[repost] FMA - Roy/Hughes - PG-13 | Des étoiles au fond d'une bouteille
Titre : Des étoiles au fond d'une bouteille
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Roy Mustang, Maes Hughes
Genre : cracké
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : 1#29, « des choses dans des corps célestes » pour 52_saveurs ;
+ « marcher à reculons » pour 31_jours (25 novembre '06)
Prompt : la chanson "Il faut que je m'en aille" par Graeme Allwright
Avertissement : beuverie sévère !
Continuité : pré-série
Nombre de mots : un petit millier
***
C'était l'idée de Maes, au début : fêter leur entrée dans l'armée dignement. Maintenant ils étaient des hommes, des vrais, et ils allaient le prouver et bien en profiter.
Quand le patron les mit à la porte du bar, eux et le reste de la promotion, il leur restait encore une bouteille à finir.
Ils titubèrent gaiement jusqu'à un parc voisin, un coin d'herbe, où ils s'affalèrent comme des sacs, prenant juste soin de ne pas casser leur précieuse bouteille.
Renversés sur le dos, le nez au vent, ils se la refilèrent maladroitement, à demi redressés, buvant chacun une longue gorgée avant de se la repasser.
« Je me demande, s'il y a autant d'étoiles, c'est qu'elles y sont toutes, ou est-ce que je vois double ?
- J'en sais rien, t'y vois quoi ?
- J'y vois… beuah, c'est juste des étoiles !
- J'y vois mes futurs galons ! regarde comme elles sont alignées ! un jour je les aurai toutes sur mes épaules !
- Dis pas de conneries et repasse-moi la boutanche. T'es ivre.
- Toi aussi.
- Ouais ! »
Ils se remirent à écluser en silence, gloussant entre deux lampées.
« Regarde dans le coin là. Tu vois pas un visage de femme ?
- Nan.
- Là, suis mon doigt.
- P'tet.
- Et tout son corps et regarde ces deux étoiles-là qui brillent au bout de ses tétons…
- Arf. »
La gorgée suivante coula un peu à côté, dégoulinant sur le menton.
« Waow, y'a même un cercle alchimique ! faut que je m'en souvienne pour demain !
- Demain, tu l'auras oublié, demain t'auras la gueule de bois…
- Toi aussi.
- Nan pas moi !
- Si !
- He ben rends-moi c'te bouteille, on verra bien ! »
Et là-dessus, Maes vida le fond qui y restait.
« Heee ! bois pas tout ! »
Mais si.
« 'a pu.
- Voleur, il en restait qui me revenait, là-dedans ! »
Roy attrapa son ami par les pans de son uniforme tout neuf et maladroitement, très maladroitement, colla ses lèvres sur les siennes. Compte tenu de l'obscurité et de la quantité d'alcool absorbée, il visa plutôt bien.
Pour ce qui est du baiser baveux, destiné en théorie à lécher les dernières gouttes d'alcool, en revanche, il pourrait repasser…
« Heee tu me fais quoi, là ?
- 'récupère mon dû.
- Pochetron.
- Toi-même. »
Juste un jeu, un jeu d'ivrogne, Maes ne s'en offusquerait certes pas.
« Mais la bouteille est toute finie…
- 'veux pas rentrer. »
Sauf qu'il le faudrait bien à un moment où l'autre, ils devaient bien pointer à la caserne le lendemain…
« On peut rester là.
- On chopera la crève ! et on loupera l'entraînement ! ouais !
- Bweheheh… »
Ils retombèrent, écroulés de rire.
« Regarde, y'a un cheval qui vole dans les étoiles…
- Et un dragon aussi.
- Et des yeux qui me regardent. »
Ils restèrent là à contempler les étoiles et leur propre ivresse un long moment.
Jusqu'à ce que la fraîcheur de la nuit les fasse frissonner et leur rappelle que vraiment, ils devraient rentrer…
Roy était à deux doigts de s'endormir là, près à cuver sur place ; Maes, mû par une énergie puisée on ne sait où, se leva soudainement.
Et faillit retomber aussitôt, tituba un moment avant de retrouver son équilibre.
« Alleeez, debout ! une longue nuit nous attend !
- Plus trop, non…
- Alors une longue journée ! »
Il attrapa Roy par la main, l'obligea à se lever. Comment ils firent pour effectivement se retrouver debout tous les deux sans s'étaler, mystère. Le déséquilibre de chacun devait compenser celui de l'autre.
Agrippé l'un à l'autre, ils se mirent en route vers leurs pénates.
« Woooow… t'as vu, tu marches plus droit !
- C'est toi qui te plantes !
- On fait le triple du chemin, constata-t-il. Comme la bergère qui s'en va t'au marché… »
Et Maes d'entonner la comptine. Que Roy reprit. Bourré pour bourré…
Quand ils se plantèrent dans les paroles, Roy releva le nez vers les étoiles. Au bout de quelques pas, il se plaignit
« J'peux pas voir les z'étoiles quand on avance…. »
Et Maes de faire demi-tour, repartant à reculons :
« 'ga'de, si on va dans ce sens, on peut continuer à regarder en l'air ! »
Ça n'était pas mieux, non, mais ils en avaient l'illusion. Le vent, la nuit, l'alcool et les étoiles… et les chansons. Tout ce qu'il fallait pour rire sans plus penser.
Deux voix désaccordées s'entrecroisèrent dans une joyeuse cacophonie.
« Manon la gueus' ne port' jamais d'culotte… »
« Un jour la p'tite Huguetteuh… »
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Roy Mustang, Maes Hughes
Genre : cracké
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : 1#29, « des choses dans des corps célestes » pour 52_saveurs ;
+ « marcher à reculons » pour 31_jours (25 novembre '06)
Prompt : la chanson "Il faut que je m'en aille" par Graeme Allwright
Avertissement : beuverie sévère !
Continuité : pré-série
Nombre de mots : un petit millier
***
C'était l'idée de Maes, au début : fêter leur entrée dans l'armée dignement. Maintenant ils étaient des hommes, des vrais, et ils allaient le prouver et bien en profiter.
Quand le patron les mit à la porte du bar, eux et le reste de la promotion, il leur restait encore une bouteille à finir.
Ils titubèrent gaiement jusqu'à un parc voisin, un coin d'herbe, où ils s'affalèrent comme des sacs, prenant juste soin de ne pas casser leur précieuse bouteille.
Renversés sur le dos, le nez au vent, ils se la refilèrent maladroitement, à demi redressés, buvant chacun une longue gorgée avant de se la repasser.
« Je me demande, s'il y a autant d'étoiles, c'est qu'elles y sont toutes, ou est-ce que je vois double ?
- J'en sais rien, t'y vois quoi ?
- J'y vois… beuah, c'est juste des étoiles !
- J'y vois mes futurs galons ! regarde comme elles sont alignées ! un jour je les aurai toutes sur mes épaules !
- Dis pas de conneries et repasse-moi la boutanche. T'es ivre.
- Toi aussi.
- Ouais ! »
Ils se remirent à écluser en silence, gloussant entre deux lampées.
« Regarde dans le coin là. Tu vois pas un visage de femme ?
- Nan.
- Là, suis mon doigt.
- P'tet.
- Et tout son corps et regarde ces deux étoiles-là qui brillent au bout de ses tétons…
- Arf. »
La gorgée suivante coula un peu à côté, dégoulinant sur le menton.
« Waow, y'a même un cercle alchimique ! faut que je m'en souvienne pour demain !
- Demain, tu l'auras oublié, demain t'auras la gueule de bois…
- Toi aussi.
- Nan pas moi !
- Si !
- He ben rends-moi c'te bouteille, on verra bien ! »
Et là-dessus, Maes vida le fond qui y restait.
« Heee ! bois pas tout ! »
Mais si.
« 'a pu.
- Voleur, il en restait qui me revenait, là-dedans ! »
Roy attrapa son ami par les pans de son uniforme tout neuf et maladroitement, très maladroitement, colla ses lèvres sur les siennes. Compte tenu de l'obscurité et de la quantité d'alcool absorbée, il visa plutôt bien.
Pour ce qui est du baiser baveux, destiné en théorie à lécher les dernières gouttes d'alcool, en revanche, il pourrait repasser…
« Heee tu me fais quoi, là ?
- 'récupère mon dû.
- Pochetron.
- Toi-même. »
Juste un jeu, un jeu d'ivrogne, Maes ne s'en offusquerait certes pas.
« Mais la bouteille est toute finie…
- 'veux pas rentrer. »
Sauf qu'il le faudrait bien à un moment où l'autre, ils devaient bien pointer à la caserne le lendemain…
« On peut rester là.
- On chopera la crève ! et on loupera l'entraînement ! ouais !
- Bweheheh… »
Ils retombèrent, écroulés de rire.
« Regarde, y'a un cheval qui vole dans les étoiles…
- Et un dragon aussi.
- Et des yeux qui me regardent. »
Ils restèrent là à contempler les étoiles et leur propre ivresse un long moment.
Jusqu'à ce que la fraîcheur de la nuit les fasse frissonner et leur rappelle que vraiment, ils devraient rentrer…
Roy était à deux doigts de s'endormir là, près à cuver sur place ; Maes, mû par une énergie puisée on ne sait où, se leva soudainement.
Et faillit retomber aussitôt, tituba un moment avant de retrouver son équilibre.
« Alleeez, debout ! une longue nuit nous attend !
- Plus trop, non…
- Alors une longue journée ! »
Il attrapa Roy par la main, l'obligea à se lever. Comment ils firent pour effectivement se retrouver debout tous les deux sans s'étaler, mystère. Le déséquilibre de chacun devait compenser celui de l'autre.
Agrippé l'un à l'autre, ils se mirent en route vers leurs pénates.
« Woooow… t'as vu, tu marches plus droit !
- C'est toi qui te plantes !
- On fait le triple du chemin, constata-t-il. Comme la bergère qui s'en va t'au marché… »
Et Maes d'entonner la comptine. Que Roy reprit. Bourré pour bourré…
Quand ils se plantèrent dans les paroles, Roy releva le nez vers les étoiles. Au bout de quelques pas, il se plaignit
« J'peux pas voir les z'étoiles quand on avance…. »
Et Maes de faire demi-tour, repartant à reculons :
« 'ga'de, si on va dans ce sens, on peut continuer à regarder en l'air ! »
Ça n'était pas mieux, non, mais ils en avaient l'illusion. Le vent, la nuit, l'alcool et les étoiles… et les chansons. Tout ce qu'il fallait pour rire sans plus penser.
Deux voix désaccordées s'entrecroisèrent dans une joyeuse cacophonie.
« Manon la gueus' ne port' jamais d'culotte… »
« Un jour la p'tite Huguetteuh… »