Défi : Cachette. Le refuge de Monsieur le Directeur
Titre : Le refuge de Monsieur le Directeur
Personnages/Pairing: Théodore Nott
Disclaimer: Tout à JKR
Rating : PG
Défi : Cachette
Superbêta : elwan59 qui a eu la gentillesse de s’attaquer à mes notions, fantaisistes, sur la concordance des temps.
Le refuge de Monsieur le Directeur
Bibliothèque de Poudlard, 05 Juillet 2025
La réunion de présentation des futurs professeurs était enfin finie, et il n’y avait pas eu de sang versé (0). La tension à couper au couteau qui avait plané sur les lieux pendant les au revoir et souhaits de bonnes vacances, laissait présager d’une année ardue. Rien que le plan de table à la Table des Professeurs allait tenir du casse-tête diplomatique.
Tandis que ses collaborateurs regagnaient leurs appartements pour se préparer à quitter le château, le Directeur prit le chemin de la Bibliothèque dont il verrouilla la porte derrière lui. Remontant le long des rangées de livres, il passa son équipe en revue dans son esprit. Il était fort content du nouveau Professeur de Potions, engagé pour le remplacer. Romilda Vane avait fondé et dirigé pendant dix ans une des entreprises de potions les plus florissantes du pays et tiendrait son rôle avec brio.
Cependant, il n’était pas naïf au point de la mettre à table à côté du Professeur de Botanique ou de lui-même. Quelque chose lui disait que la nouvelle venue ne serait pas contre le fait de devenir Lady Nott, ou Lady Longdubat. Il pourrait l’intercaler entre l’enseignante de Divination, aucun risque qu’elle ne verse de philtre d’amour à Lavande, et le Professeur de Vol …
Marcus Flint n’était définitivement pas un mari à attraper.
C’était d’ailleurs un autre problème. Depuis l’échec de sa carrière de joueur professionnel, le remplaçant de Mme Bibine buvait. Théodore tremblait à l’idée qu’il choisisse un jour de donner cours sous l’emprise de Firewhisky. Le choix était cornélien : sans lui, Flint serait au chômage et sombrerait d’autant plus dans l’alcool, et peut-être la criminalité d’ailleurs, vu l’ostrogoth que c’était, mais le Directeur ne voulait pas avoir à annoncer un jour à des parents que leur enfant avait fait une chute mortelle en cours de Vol !
En fin de réunion, Susan Bones, professeur de Métamorphoses depuis deux ans, et Gabrielle Delacour s’étaient crêpées le chignon sur leurs horaires respectifs. Encore la faute d’Hermione Granger-Weasley et de ses fichus lois sur l’éducation!
Théodore comprenait l’importance des langues étrangères dans le monde à venir, mais comment voulait-on qu’il fasse tenir dans les emplois du temps deux langues modernes, « français, espagnol ou norvégien au choix »; une langue magique, « la langue des êtres de l’eau ou le gobelin» ; plus encore deux langues mortes, «grec, latin, ou araméen». Et il ne parlait pas de tous les nouveaux modules que ses professeurs essayaient de lui imposer, tentant de rogner sur les horaires des collègues.
Depuis avant-hier, et la fin de l’année, il avait déjà reçu trois notes de Brown, qui voulait voir gonfler ses heures avec les cinquièmes années pour enseigner la Géomancie. (1)
Qui plus est, les elfes menaçaient de faire grève pour obtenir une troisième hausse de salaire, Hagrid, (est-ce que cet homme ne prendrait jamais sa retraite ?), voulait à toute force acheter un taureau ailé, géant et carnivore, même Neville, le seul à peu près équilibré, boudait parce qu’il lui avait refusé le renouvellement de son élevage de géraniums carnassiers…
Avec un soupir, il appuya deux fois sur le nez de la statue de Merlin, dans l’alcôve juste après le rayon d’Etudes des Moldus, et se baissa pour passer dans le passage qui s’ouvrit.
Une salle nue, avec juste un portrait au mur, et une chaise en face. Il s’assit, soudain épuisé.
« Je ne sais pas comment vous faisiez, Monsieur. Diriger cette école, c’est un vrai numéro d’équilibriste, tout le monde me met des bâtons dans les roues. Certains parce que je suis un ancien Serpentard, certains parce que je me suis battu avec l’Ordre lors de la Dernière Bataille, certains parce qu’ils voudraient ma place, et d’autres juste pour le plaisir….Avec vous, ça tournait rond, alors que votre rôle de Directeur n’était qu’une couverture !
-Vous vous en tirez très bien, Théodore, vous serez un grand Directeur. »
Dans son cadre, le portrait de Severus Snape sourit à son ancien élève…
(0) N’empêche qu’il avait bien fait de faire remplacer les parts de tartes accompagnant le thé par des biscuits ne nécessitant pas de couverts. Un professeur énucléé d’un coup de fourchette par un collègue, et ce avant même la rentrée, ça fait mauvais genre !
(1)Il avait dit non. Théodore ne croyait pas aux cartes, ce n’était pas pour se mettre à croire aux jets de cailloux comme moyen de voir l’avenir.
Fin.
Envie de plus sur Directeur Théodore? Par ici!
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Personnages/Pairing: Théodore Nott
Disclaimer: Tout à JKR
Rating : PG
Défi : Cachette
Superbêta : elwan59 qui a eu la gentillesse de s’attaquer à mes notions, fantaisistes, sur la concordance des temps.
Le refuge de Monsieur le Directeur
Bibliothèque de Poudlard, 05 Juillet 2025
La réunion de présentation des futurs professeurs était enfin finie, et il n’y avait pas eu de sang versé (0). La tension à couper au couteau qui avait plané sur les lieux pendant les au revoir et souhaits de bonnes vacances, laissait présager d’une année ardue. Rien que le plan de table à la Table des Professeurs allait tenir du casse-tête diplomatique.
Tandis que ses collaborateurs regagnaient leurs appartements pour se préparer à quitter le château, le Directeur prit le chemin de la Bibliothèque dont il verrouilla la porte derrière lui. Remontant le long des rangées de livres, il passa son équipe en revue dans son esprit. Il était fort content du nouveau Professeur de Potions, engagé pour le remplacer. Romilda Vane avait fondé et dirigé pendant dix ans une des entreprises de potions les plus florissantes du pays et tiendrait son rôle avec brio.
Cependant, il n’était pas naïf au point de la mettre à table à côté du Professeur de Botanique ou de lui-même. Quelque chose lui disait que la nouvelle venue ne serait pas contre le fait de devenir Lady Nott, ou Lady Longdubat. Il pourrait l’intercaler entre l’enseignante de Divination, aucun risque qu’elle ne verse de philtre d’amour à Lavande, et le Professeur de Vol …
Marcus Flint n’était définitivement pas un mari à attraper.
C’était d’ailleurs un autre problème. Depuis l’échec de sa carrière de joueur professionnel, le remplaçant de Mme Bibine buvait. Théodore tremblait à l’idée qu’il choisisse un jour de donner cours sous l’emprise de Firewhisky. Le choix était cornélien : sans lui, Flint serait au chômage et sombrerait d’autant plus dans l’alcool, et peut-être la criminalité d’ailleurs, vu l’ostrogoth que c’était, mais le Directeur ne voulait pas avoir à annoncer un jour à des parents que leur enfant avait fait une chute mortelle en cours de Vol !
En fin de réunion, Susan Bones, professeur de Métamorphoses depuis deux ans, et Gabrielle Delacour s’étaient crêpées le chignon sur leurs horaires respectifs. Encore la faute d’Hermione Granger-Weasley et de ses fichus lois sur l’éducation!
Théodore comprenait l’importance des langues étrangères dans le monde à venir, mais comment voulait-on qu’il fasse tenir dans les emplois du temps deux langues modernes, « français, espagnol ou norvégien au choix »; une langue magique, « la langue des êtres de l’eau ou le gobelin» ; plus encore deux langues mortes, «grec, latin, ou araméen». Et il ne parlait pas de tous les nouveaux modules que ses professeurs essayaient de lui imposer, tentant de rogner sur les horaires des collègues.
Depuis avant-hier, et la fin de l’année, il avait déjà reçu trois notes de Brown, qui voulait voir gonfler ses heures avec les cinquièmes années pour enseigner la Géomancie. (1)
Qui plus est, les elfes menaçaient de faire grève pour obtenir une troisième hausse de salaire, Hagrid, (est-ce que cet homme ne prendrait jamais sa retraite ?), voulait à toute force acheter un taureau ailé, géant et carnivore, même Neville, le seul à peu près équilibré, boudait parce qu’il lui avait refusé le renouvellement de son élevage de géraniums carnassiers…
Avec un soupir, il appuya deux fois sur le nez de la statue de Merlin, dans l’alcôve juste après le rayon d’Etudes des Moldus, et se baissa pour passer dans le passage qui s’ouvrit.
Une salle nue, avec juste un portrait au mur, et une chaise en face. Il s’assit, soudain épuisé.
« Je ne sais pas comment vous faisiez, Monsieur. Diriger cette école, c’est un vrai numéro d’équilibriste, tout le monde me met des bâtons dans les roues. Certains parce que je suis un ancien Serpentard, certains parce que je me suis battu avec l’Ordre lors de la Dernière Bataille, certains parce qu’ils voudraient ma place, et d’autres juste pour le plaisir….Avec vous, ça tournait rond, alors que votre rôle de Directeur n’était qu’une couverture !
-Vous vous en tirez très bien, Théodore, vous serez un grand Directeur. »
Dans son cadre, le portrait de Severus Snape sourit à son ancien élève…
(0) N’empêche qu’il avait bien fait de faire remplacer les parts de tartes accompagnant le thé par des biscuits ne nécessitant pas de couverts. Un professeur énucléé d’un coup de fourchette par un collègue, et ce avant même la rentrée, ça fait mauvais genre !
(1)Il avait dit non. Théodore ne croyait pas aux cartes, ce n’était pas pour se mettre à croire aux jets de cailloux comme moyen de voir l’avenir.
Fin.
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