Dec 18, 2010 19:28
Ceci est un petit coup de gueule morfondo-déprime qui conviendrait davantage au mois de novembre, mais qui me fera peut-être du bien une fois sorti.
J'en ai marre, d'être ici, je veux rentrer chez moi...
Ne vous méprenez pas, j'adore Madrid, et je m'y plais. Mais j'en ai marre.
En plus, je suis malade depuis cinq jours, et ça n'aide pas mon humeur. J'ai beau être une feignasse toutes catégories confondues, y a un moment où y en a marre d'être dans son lit à se moucher avec mal à la gorge et à la tête. Même devant des séries ou des fics.
Et puis, ils me manquent. L'approche de Noël, sans doute.
Une fois de plus, ne vous méprenez pas. Je n'ai pas la famille idéale, elle a les mêmes défauts et maladresses qu'une autre, mais elle me manque. Faut dire aussi qu'ayant beaucoup déménagé, si me faire des amis n'est pas très compliqué, les garder est une autre paire de manche. Alors ma famille, c'est mon point d'ancrage, ma référence.
Alors en arrivant à Nice, dans quatre jours, je sais qu'ils vont tous me taper sur le système rapidement. Ma soeur sera bavarde et autoritaire, mon premier frère silencieux, et le dernier gesticulant et tête en l'air. Mon père va m'agacer, ma grand-mère me poser des questions. Ils vont m'énerver.
Mais au moins, je serai avec eux. Et pour l'instant, ils me manquent. Et je ne leur dirai rien de plus ou de moins que d'habitude.
En plus j'ai dans la tête, presque en boucle, un repas au restau avec ma mère, il y a trois ans. Pourquoi ? Je ne sais pas. Sans doute parce que c'était à peu près à la même période, mais cette soirée n'avait rien eu d'extraordinaire...
Alors voilà. Ca sert pas à grand-chose et ça ne mène nulle part, ce n'est pas intéressant mais c'est dit. Je suis malade, j'en ai marre, et je veux prendre enfin l'avion pour rentrer.
En attendant, je vais me répéter les mots d'un de mes profs de prépa, et essayer de m'en convaincre : "La nostalgie est un sentiment pervers".
mes amours,
mes emmerdes,
marre,
ma petite vie à moi