chou ?
Elle ne veut qu'aucune de ses nouvelles rencontres ne la déteste, mais qu'aucun ne se déclare à elle non plus, car... ils ne l'intéressent pas suffisamment pour qu'elle puisse choisir la haine ou l'amour de leur part.

Un de ses prétendants, Carl, le plus "accro" semble-t-il, réussit à obtenir un premier baiser, et est persuadé qu'ils sont alors "ensemble". Alex se doutait de cette réaction mais elle ne veut pas se poser de questions. Elle n'a pas pu empêcher cet évènement, alors elle temporise. Elle est lâche, elle veut oublier. Quatre jours plus tard, Carl vient la voir dans son quartier et ils se promènent. Elle sent qu'elle est distante, elle sent le désarroi de Carl, mais elle ne veut pas aborder le sujet. Elle ne peut pas rompre, comment rompre avec quelqu'un avec qui on n'a encore rien construit ? Tout va trop vite pour son esprit embrumé : elle a en fait encore trop bu et pas assez dormi cette nuit. Plus tôt que prévu, Al reçoit un appel de Frank qui annonce qu'il part de chez lui et l'attendra devant chez elle : il lui sert en effet de chauffeur pour la soirée chez leur amie commune. Elle prend une voix enjouée et promet d'arriver dès qu'il la rappellera en arrivant près de chez elle. Deux jours auparavant, Dom lui avait annoncé que Frank avait quitté Christine il y a quelques semaines. Al avait senti un sursaut au niveau du coeur à ce moment-là.

Back to the present time, elle s'aperçoit que Frank arrivera avec de l'avance. Elle n'avait pas fait attention, mais à présent... Pourquoi ce changement d'horaire ? Tout va trop vite. Elle veut oublier ce qu'elle a ressenti au téléphone avec Domy il y a deux jours. En tout cas, elle doit partir car elle a encore un quart d'heure de marche avant d'arriver chez elle, Carl lui propose de la raccompagner en voiture pour gagner du temps.
En chemin, Carl lui reproche sa distanciation subite depuis quelques jours. Elle ne pense pas qu'elle ait jamais cherché à se rapprocher de lui auparavant. Elle ne veut pas lui faire de mal, elle lui a déjà dit qu'elle ne partageait pas encore ses sentiments, que peut-elle ajouter de plus ? Ils se sont installés dans la voiture de Carl mais il ne démarre pas. Il la juge mal alors elle essaie de se justifier. Pourquoi se justifie-t-elle ? Ce n'est pas l'opinion de Carl sur elle qui devrait importer. Elle ne veut pas penser à Frank. Alex ne sait même pas ce qu'elle ressent elle-même, comment pourrait-elle répondre à Carl ? Pendant cette pseudo-mise au point avec son pseudo-petit ami, le téléphone resonne : c'est sûrement Frank qui vient d'arriver. La discussion se poursuit. Le téléphone sonne encore : Frank a laissé un message sur le répondeur car elle n'a pas décroché. Pourquoi refuse-t-elle de s'avouer la raison pour laquelle elle temporise, pour laquelle elle a peur ? Le téléphone sonne régulièrement maintenant : le répondeur rappelle automatiquement toutes les 5 mn si on ne décroche pas. Al ne décroche toujours pas, la discussion continue. Elle ne peut pas rompre, comment rompre avec quelqu'un avec qui on n'a rien construit ? Carl veut qu'elle lui donne une chance de la séduire définitivement, il lui explique qu'il ne voudra jamais la considérer comme une simple amie. Elle ne sait quelle option elle préfère, peut-être ni l'une ni l'autre. Les textos arrivent par nombre de deux : Frank a envoyé un message écrit en pensant que le répondeur ne marchait pas, Domy a ensuite envoyé un message pour lui dire... que Frank cherchait à la joindre. La discussion avec Carl recommence en boucle, entrecoupée de moments où elle croit pouvoir partir, s'enfuir enfin de cette situation où rien n'avance mis à part le temps. Elle dit à Carl qu'elle ne veut pas faire attendre Frank. Elle ne lui explique pas que c'est parce qu'on ne fait pas attendre un homme pour qui on a le béguin depuis 5 ans qui a fait 50 km expressément pour venir nous chercher en voiture. Et le répondeur continue de sonner. Sous le stress, Al montre pour la première fois depuis un an ses larmes à quelqu'un. Carl, encore plus touché par ces larmes, s'accroche (symboliquement parlant autant que physiquement) encore plus à elle. Le baiser est agréable mais le téléphone continue de sonner, sonner, sonner.

Ainsi finit le 3ème volume. C'était frustrant donc j'ai embrayé directement sur le volume suivant (le dernier qui soit paru pour le moment en fait) mais je vous raconterai la suite une autre fois (j'allais dire "demain" mais le 11 est férié et je n'aurai pas le temps de me connecter avant mercredi !) : je n'ai plus le temps de continuer ceci... sinon je vais encore dormir trop peu cette nuit, tellement le fait d'écrire m'aura réveillée. ^_^;
En tout cas, le 4ème opus est le pire plus frustrant de tous : pendant les quelques 150 pages, j'avais juste envie de baffer Alex en lui disant "Fais-le, bordel, t'en crèves d'envie !" ou de secouer Frank pour lui dire "Réagis, bon sang !" X-( Ou d'en prendre un pour taper sur l'autre. Duh. N'empêche qu'ils ont de ces karma aussi !

Et, oui, je suis d'accord avec vous : les prénoms des persos puent et font pas du tout français. Mis à part "François", mais la référence est un peu facile dans ce cas. -_-

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PS de lundi : cette nuit, j'ai dormi 7h30 ! \^_^/

mise en abyme, fangirlisme avancé

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