Titre : Suivez les pointillés !
Auteur :
ylgBase : Gensōmaden Saiyūki
Personnages/Couples : la bande à Sanzō
Genre : nawak
Gradation : PG / K+
Disclaimer : cette réinterprétation des personnages et de leur histoire est la propriété de Minekura Kazuya ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : «
retour » pour
31_jours (5 avril '08)
Continuité : fin de la première série/début de Reload
Nombre de mots : 365
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« On va latter la gueule à l'autre connard qui nous prend le chou depuis plus d'un an !
- Et on pourra rentrer chez nous ! »
Au lieu d'exclamations de joie, cette suggestion provoque pourtant un silence, de courte durée mais assez lourd pour plomber la bonne humeur naissante.
« …'m'en parlez pas, peste Sanzō : 'va encore falloir se farcir le trajet inverse avec vous ?
- He bien, à moins que tu ne veuilles rester sur place quand tout ça sera fini, ou bien qu'on se fasse tous tuer en affrontant le boss de fin, oui.
- La confiance règne…
- Parle pas de malheur non plus ! Tu vas nous porter la poisse.
- Vous pouvez crever, je m'en bats.
- Sanzō dis pas ça voyons ! D'abord on est les meilleurs, on va pas crever !
- C'est beau d'être optimiste. Continue comme ça, Gokū.
- C'est ça. Toi aussi continue : on n'est plus très loin mais on n'y est pas encore. On pensera au retour plus tard. »
Comptez toujours sur Sanzō pour jouer les rabat-joie, soupire intérieurement le petit groupe…
Pendant ce temps, Gokū continue à penser quand même à ce fameux retour, et trouve ce qui lui semble être une idée brillante :
« He ! Et pourquoi on piquerait pas un dragon volant à Kōgaiji ? Une fois qu'on aura latté ses copains…
- On te connaît, Gokū : tu vas cogner sur tout le monde, dragons compris.
- Puis demander à rôtir les dragons pour le dîner.
- Non mais ! »
Ah, la joie des disputes basées sur le bon vieux « Gokū mange comme quatre -C'est même pas vrai, kappa de merde »…
« Puisqu'on en parle… Au moins pour le retour, ça sera plus simple qu'à l'aller : on n'aura qu'à suivre les pointillés pour retrouver notre route.
- Heh ?
- Les impacts laissés un peu partout par les balles et les coups de bâton ou de shaku-jō, explique Hakkai.
- Ou bien les villages où on ne veut plus jamais nous revoir. »
Triste mais vrai. Hakkai et Gojyō rient jaune. Gokū en serait presque à bouder à cette idée : c'est pas drôle d'être détesté partout où l'on passe. Sanzō, évidemment, n'en a rien à faire.