Défi non-baiser - "La crise des euromissiles" - Hetalia

Jan 22, 2010 20:31



Titre : La crise des euromissiles
Auteur : terpine
Type : fanfic
Genre : UST, humour, crack
Fandom : Hetalia
Personnages : Etats Unis, URSS!Russie, France, Angleterre, Hongrie
Défi : non-baiser
Rating : R
Disclaimer : A Hidekaz Himaruya


*

En 1962, le monde pensait que la tension sexuelle entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Union Soviétique avait atteint son apogée lors de la crise des fusées nucléaires de Cuba.
Le monde pensait également qu’Alfred et Ivan seraient assez raisonnables pour ne pas extérioriser une nouvelle fois leurs pulsions refoulées à l’échelle internationale.

Le monde s’était trompé.

-1979-

Une nouvelle période de tension sexuelle ébranla les deux Grands et menaçait collatéralement tous les pays d’Europe (d’abord) et du monde (ensuite).

-LA CRISE DES EUROMISSILES-

*

Hongrie avait été claire. Le premier qui demandait encore à Autriche la signification d’une exhibition ostentatoire de gros missiles aux formes plus que douteuses dans la psychanalyse allait se prendre un bon coup de poêle bien placé. De toutes façons, il n’était même pas nécessaire d’avoir étudié Freud pour apprécier le caractère tendancieux de ces fusées nucléaires. (Il suffisait juste de s’appeler France. Ou d’avoir lu un doujinshi corsé de Japon. Ou d‘avoir juste l‘esprit un peu mal tourné. Vraiment.)

En cette glorieuse année 1979, Amérique avait enfin décidé de répondre aux nouvelles avances provocations de l’Union Soviétique en Europe (qui, apparemment, était devenue leur nouveau terrain de parade nuptiale d‘affrontements après l’Allemagne, la Corée, le Viet-Nam, Cuba et bien d‘autres encore). Ce qui signifiait qu’Alfred avait décidé d’installer une armada de fusées Pershing II du côté Ouest du rideau de fer.

France observa ce spectacle diablement divertissant et donna un coup de coude dans les côtes d’Angleterre.

« On peut difficilement faire pire comme symbole phallique, non ? »

Albion lui accorda un regard qui sous-entendait à quel point cette déclaration était consternante et qu’il ne dédaignerait même pas répondre à une connerie pareille. France lui tapota l’épaule avec un sourire condescendant.

« Il faut que tu comprennes qu’Alfred n’est plus une petite colonie. Il a grandi et il a des… » Francis chercha le mot juste qui, tout en permettant d’éclaircir le fond de sa pensée, ne lui rapporterait pas un séjour à l’hôpital gracieusement offert par le Royaume-Uni. « …il a des besoins. »

Angleterre lui lança un regard absolument écœuré, considérant toujours que « Alfred » et « sexe » étaient antinomiques.
Soudain, on entendit un « Kolkolkol » sinistre résonner lugubrement du côté Est et Russie pointa le bout de son nez avec ses deux sœurs sur ses talons. Apparemment, l’Union Soviétique avait eu vent de la riposte américaine et Ivan était venu lui-même constater les faits.

« Camarade capitaliste ! » fit-il avec un petit signe de la main et un regard aussi polaire que la Sibérie qu’il incarnait.
« Mon coco préféré ! » répondit Alfred avec un sourire qui montrait beaucoup trop de dents et trop peu de sincérité.

Avec un œil critique, Russie contempla longuement les fusées Pershing II qu’avait installé Amérique et bientôt un petit sourire en coin apparut sur son visage.

« La mienne est plus longue. » constata-t-il en désignant la fusée.
Silence.
« Et plus large aussi. »

Amérique resta un instant sans voix. Au fond, pensa France, ce garçon n’était peut-être pas aussi bouché qu’il n’en avait l’air. Puis le rouge monta aux joues d‘Alfred.

« Même pas vrai ! »

Amérique sortit son révolver. Russie fit de même. Et bientôt, on n’entendit plus que des coups de feu et des insultes sur le capitalisme et le communisme.
Hongrie qui était passée du côté Ouest juste pour donner les coups de poêle promis à ceux qui oseraient poser des questions indécentes à Autriche concernant les missiles dans la psychanalyse, vint les saluer.

« Qu’ils s’envoient en l’air et qu’on en finisse avec cette Guerre Froide. » grogna-t-elle.

Angleterre pointa le ciel.

« C’est déjà fait. L’espace est pourri de satellites américains et soviétiques maintenant. »
« Ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire… »
« Ce n’est pas la peine d’insister, Hongrie. Il est dans le déni le plus total. »

Arthur donna un bon coup de genou dans l’estomac de France. Hongrie contempla les missiles, partagée entre fascination malsaine et dégoût profond.

« On dirait vraiment deux armées de pénis en métal se faisant face… » commença-t-elle.

Arthur plaqua fermement sa main sur la bouche de Hongrie pour stopper la sortie du flot de paroles inappropriées pour une jeune femme de l’acabit de Hongrie.

« Il ne font quand même pas dans la dentelle. » commenta Francis.

Elizabetha retira la main d’Arthur.

« Russie ne fait pas dans la dentelle. Il n’arrête pas de répéter qu’ Amérique ne doit faire qu’un avec lui et qu’il veut le sauter ! »
« Avec ses missiles, tu veux dire, ou… » balbutia Angleterre.
« Pour Russie, il s’agit probablement de la même chose. »

Angleterre sentit un frisson d’horreur lui parcourir l’échine.

Un peu plus loin, les deux Grands étaient à court de balles et avait décidé de continuer leur petit affrontement avec ce qui ressemblait à une partie de catch.

« Oh ça y est ?! »
« Non, ils se tapent dessus. Violemment. Et de manière répétitive. » commenta Arthur. Puis il rajouta férocement. « Pas autre chose. »
« Dommage. C’aurait pu conclure la Guerre Froide. »

Ils les observèrent se rouer de coups encore un bon moment avant de s’en désintéresser. Hongrie les salua et repartit rejoindre Ukraine du côté Est.
Soudain une pensée traversa l’esprit de France et il donna un petit coup de poing amical à Angleterre.

« Nous au moins lorsqu‘on était comme eux, on faisait ça dans la finesse. »

Au loin, on entendit Amérique hurler des obscénités.
« Tu sais où je vais te le mettre ton sale missile ?! »

Angleterre eut un sourire sardonique.

« Et surtout on avait la classe. »

manga : hetalia, défi : non-baiser, fanfiction, auteur : terpine

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