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[repost] FMA - Roy/Riza - PG | Presque parfait (1)

Apr 16, 2009 23:04

Titre : Presque parfait (1)
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Couple : Roy Mustang/Riza Hawkeye
Genre : amour/un peu de fétichisme
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, de Square Enix et du studio Bones, je ne cherche pas à me faire de sous avec.

Continuité/Spoil éventuel : post 1ère série animée, épisodes 50-51.
Notes : Ok, bon, quand j'ai écrit cela je ne savais pas encore que dans le manga, on voit effectivement un bref aperçu de la période où Riza laisse pousser ses cheveux et c'est légèrement différent de ce que j'avais imaginé. On va dire que tant pis, c'est pas si grave !
Prompt : les cheveux de Riza détachés
Nombre de mots : ~950

***
Au début, Roy crut qu’il était mort et s’étonna d’en être conscient. Il n’avait jamais cru à l’après-vie, toujours pensé que les anges et le paradis, c’était du pipeau. Il se gifla mentalement quand enfin, il reconnut les yeux brun clair aux reflets sanguins, sous la frange blonde.

« Un ange, » vraiment... Quelle andouille, se tança-t-il lui-même. Il côtoyait Riza Hawkeye depuis des années, et jamais ne lui était venue une idée pareille… jusque là.

Ils échangèrent des banalités - si tant est qu’on puisse appeler banalités une conversation dans de telles circonstances - dont il se serait bien passé à ce moment-là -heureuse de vous voir réveillé Colonel - combien de temps, ce qu’il était advenu de son combat, et des nouvelles des autres etc etc.

Et il fit marcher le peu de cerveau qui lui restait, dans cet état, à se demander, était-ce vrai qu’il réduisait une femme à sa seule apparence, sans penser à tout ce qu’il y a derrière, pour n’avoir jamais remarqué jusqu’ici à quel point son lieutenant était belle ?

Peut-être, peut-être, qu’elle faisait justement exprès d’être soldat avant de paraître femme, pour être appréciée à sa juste valeur, et non pas jugée comme une poupée ? pour cela au moins, pas de souci. Mustang savait ce qu’elle vaut, et elle avait toute sa confiance. Elle comptait parmi ses meilleurs hommes, était peut-être même la meilleure de tous.

Depuis des années qu’il la côtoyait… en suivant la lumière qui jouait dans ses cheveux détachés, dans le drapé doré - Mustang, qu’est-ce que c’est que ces clichés à la noix ! - il remonta le fil de ces années.

Il se souvenait du jeune officier aux cheveux courts de garçon manqué, qui en remontrait à tous les hommes en matière de tir, et qui aurait planté son flingue entre les deux yeux du malheureux qui aurait eu le malheur de jouer les machos devant une simple femme. Avec un sourire froid, elle aurait rappelé au contrevenant que les relations entre soldats sont rigoureusement interdites, et qu’il ne voudrait sûrement pas passer en cour martiale pour harcèlement sexuel.

Mustang fronça les sourcils. Aurait-elle vraiment fait cela, ou n’était-ce qu’un produit de son imagination ? il n’était plus sûr de rien. Il avait l’impression d’avoir oublié cette époque, quand Riza Hawkeye avait les cheveux coupés à la garçonne, avant qu’on ne les envoie à Eastern.

Ce dont il était sûr, c’est qu’après sa promotion, elle avait décidé de laisser repousser ses cheveux. Elle les coupait toujours avant qu’ils n’aient le temps de paraître juste un millimètre trop longs, scrupuleusement. Quelques semaines après leur installation au QG Est, il s’était trouvé un matin à se demander s’il avait des hallucinations, ou si les cheveux de son si soigné premier lieutenant n’avaient pas deux millimètres de longueur en trop par rapport à d’habitude. Deux millimètres, ce n’est pas grand chose ; comme il n’était pas sûr, il n’a pas fait la moindre réflexion.

Le lendemain, Riza Hawkeye portait un bandeau. Simple et noir et pourtant indubitablement féminin. L’accessoire maintenait en place ses mèches courtes de manière irréprochable. Mustang se rappelait nettement avoir eu l’envie secrète de le lui enlever et d’y passer la main, juste pour voir ce que ça ferait, de toucher des cheveux de femme coupés si court. Au lieu de cela, il s’était empressé d’aller courtiser une jeune fille bien sous tous rapports avec une tresse brune interminable.

Encore quelques semaines, peut-être une couple de mois, et Riza Hawkeye avait abandonné son bandeau, portant désormais une queue-de-cheval, si courte soit-elle… dès qu’elle avait pu tirer assez de longueur pour la serrer dans un élastique.

Il s’était pris à regretter le bandeau. La queue-de-cheval lui semblait bien trop stricte.

Puis, il avait constaté sur le terrain, que l’action jouait des tours à sa coiffure sérieuse. Au moindre mouvement, les mèches trop courtes s’échappaient de son élastique et venaient danser autour de son visage. Elle les remettait en place derrière ses oreilles d’un geste rageur.

Il observait son manège en rêvant de lui arracher purement et simplement cet élastique pour voir ses cheveux retomber devant ses joues. Secrètement.

Et, petit à petit, les cheveux de Riza Hawkeye avaient poussé jusqu’à finir attachés par sa désormais célèbre barrette. Au fur et à mesure qu’il s’habituait à la vue du clip tenant son chignon, il finit par cesser de se demander ce qui se passerait s’il pouvait le lui ôter.

Aujourd’hui, c’était fait. La barrette défaite, les cheveux libres sur les épaules. Vraiment, elle était belle. Il aurait dû s’en réjouir, de la voir laisser tomber ses barrières pour lui, d’étaler sa féminité à sa vue.

Et pourtant, il éprouvait un soupçon de frustration. Il aurait voulu détacher lui-même les cheveux de sa belle. Qu’elle lui accorde le privilège de le laisser faire.

Cueillir sans effort les mille et une femmes folles de lui n’était en rien comparable au délice de faire éclore soi-même la femme cachée sous la carapace la plus dure.

- Mustang, attention, tu recommences à te servir le baratin mielleux que tu utilises d’habitude pour charmer les donzelles. Le soleil sur les cheveux de Hawkeye a dû faire fondre ton cerveau -

Un sourire lui échappa : Riza Hawkeye était fidèle à elle-même. Elle était forte et il doutait sérieusement qu’elle se transforme en fragile fleurette entre les bras d’un homme. Si un jour, il arrivait à la mettre dans son lit, nul doute que c’est elle qui mènerait l’affaire. Et que plus jamais il ne pourrait aller voir ailleurs.

Et ça ne serait peut-être pas plus mal, se dirait-il plus tard.

***

Note : sans être une suite au sens conventionnel, cette histoire peut se poursuivre par cette autre vignette.

perso: fma - roy, perso: fma - riza, fandom: fullmetal alchemist, rating: g-pg, type: fanfic, pairing: m/f

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