Défi Pluie - L'homme qui n'aimait pas l'orage - Saint-Seiya
Titre : L'homme qui n'aimait pas l'orage
Auteur : Lilou Black
Type : Fanfic
Genre : Lilou Black écrit des fanfictions
Fandom : Saint-Seiya
Pairing : Mû/Shura
Défi : Pluie
Rating : PG
Disclaimer : Propriété de Masami Kurumada
Note : à mon hérisson écrasé préféré, pour tout, pour le reste et au-delà <3
La pluie d'orage tombait à seaux. De grosses gouttes s'écrasaient au sol et sur les marches, des rigoles d'eau sale coulaient dans les escaliers. Inutile d'essayer de sortir malgré la chaleur.
C'était un déluge d'été.
Bien qu'ayant grandi en altitude, je n'ai jamais été une créature d'extérieur. Rester enfermé ne me dérange pas, d'ailleurs mon travail, quand il ne s'agit pas de se battre, me cantonne au sein de mon atelier.
Toi, par contre...
Je sais qu'il est inutile de te chercher. Tu es dans l'entrée, à l'abri sous le fronton du temple et tu regardes la pluie tomber en fumant d'un air morose. Tu as horreur de ça et quand le froid ou le mauvais temps ne te permettent pas de sortir, tu fais la tête. Tu boudes comme un mioche et je dois avouer que j'aime ça.
Toi qui es connu pour être impénétrable, aussi fier que moi, pour ne dégager toute ton énergie que quand il y a un ennemi à tabasser ou dans d'autres circonstances que je suis le seul à connaître parce que nous sommes amants...
Je ne perds pas mon temps, je vais à ta rencontre et je te trouve à l'endroit auquel je pensais, sauf que tu te tiens carrément sous la pluie.
Les trombes d'eau aplatissent tes cheveux qui se dressent habituellement sur ta tête. Tes vêtements sont trempés et je vois ta peau, tes tatouages, par transparence. Je trouverais ça aguichant si mon côté mère-poule ne m'avait pas guidé pour te prendre par le bras, te ramener à l'intérieur en râlant.
- Espèce d'inconscient, tu vas attraper la mort.
Un vague sourire se dessine sur ton visage, à croire que mon inquiétude t'amuse ou te touche, je n'en sais rien et pour le moment, ce n'est pas mon souci. Je veux juste que tu rentres parce que, malgré tout ce que tu représentes pour moi, je n'ai pas envie d'avoir une biquette patraque sous mon toit.
A fortiori du fait que tu sois chiant comme ce n'est pas permis quand tu es malade.
Imbécile.
Tu te laisses traîner jusqu'à mes appartements, tu me laisses faire et tu réagis à peine. J'ai bien envie de te secouer, je déteste quand tu fais ça. Tu te montres passif, presque apathique pour montrer que tu es déprimé ou de mauvaise humeur. Tu n'aimes pas la pluie, c'est bon, je suis au courant, merci.
Je vais chercher une serviette pour que tu t'essuies les cheveux mais tu me regardes avec nonchalance, sans rien dire, tu veux que je m'occupe de toi mais tu ne me le diras jamais parce que ton ego ne passe pas les portes.
Je soupire, ouvertement. Tu m'ennuies, tu le sais et tu en joues. J'imagine que tu en tires un bénéfice quelconque. Je m'approche de toi et je te frotte la tête sans ménagement. Ne t'attends pas à de la douceur de ma part, tu es un vrai gamin à tes heures, à m'en faire oublier l'assassin, l'amant, l'homme de valeurs. Tout ce que je vois, c'est quelqu'un qui est mort plusieurs fois, qui est toujours revenu comme si les Enfers n'en avaient pas voulu, à moins que la fatalité ait considéré à chaque fois que finalement, ton heure n'était pas encore là. Quelqu'un qui, du fait de ses traumatismes et de ses passages à répétition de vie à trépas, fait n'importe quoi de temps en temps, pour prouver peut-être qu'il existe, pour montrer qu'il a besoin des autres, pour me faire enrager, qui sait.
Tu sais que je n'élèverai pas la voix. Tu sais que ce n'est pas dans mon caractère, que j'en suis incapable et que de toute façon, tu gueuleras toujours plus fort que moi parce que tu as un caractère de cochon. Tu en profites, d'ailleurs. Tu n'attends pas que je laisse tomber les armes, tu m'attrapes le poignet et tu m'attires contre toi.
"Putain de pluie de merde...
- Ton langage, Shura."
Tu souris encore, un sourire à peine plus large que quand je suis venu te chercher sous l'averse. Tu enfouis ton visage dans mon cou et comme d'habitude, je trouve ça troublant parce qu'il n'y a qu'avec moi que tu te laisses aller ainsi. Tu as toujours dominé les autres et pourtant moi, qui suis plus jeune et moins costaud que toi, je peux avoir la main haute, y compris au lit.
Je sens d'ailleurs tes mains qui me pincent les hanches. Encore une manifestation de ton côté sale gosse. J'ignores si tu exiges quelque chose ou si tu me tripotes parce que ça t'amuse. Je te regarde en plissant les yeux et tu me rends mon œillade. Tu n'es plus inexpressif du tout. Il y a une flamme au fond de tes prunelles.
"Mû..."
Je ne réponds pas. Après tout, ce qui va se passer dans les moments qui viennent trompera l'ennui sinon la baisse de moral.
Penses-en ce que tu veux mais à mon sens, la pluie a parfois du bon.
Auteur : Lilou Black
Type : Fanfic
Genre : Lilou Black écrit des fanfictions
Fandom : Saint-Seiya
Pairing : Mû/Shura
Défi : Pluie
Rating : PG
Disclaimer : Propriété de Masami Kurumada
Note : à mon hérisson écrasé préféré, pour tout, pour le reste et au-delà <3
La pluie d'orage tombait à seaux. De grosses gouttes s'écrasaient au sol et sur les marches, des rigoles d'eau sale coulaient dans les escaliers. Inutile d'essayer de sortir malgré la chaleur.
C'était un déluge d'été.
Bien qu'ayant grandi en altitude, je n'ai jamais été une créature d'extérieur. Rester enfermé ne me dérange pas, d'ailleurs mon travail, quand il ne s'agit pas de se battre, me cantonne au sein de mon atelier.
Toi, par contre...
Je sais qu'il est inutile de te chercher. Tu es dans l'entrée, à l'abri sous le fronton du temple et tu regardes la pluie tomber en fumant d'un air morose. Tu as horreur de ça et quand le froid ou le mauvais temps ne te permettent pas de sortir, tu fais la tête. Tu boudes comme un mioche et je dois avouer que j'aime ça.
Toi qui es connu pour être impénétrable, aussi fier que moi, pour ne dégager toute ton énergie que quand il y a un ennemi à tabasser ou dans d'autres circonstances que je suis le seul à connaître parce que nous sommes amants...
Je ne perds pas mon temps, je vais à ta rencontre et je te trouve à l'endroit auquel je pensais, sauf que tu te tiens carrément sous la pluie.
Les trombes d'eau aplatissent tes cheveux qui se dressent habituellement sur ta tête. Tes vêtements sont trempés et je vois ta peau, tes tatouages, par transparence. Je trouverais ça aguichant si mon côté mère-poule ne m'avait pas guidé pour te prendre par le bras, te ramener à l'intérieur en râlant.
- Espèce d'inconscient, tu vas attraper la mort.
Un vague sourire se dessine sur ton visage, à croire que mon inquiétude t'amuse ou te touche, je n'en sais rien et pour le moment, ce n'est pas mon souci. Je veux juste que tu rentres parce que, malgré tout ce que tu représentes pour moi, je n'ai pas envie d'avoir une biquette patraque sous mon toit.
A fortiori du fait que tu sois chiant comme ce n'est pas permis quand tu es malade.
Imbécile.
Tu te laisses traîner jusqu'à mes appartements, tu me laisses faire et tu réagis à peine. J'ai bien envie de te secouer, je déteste quand tu fais ça. Tu te montres passif, presque apathique pour montrer que tu es déprimé ou de mauvaise humeur. Tu n'aimes pas la pluie, c'est bon, je suis au courant, merci.
Je vais chercher une serviette pour que tu t'essuies les cheveux mais tu me regardes avec nonchalance, sans rien dire, tu veux que je m'occupe de toi mais tu ne me le diras jamais parce que ton ego ne passe pas les portes.
Je soupire, ouvertement. Tu m'ennuies, tu le sais et tu en joues. J'imagine que tu en tires un bénéfice quelconque. Je m'approche de toi et je te frotte la tête sans ménagement. Ne t'attends pas à de la douceur de ma part, tu es un vrai gamin à tes heures, à m'en faire oublier l'assassin, l'amant, l'homme de valeurs. Tout ce que je vois, c'est quelqu'un qui est mort plusieurs fois, qui est toujours revenu comme si les Enfers n'en avaient pas voulu, à moins que la fatalité ait considéré à chaque fois que finalement, ton heure n'était pas encore là. Quelqu'un qui, du fait de ses traumatismes et de ses passages à répétition de vie à trépas, fait n'importe quoi de temps en temps, pour prouver peut-être qu'il existe, pour montrer qu'il a besoin des autres, pour me faire enrager, qui sait.
Tu sais que je n'élèverai pas la voix. Tu sais que ce n'est pas dans mon caractère, que j'en suis incapable et que de toute façon, tu gueuleras toujours plus fort que moi parce que tu as un caractère de cochon. Tu en profites, d'ailleurs. Tu n'attends pas que je laisse tomber les armes, tu m'attrapes le poignet et tu m'attires contre toi.
"Putain de pluie de merde...
- Ton langage, Shura."
Tu souris encore, un sourire à peine plus large que quand je suis venu te chercher sous l'averse. Tu enfouis ton visage dans mon cou et comme d'habitude, je trouve ça troublant parce qu'il n'y a qu'avec moi que tu te laisses aller ainsi. Tu as toujours dominé les autres et pourtant moi, qui suis plus jeune et moins costaud que toi, je peux avoir la main haute, y compris au lit.
Je sens d'ailleurs tes mains qui me pincent les hanches. Encore une manifestation de ton côté sale gosse. J'ignores si tu exiges quelque chose ou si tu me tripotes parce que ça t'amuse. Je te regarde en plissant les yeux et tu me rends mon œillade. Tu n'es plus inexpressif du tout. Il y a une flamme au fond de tes prunelles.
"Mû..."
Je ne réponds pas. Après tout, ce qui va se passer dans les moments qui viennent trompera l'ennui sinon la baisse de moral.
Penses-en ce que tu veux mais à mon sens, la pluie a parfois du bon.