[archive] FMA - Havoc/Fury - PG-13 | Une histoire à suivre (22/33)
début de la troisième et dernière partie de l'histoire ;
Série : Havoc et Fury, une histoire à suivre
Chapitre #22, Happy Ending/Happy Beginning
Personnages/Couple : Jean Havoc/Cain Fury
(Thème : aucun)
Genre : établissement de relation
Gradation : PG-13 / T
Nombre de mots : 950
[ prologue]
[ liste des chapitres]
[ chapitre précédent]
***
Ils ont mis les choses au point. Le jour même, c'est impossible de se revoir après le travail. Mais ça n'est que partie remise, ça ils se le sont promis.
Ce soir-là, Cain s'endort confiant.
Plus tard la nuit suivante pourtant, le rêve revient encore une fois :Le soleil entrait à flots par la fenêtre, ciel bleu, lumière, un peu de gaîté sur les draps blancs. Restait encore une angoisse indéfinissable, qui n’avait plus pourtant rien à voir avec le souvenir de la campagne juste achevée et celle qui s’annonçait.
Il se demandait encore ce qu’il faisait là, quand le Colonel posa sur lui son regard si profond, et lui sourit. Et il y avait quelque chose de bizarre dans ce sourire.
Le Colonel s’avança vers lui d’un pas décidé, ses yeux noirs de nuit sans lune braqués sur lui, éclipsant toute la lumière. Heureusement que le Colonel le tenait fermement et l’avait poussé rapidement sur le lit, parce que sinon, ses jambes l’auraient lâché, sous la surprise.
Sur le lit, sur les draps blancs, dans la lumière, dans un grincement du sommier… dans les bras de Havoc.
Un instant de panique, de derrière le rêve, il retrouve assez de conscience pour se dire que ce qui arrive là n'est pas normal. Et puis ?
Après cela, le Colonel disparut entièrement. Seul Havoc comptait encore. Il ne pensa pas à le repousser ; cet acte n'avait plus rien d'inconvenant. Il savait qu'il était à sa place, là.
Cain se réveille en sursaut. Cherchant à rassembler ses souvenirs, à faire coïncider rêve et réalité, il est pris d'un fou-rire nerveux. Il ne sait plus s'il doit prêter foi à ses rêves ou non.
En tout cas, celui-là sera finalement le dernier. Il ne se reproduira plus jamais par la suite, sous aucune de ses variations.
*
Le jour suivant, maintenant qu'ils savent ce qu'ils attendent l'un de l'autre et ce qu'ils projettent ensemble, c'est difficile pour tous deux de garder leur excitation et leur appréhension pour eux, mais ils tiennent vaille que vaille.
Fury rejoint de nouveau Havoc chez lui en fin de journée. À peine leur garde finie, ils répètent le même schéma ; Havoc rentre directement, Fury passe par son baraquement, brièvement, puis ressort le retrouver.
Ils s'offrent une heure magique.
On dit que la première fois est quelque chose de très important, on dit aussi que si jamais les deux premières tentatives ne sont pas très satisfaisantes la troisième est la bonne... Entre les deux, Cain décide que la deuxième vaut nettement le coup.
Il s'est laissé entraîner avec joie sur ce lit, avec toute la symbolique qu'il représente : plus juste un coup rapide sur un canapé, vraiment faire l'amour, admis dans l'intimité de sa chambre, le lit de Havoc, son oreiller, son odeur autour, son corps contre le sien…
Il a laissé son corps réclamer à grands cris de s’y vautrer. Il attire Jean contre lui avec toute la fourgue dont il est capable. Il pourrait mourir heureux désormais, mais il n’y tient vraiment pas, là. Il veut se sentir vivant, le plus vivant possible, Havoc à ses côtés.
Tout ça n'est plus un rêve, c'est enfin la réalité.
Ils s'essaient avec plaisir à à la répétition des mêmes jeux qu'ils se sont inventé, un peu plus osés à chaque fois.
*
Une routine se met en place entre eux, ce jour-là et celui d'après et à chaque fois qu'ils peuvent grappiller ces heures précieuses en cachette.
L'ennui là-dedans, c'est qu'une fois tous les deux contentés, Fury doit repartir toujours trop tôt, encore, pour ne pas manquer le couvre-feu de son dortoir.
Ça leur laisse assez peu de temps à chaque fois pour apprennent à se connaître ; après les corps à corps, les cœur à cœur, les discussions à bâton rompu, les petits rien échangés... ils le font petit à petit. Par tous petits bouts.
Avant qu'ils ne se mettent ensemble, Jean avait l’impression de connaître Fury. À force de le côtoyer, tous les jours ou presque. Il le connaissait… en surface. Il l’avait vu agir dans des situations d’urgence, aussi. Il l’avait vu dévoiler quelque chose de plus profond. Mais, ce qu’il est vraiment, à côté, en parallèle de tout ça, en-dessous ?
Sa jeunesse avant de rejoindre l’armée, comment, dans quelles conditions a-t-il grandi ? Que fait-il de sa vie à côté des heures de présence à la caserne ?
Ça serait relativement facile de se renseigner, de jeter un œil à son dossier, mais ça ne lui apprendrait rien de vraiment utile. Encore des informations superficielles. Ça pourrait peut-être contenir quelque chose d’important, mais présenté de manière tellement biaisée… non, mieux vaut pas.
Ils se découvrent. Ils discutent. Hésitent un peu à parler d’eux-mêmes, par pudeur. Mais peu à peu, ils apprendre à se connaître vraiment. Sur des trucs importants et sur des détails plus triviaux.
Leurs couleurs préférées, l'histoire du bleu ciel derrière les yeux de Havoc pour Cain par exemple, ou l'attachement aux animaux ; certains de leurs plaisirs coupables et leurs quelques unes de leurs petites habitudes...
Ils s'acceptent peu à peu. Pas toujours tout très facilement d'ailleurs.
La quasi rigidité dont fait montre Fury par exemple, ses aspirations dans l'armée, et celles de Havoc aussi. Ce qu'ils sont (mais pas forcément tout de suite les raisons qui font ce qu'ils sont).
Jean emploie très vite le prénom Cain ; c'est plus difficile dans l'autre sens, de laisser tomber les formalités.
« Allez ? On est intimes maintenant, non ?
- Oui. Mais... et si à la caserne, ensuite, je faisais un lapsus ? ça serait très inconvenant. Et dangereux. ?
Écoute le petit sergent-major, Jean, mets les grades de côté, y'a des fois il a complètement raison.
« Bon, on verra... "
***
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Chapitre #22, Happy Ending/Happy Beginning
Personnages/Couple : Jean Havoc/Cain Fury
(Thème : aucun)
Genre : établissement de relation
Gradation : PG-13 / T
Nombre de mots : 950
[ prologue]
[ liste des chapitres]
[ chapitre précédent]
***
Ils ont mis les choses au point. Le jour même, c'est impossible de se revoir après le travail. Mais ça n'est que partie remise, ça ils se le sont promis.
Ce soir-là, Cain s'endort confiant.
Plus tard la nuit suivante pourtant, le rêve revient encore une fois :Le soleil entrait à flots par la fenêtre, ciel bleu, lumière, un peu de gaîté sur les draps blancs. Restait encore une angoisse indéfinissable, qui n’avait plus pourtant rien à voir avec le souvenir de la campagne juste achevée et celle qui s’annonçait.
Il se demandait encore ce qu’il faisait là, quand le Colonel posa sur lui son regard si profond, et lui sourit. Et il y avait quelque chose de bizarre dans ce sourire.
Le Colonel s’avança vers lui d’un pas décidé, ses yeux noirs de nuit sans lune braqués sur lui, éclipsant toute la lumière. Heureusement que le Colonel le tenait fermement et l’avait poussé rapidement sur le lit, parce que sinon, ses jambes l’auraient lâché, sous la surprise.
Sur le lit, sur les draps blancs, dans la lumière, dans un grincement du sommier… dans les bras de Havoc.
Un instant de panique, de derrière le rêve, il retrouve assez de conscience pour se dire que ce qui arrive là n'est pas normal. Et puis ?
Après cela, le Colonel disparut entièrement. Seul Havoc comptait encore. Il ne pensa pas à le repousser ; cet acte n'avait plus rien d'inconvenant. Il savait qu'il était à sa place, là.
Cain se réveille en sursaut. Cherchant à rassembler ses souvenirs, à faire coïncider rêve et réalité, il est pris d'un fou-rire nerveux. Il ne sait plus s'il doit prêter foi à ses rêves ou non.
En tout cas, celui-là sera finalement le dernier. Il ne se reproduira plus jamais par la suite, sous aucune de ses variations.
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Le jour suivant, maintenant qu'ils savent ce qu'ils attendent l'un de l'autre et ce qu'ils projettent ensemble, c'est difficile pour tous deux de garder leur excitation et leur appréhension pour eux, mais ils tiennent vaille que vaille.
Fury rejoint de nouveau Havoc chez lui en fin de journée. À peine leur garde finie, ils répètent le même schéma ; Havoc rentre directement, Fury passe par son baraquement, brièvement, puis ressort le retrouver.
Ils s'offrent une heure magique.
On dit que la première fois est quelque chose de très important, on dit aussi que si jamais les deux premières tentatives ne sont pas très satisfaisantes la troisième est la bonne... Entre les deux, Cain décide que la deuxième vaut nettement le coup.
Il s'est laissé entraîner avec joie sur ce lit, avec toute la symbolique qu'il représente : plus juste un coup rapide sur un canapé, vraiment faire l'amour, admis dans l'intimité de sa chambre, le lit de Havoc, son oreiller, son odeur autour, son corps contre le sien…
Il a laissé son corps réclamer à grands cris de s’y vautrer. Il attire Jean contre lui avec toute la fourgue dont il est capable. Il pourrait mourir heureux désormais, mais il n’y tient vraiment pas, là. Il veut se sentir vivant, le plus vivant possible, Havoc à ses côtés.
Tout ça n'est plus un rêve, c'est enfin la réalité.
Ils s'essaient avec plaisir à à la répétition des mêmes jeux qu'ils se sont inventé, un peu plus osés à chaque fois.
*
Une routine se met en place entre eux, ce jour-là et celui d'après et à chaque fois qu'ils peuvent grappiller ces heures précieuses en cachette.
L'ennui là-dedans, c'est qu'une fois tous les deux contentés, Fury doit repartir toujours trop tôt, encore, pour ne pas manquer le couvre-feu de son dortoir.
Ça leur laisse assez peu de temps à chaque fois pour apprennent à se connaître ; après les corps à corps, les cœur à cœur, les discussions à bâton rompu, les petits rien échangés... ils le font petit à petit. Par tous petits bouts.
Avant qu'ils ne se mettent ensemble, Jean avait l’impression de connaître Fury. À force de le côtoyer, tous les jours ou presque. Il le connaissait… en surface. Il l’avait vu agir dans des situations d’urgence, aussi. Il l’avait vu dévoiler quelque chose de plus profond. Mais, ce qu’il est vraiment, à côté, en parallèle de tout ça, en-dessous ?
Sa jeunesse avant de rejoindre l’armée, comment, dans quelles conditions a-t-il grandi ? Que fait-il de sa vie à côté des heures de présence à la caserne ?
Ça serait relativement facile de se renseigner, de jeter un œil à son dossier, mais ça ne lui apprendrait rien de vraiment utile. Encore des informations superficielles. Ça pourrait peut-être contenir quelque chose d’important, mais présenté de manière tellement biaisée… non, mieux vaut pas.
Ils se découvrent. Ils discutent. Hésitent un peu à parler d’eux-mêmes, par pudeur. Mais peu à peu, ils apprendre à se connaître vraiment. Sur des trucs importants et sur des détails plus triviaux.
Leurs couleurs préférées, l'histoire du bleu ciel derrière les yeux de Havoc pour Cain par exemple, ou l'attachement aux animaux ; certains de leurs plaisirs coupables et leurs quelques unes de leurs petites habitudes...
Ils s'acceptent peu à peu. Pas toujours tout très facilement d'ailleurs.
La quasi rigidité dont fait montre Fury par exemple, ses aspirations dans l'armée, et celles de Havoc aussi. Ce qu'ils sont (mais pas forcément tout de suite les raisons qui font ce qu'ils sont).
Jean emploie très vite le prénom Cain ; c'est plus difficile dans l'autre sens, de laisser tomber les formalités.
« Allez ? On est intimes maintenant, non ?
- Oui. Mais... et si à la caserne, ensuite, je faisais un lapsus ? ça serait très inconvenant. Et dangereux. ?
Écoute le petit sergent-major, Jean, mets les grades de côté, y'a des fois il a complètement raison.
« Bon, on verra... "
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