Je vais raconter tout ce qui s'est passé ce soir-là. Et pourquoi je me suis retrouvée dans ce personnage. Parce que je n'arrête pas d'y penser
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Je suis persuadée que tu ne craqueras pas au tribunal. Je sais que je ne te connais pas, mais ton récit est si juste, si posé, sans haine ni auto-apitoiement, que tu es capable de le refaire en public et par oral. J'en suis sûre.
Il y a des hommes qui ne sont que des bêtes sauvages. Des prédateurs, comme disent les flics. Tu as eu la malchance incroyable d'en croiser un. Tu n'es bien sûr coupable de rien, comme tout le monde a dû te le répéter et continue encore, j'espère.
C'est presque incroyable qu'une fic ait pu t'aider. Qu'au milieu de toute cette production faite pour s'amuser, tu sois tombée sur ce dont tu avais besoin. Jamais plus je ne dirais du mal des fics traitant ce sujet !
Je pense à toi très fort, j'espère que tout va bien au moment où je t'écris. Tu as bien fait de faire ce post. Je reconnais bien là les conseils judicieux de Zaza !
Merci à toutes les deux. Ca me remonte le moral. La journée s'est mieux passée que ce à quoi je m'attendais. C'en est presque étrange. Même encore aujourd'hui, je suis totalement incapable d'expliquer ma réaction. Ca a été si terriblement instinctif que même moi je suis la première surprise. Je crois que l'envie de rentrer a été plus forte que la peur, pour une fois. C'était une réaction presque animale de vouloir revoir les miens. C'est bizarre que tu aies employé le mot de "prédateur", Sioban, parce que c'est très exactement de cette façon dont je l'ai qualifié quand j'ai parlé à mon avocat. Un prédateur. Sinon, comme je pensais et j'en ai eu confirmation aujourd'hui en le regardant en face, je ne ressens même pas de haine envers lui. Juste de l'incompréhension. Merci encore.
Pour la fic (suite du post précédent), je ne peux que lui faire sa pub. Parce qu'elle m'a touchée au delà de l'imaginable, et que quelque part, je suis persuadée qu'elle peut aider d'autres personnes. Si ce n'était pas des personnages de Harry Potter qui étaient concernés, elle pourrait sans peine s'intégrer dans la vie réelle. D'ailleurs, si tu veux aller y jeter un oeil et me dire ce que tu en penses...Mais accroche-toi aux rideaux, parce qu'elle est vraiment dure.
Je suis de tout coeur avec toi... je n'ai pas connu la même chose, quelque chose de différent... lorsque j'avais 6 ans... mais maintenant c'est moi qui tiens le couteau. Plus personne ne pourra me faire peur... plus personne. J'aimerai tant que tu n'ais plus peur. La peur gâche la vie. Ce genre d'expérience nous rend différentes. Plus dures peut être, certainement blessées. Exprime toi dans tes fics, n'attends pas comme moi d'avoir 45 ans pour sortir tout ça ! De toutes façons, cela fait partie de nous maintenant, notre construction à venir prendra cela en compte. Ne t'inquiete pas, c'est normal, les expériences, bonnes ou mauvaises, font de nous ce que nous somme aujourd'hui. Il suffit de s'accepter avec ses cicatrices...
C'est pas gagné quant à l'acceptation des cicatrices. A l'heure actuelle, je dirais que si c'était à refaire, j'agirai de la même manière. Du moins je le pense. Je me dis que si je ne suis pas morte ce jour-là, c'est que peut-être j'ai en moi plus de ressources que ce que je croyais. Ce qui me rassure un peu. Je me dis aussi que quand on a traversé ce genre d'épreuve, on ne craint plus rien. Quand on peut regarder son agresseur droit dans les yeux et que c'est lui qui plie devant soi, c'est une victoire qui n'a pas de prix. Et ça, je l'ai fait aujourd'hui. Je tiens le bon bout, au moins à ce niveau-là. Le reste, je verrai au jour le jour. Un pas après l'autre...
Je n'avais pas lu cette fic, et pourtant je m'attendais au contenu du post. D'accord avec Sioban, le fait de l'écrire comme tu l'as fait montre que tu es/as été ? capable de le répéter au tribunal. Grâce à toi, il y a maintenant un prédateur de moins dans les rues. D'après la lecture des com' précédents, il semble que les plaies cicatrisent. Et je suis encore plus convaincue que la personne qui dit que "tu n'avais qu'à" ne mérite pas ton amitié.
Disons que maintenant que c'est derrière, je dors un peu mieux. Le plus dur, après le fait de l'écrire, c'est de le dire. Jusqu'à maintenant, je ne l'avais jamais fait de façon verbale. Encore et toujours par écrit. Comme Draco, en fait. C'est pour ça que je fais toujours un lien entre moi et lui, parce qu'à peu de choses près, nous sommes dans la même situation. Si tu vas lire cette fic, prévois un paquet de mouchoirs à portée de main. Et un ou deux jours pour te remettre. Elle est excellente, mais elle m'a complètement sonnée. D'un autre côté, j'ai un peu moins de mal à parler depuis que je l'ai lue qu'avant.
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Il y a des hommes qui ne sont que des bêtes sauvages. Des prédateurs, comme disent les flics. Tu as eu la malchance incroyable d'en croiser un. Tu n'es bien sûr coupable de rien, comme tout le monde a dû te le répéter et continue encore, j'espère.
C'est presque incroyable qu'une fic ait pu t'aider. Qu'au milieu de toute cette production faite pour s'amuser, tu sois tombée sur ce dont tu avais besoin. Jamais plus je ne dirais du mal des fics traitant ce sujet !
Je pense à toi très fort, j'espère que tout va bien au moment où je t'écris.
Tu as bien fait de faire ce post. Je reconnais bien là les conseils judicieux de Zaza !
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La journée s'est mieux passée que ce à quoi je m'attendais. C'en est presque étrange.
Même encore aujourd'hui, je suis totalement incapable d'expliquer ma réaction. Ca a été si terriblement instinctif que même moi je suis la première surprise. Je crois que l'envie de rentrer a été plus forte que la peur, pour une fois. C'était une réaction presque animale de vouloir revoir les miens.
C'est bizarre que tu aies employé le mot de "prédateur", Sioban, parce que c'est très exactement de cette façon dont je l'ai qualifié quand j'ai parlé à mon avocat. Un prédateur.
Sinon, comme je pensais et j'en ai eu confirmation aujourd'hui en le regardant en face, je ne ressens même pas de haine envers lui. Juste de l'incompréhension.
Merci encore.
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Plus personne ne pourra me faire peur... plus personne.
J'aimerai tant que tu n'ais plus peur. La peur gâche la vie.
Ce genre d'expérience nous rend différentes.
Plus dures peut être, certainement blessées. Exprime toi dans tes fics, n'attends pas comme moi d'avoir 45 ans pour sortir tout ça !
De toutes façons, cela fait partie de nous maintenant, notre construction à venir prendra cela en compte.
Ne t'inquiete pas, c'est normal, les expériences, bonnes ou mauvaises, font de nous ce que nous somme aujourd'hui.
Il suffit de s'accepter avec ses cicatrices...
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A l'heure actuelle, je dirais que si c'était à refaire, j'agirai de la même manière. Du moins je le pense.
Je me dis que si je ne suis pas morte ce jour-là, c'est que peut-être j'ai en moi plus de ressources que ce que je croyais. Ce qui me rassure un peu.
Je me dis aussi que quand on a traversé ce genre d'épreuve, on ne craint plus rien. Quand on peut regarder son agresseur droit dans les yeux et que c'est lui qui plie devant soi, c'est une victoire qui n'a pas de prix. Et ça, je l'ai fait aujourd'hui.
Je tiens le bon bout, au moins à ce niveau-là.
Le reste, je verrai au jour le jour. Un pas après l'autre...
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Grâce à toi, il y a maintenant un prédateur de moins dans les rues.
D'après la lecture des com' précédents, il semble que les plaies cicatrisent.
Et je suis encore plus convaincue que la personne qui dit que "tu n'avais qu'à" ne mérite pas ton amitié.
Je vais lire la suite.
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Le plus dur, après le fait de l'écrire, c'est de le dire. Jusqu'à maintenant, je ne l'avais jamais fait de façon verbale. Encore et toujours par écrit. Comme Draco, en fait.
C'est pour ça que je fais toujours un lien entre moi et lui, parce qu'à peu de choses près, nous sommes dans la même situation.
Si tu vas lire cette fic, prévois un paquet de mouchoirs à portée de main. Et un ou deux jours pour te remettre. Elle est excellente, mais elle m'a complètement sonnée.
D'un autre côté, j'ai un peu moins de mal à parler depuis que je l'ai lue qu'avant.
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