[repost*] FMA - Riza/Roy - R | Sous ses mains
Titre : Sous ses mains
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages/Couple : Roy Mustang x Riza Hawkeye
Genre : amour/lime/angst
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes 1#05, « feu » pour 30_interdits
Continuité/Spoil éventuel : lourdes références au tome 15 ; ne cherchez pas dans le nouvel anime, ça a été honteusement raccourci.
Note : sequel à une petite ficlet pour 52_saveurs, " sous ces mains"
Nombre de mots : ~650
***
Roy s’est endormi, satisfait. Riza voudrait simplement le contempler, profiter de son beau visage assoupi, et savourer l’idée qu’il est à elle, qu’il lui a donné toute sa confiance et qu’il l’aime. Mais un petit quelque chose lui ronge le cœur et refuse de la laisser profiter du moment.
Il a refusé de la prendre toute entière. Il a négligé de reconnaître ce à quoi elle tenait le plus.
Il lui a offert les plus beaux aveux, pourtant, l’a embrassée et caressée avec tout l’amour dont il est capable, faisant éclore la flamme des passions qui couvent en elle depuis des années. Quand ils se sont mutuellement mis nus, il l’a longuement admirée du regard, lui a répété combien il la trouvait belle. De ses mains agiles et de ses lèvres audacieuses, il a parcouru tout son corps...
À l’exception de son dos. Il a exploré tout son corps, de son visage, de son cou, à ses seins et son ventre, ses bras jusqu’au bout des doigts, et ses paumes, ses jambes jusqu’aux chevilles, a été jusqu’à lui baiser les pieds, la faisant rougir comme braise.
Il a pris tout son temps pour faire connaissance de sa peau, de tout ce qui lui avait été caché des années durant.
Il l’a longuement préparée, la mettant sur des charbons ardents. Quand enfin, il lui fit l’amour, elle crut se consumer de plaisir.
Mais il n’avait ni cherché à poser le regard sur son dos - il l’avait même empêchée de se détourner de lui - ni osé passer la main sur les cicatrices laissées là autrefois.
Roy dort maintenant à ses côtés, mais Riza se sent désespérément seule.
Elle a beau se dire qu’il a fait ça par regret de l’avoir blessée autrefois, elle le ressent comme un affront. Après tout, c’est elle-même qui lui avait demandé de détruire ce tatouage, ça serait à elle de s’excuser d’avoir exigé cela de lui.
Mais non. Dans ce geste, ou plutôt le manque d’un geste de plus, de la part de Roy, elle se sent rabaissée à ce qu’elle a été autrefois : un livre ouvert confié par son père à un apprenti, un parchemin secret sur lequel découvrir le secret des flammes.
Elle se rappelle encore comme elle a tremblé quand elle s’est dévêtue pour lui et lui pour la première fois lui a montré son dos : de peur autant que d’excitation rentrée. Il a appris par cœur les entrelacs du cercle, s’excusant à mi-voix quand parfois, il posait le bout du doigt sur sa peau frémissante pour suivre un passage complexe de l’équation.
Elle se rappelle aussi comme elle a encore tremblé quand pour la deuxième fois, elle s’est mise à demi nue pour lui. Cette fois, c’était une toute autre sorte d’appréhension. Et de honte, également. Malgré elle, elle s’est prise à espérer qu’il poserait ses mains nues sur sa peau pour activer directement le cercle. Puis un hurlement de douleur lui a échappé. Mais elle n’a pleuré que quand il l’a laissée seule, après s’être une fois de plus excusé. Elle n’a pas eu la force de le remercier. Elle s’est laissée soigner sans mot dire.
Pour la troisième fois aujourd’hui, elle s’est dévoilée à lui. Pour la première fois, il l’a acceptée de son plein gré et en a fait lui-même autant. Pour la première fois, ce contact lui a donné plus de plaisir que de douleur.
Enfin, il a découvert tout le reste de son corps.
Il a encore honte de ce passé qu’ils ont été forcés de partager dans la douleur, et ne veut plus lui donner que du plaisir. Elle le sait, c’est pour cela qu’il refuse de retourner vers le tatouage et la brûlure.
Elle devrait lui en être gré… comment lui dire qu’au contraire, elle voudrait qu’il passe outre, et la voie comme un tout, passé compris, puisque cette époque douloureuse est révolue et devrait être oubliée désormais ?
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages/Couple : Roy Mustang x Riza Hawkeye
Genre : amour/lime/angst
Gradation : R / M
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes 1#05, « feu » pour 30_interdits
Continuité/Spoil éventuel : lourdes références au tome 15 ; ne cherchez pas dans le nouvel anime, ça a été honteusement raccourci.
Note : sequel à une petite ficlet pour 52_saveurs, " sous ces mains"
Nombre de mots : ~650
***
Roy s’est endormi, satisfait. Riza voudrait simplement le contempler, profiter de son beau visage assoupi, et savourer l’idée qu’il est à elle, qu’il lui a donné toute sa confiance et qu’il l’aime. Mais un petit quelque chose lui ronge le cœur et refuse de la laisser profiter du moment.
Il a refusé de la prendre toute entière. Il a négligé de reconnaître ce à quoi elle tenait le plus.
Il lui a offert les plus beaux aveux, pourtant, l’a embrassée et caressée avec tout l’amour dont il est capable, faisant éclore la flamme des passions qui couvent en elle depuis des années. Quand ils se sont mutuellement mis nus, il l’a longuement admirée du regard, lui a répété combien il la trouvait belle. De ses mains agiles et de ses lèvres audacieuses, il a parcouru tout son corps...
À l’exception de son dos. Il a exploré tout son corps, de son visage, de son cou, à ses seins et son ventre, ses bras jusqu’au bout des doigts, et ses paumes, ses jambes jusqu’aux chevilles, a été jusqu’à lui baiser les pieds, la faisant rougir comme braise.
Il a pris tout son temps pour faire connaissance de sa peau, de tout ce qui lui avait été caché des années durant.
Il l’a longuement préparée, la mettant sur des charbons ardents. Quand enfin, il lui fit l’amour, elle crut se consumer de plaisir.
Mais il n’avait ni cherché à poser le regard sur son dos - il l’avait même empêchée de se détourner de lui - ni osé passer la main sur les cicatrices laissées là autrefois.
Roy dort maintenant à ses côtés, mais Riza se sent désespérément seule.
Elle a beau se dire qu’il a fait ça par regret de l’avoir blessée autrefois, elle le ressent comme un affront. Après tout, c’est elle-même qui lui avait demandé de détruire ce tatouage, ça serait à elle de s’excuser d’avoir exigé cela de lui.
Mais non. Dans ce geste, ou plutôt le manque d’un geste de plus, de la part de Roy, elle se sent rabaissée à ce qu’elle a été autrefois : un livre ouvert confié par son père à un apprenti, un parchemin secret sur lequel découvrir le secret des flammes.
Elle se rappelle encore comme elle a tremblé quand elle s’est dévêtue pour lui et lui pour la première fois lui a montré son dos : de peur autant que d’excitation rentrée. Il a appris par cœur les entrelacs du cercle, s’excusant à mi-voix quand parfois, il posait le bout du doigt sur sa peau frémissante pour suivre un passage complexe de l’équation.
Elle se rappelle aussi comme elle a encore tremblé quand pour la deuxième fois, elle s’est mise à demi nue pour lui. Cette fois, c’était une toute autre sorte d’appréhension. Et de honte, également. Malgré elle, elle s’est prise à espérer qu’il poserait ses mains nues sur sa peau pour activer directement le cercle. Puis un hurlement de douleur lui a échappé. Mais elle n’a pleuré que quand il l’a laissée seule, après s’être une fois de plus excusé. Elle n’a pas eu la force de le remercier. Elle s’est laissée soigner sans mot dire.
Pour la troisième fois aujourd’hui, elle s’est dévoilée à lui. Pour la première fois, il l’a acceptée de son plein gré et en a fait lui-même autant. Pour la première fois, ce contact lui a donné plus de plaisir que de douleur.
Enfin, il a découvert tout le reste de son corps.
Il a encore honte de ce passé qu’ils ont été forcés de partager dans la douleur, et ne veut plus lui donner que du plaisir. Elle le sait, c’est pour cela qu’il refuse de retourner vers le tatouage et la brûlure.
Elle devrait lui en être gré… comment lui dire qu’au contraire, elle voudrait qu’il passe outre, et la voie comme un tout, passé compris, puisque cette époque douloureuse est révolue et devrait être oubliée désormais ?