Titre : Le cœur d'une petite fille
Auteur :
ylgBase : Gensōmaden Saiyūki
Personnages/Couples : Yaone, Lirin ; indices de Lirin/Rasetsunyo, Yaone/Lirin, Yaone/Kōgaiji
Genre : famille
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : pour le
Jour International du Femslash (mi-juillet), édition 2008
Nombre de mots : 370
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Gyōkumen Kōshō faisait peur à sa fille. Lirin a commencé par se demander si « la maman de son grand frère » pourrait l'aimer, elle. Elle le voyait contempler tous les jours cette belle dame prisonnière de son pilier de pierre avec des yeux aimants, quand ceux de sa mère à elle étaient si froids, ça lui faisait envie.
Yaone l'a rassurée : tant pis pour ces histoires de mamans et de liens du sang, Kōgaiji-sama aimait sa petite sœur très, très fort, et il n'était pas le seul : elle aussi. Lirin s'était apaisée pour un temps.
Voici cependant qu'une nouvelle idée a fait son chemin dans sa petite tête et la travaille. Tous les jours, son grand frère regarde sa maman prisonnière dans le pilier avec des yeux aimants, il y a longtemps que ça dure, et elle espère très fort qu'il arrivera un jour à l'en sortir. Mais alors ! qu'adviendra-t-il d'elle, petite Lirin, quand Rasetsunyo revivra ? Kōgaiji sera-t-il tellement heureux de retrouver sa mère qu'il en oubliera sa Lirin-chan ? La dame du pilier est tellement, tellement belle et Kōgaiji a l'air de tellement, tellement l'aimer...
Yaone reste interdite devant l'angoisse de la demoiselle.
« Lirin-sama... je vous en prie, chassez ces idées. Vous êtes sa précieuse petite sœur, il vous aime. Il ne vous oubliera jamais, même pour sa mère. »
Yaone a soudain l'air très triste, malgré les encouragements qu'elle professe. Peut-être que finalement, les liens du sang ça compte, que Kōgaiji aimera toujours sa maman et sa sœur, mais qu'il oubliera Yaone ensuite, c'est de ça qu'elle a peur ? Ah non, s'inquiète Lirin : Yaone et Dokugaku sont ses amis à elle aussi, pas question que son grand frère les laisse tomber !
Enfin, la jeune femme se ressaisit et lui sourit :
« Ne vous tourmentez pas ainsi, Lirin-sama. Tout ira bien, personne n'oubliera personne. Vous savez combien nous tenons tous à vous, combien Kōgaiji-sama tient aussi à chacun de nous. »
Lirin acquiesce et serre sa babysitter attitrée très fort dans ses bras.
« Voui ! »
C'est une résolution qu'elle prend pour elle-même : même si Rasestunyo est très belle et très gentille et qu'elle accepte d'être sa maman, l'amour de Lirin pour Yaone ne changera pas.