Sapin à drabbles (23 décembre 2011 au 9 janvier 2012)
L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 10 janvier)Post-release 88, je suis passée aux pages de commentaires personnalisés, histoire de pouvoir conserver la ligne de sujet des commentaires. J'espère que les changements LJ ne rendront pas le sapin trop pénible ( Read more... )
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Cilan soupire, encore une fois, mais Cress rappelle que la situation stagne, reste (détestablement) convenable (même si les finances du café se portent merveilleusement bien, Artie-san payant volontairement chèrement sa place et attirant dresseurs ou amateurs de ses travaux) : des mesures s’imposent.
« Sers-le. Il ne va pas te manger ! »
Cilan essaie de s’en convaincre lorsqu’il inspire, part à la table d’Artie déjà envahie par les feuillets, et lui demande poliment sa commande d’aujourd’hui.
… et éclate en morceaux quand Arti relève la tête, surpris, le regarde fixement et lui demande, parfaitement sûr de lui :
« Tu voudrais bien poser nu pour moi ? »
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« Tu voudrais bien poser nu pour moi? »
Fukuda recrache aussitôt sa gorgée de Coca par le nez.
« Tout va bien? s'enquiert Aoki, qui se demande ce qui se passe au bout du fil.
- Ça va pas de me poser une question pareille?! Meeeerde, j'en ai mis partout!
- Partout de... quoi? Hein?
- Pourquoi tu veux me voir à poil, d'abord?
- Quoi? M-Mais non!... Je voulais dire poser! Juste poser! Parce que j'ai du mal avec l'anatomie masculine!
- 'me disais aussi... Enfin, si c'est un problème d'anatomie que t'as, ça servira à rien que je pose avec mes fringues. »
Il peut presque l'entendre rougir.
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- C'est "agir", pas "rougir" Mushu.
- C'est pas ma faute si tu n'es pas douée pour la calligraphie, rétorqua le dragon en donnant une pichenette au pinceau. T'es plus à l'aise avec une épée, tu le sais.
- Mais je dois apprendre les bons termes pour mon mariage et ma future vie d'épouse.
- Mouais. Moi je dis que t'es pas faite pour être casanière... T'as besoin d'espace, de liberté, de vivre hors des lois !
- Mais je dois le faire... pour Shang.
- S'il t'aimait, il te laisserait en liberté.
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« Théoriquement, ça marche sans problème.
- Et dans la pratique?
- Je l'ignore encore, imbécile, c'est un premier essai!
- ... et si ça explose?
- Mais ça n'explosera pas, enfin! J'ai effectué les corrections nécessaires, c'est sans danger!
- Comme les deux canons précédents...
- Qu'as-tu dit?
- Pourquoi on n'essayerait pas avec une, euh, longue mèche? Histoire d'avoir le temps de se mettre à l'abri, 'voyez?
- Non.
- Mais-
- Je t'ai donné un ordre, contente-toi d'y obéir! Occupe-toi de la mise à feu! Maintenant! Maintenant! »
Chef Loup ne s'est pas sitôt approché du canon que Shen le rappelle :
« Attends!... Laisse plutôt un de tes hommes s'en charger, finalement. »
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Ils firent une grande fête pour lui souhaiter un bon retour parmi eux. Fukuro roula très rapidement sous la table en marmonnant quelques secrets; Kumadori avait enfourché Blueno, l’appelant son fidèle destrier. Ce dernier n’en avait pas franchement l’air ravi, mais cela faisait rire Kalifa, alors il ne disait rien.
Blottis l’un contre l’autre dans un coin sombre, dans le couloir, Kaku embrassait Lucci, heureux de le revoir.
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mais non, je ne connaissais pas; je ne lis pas de fics en anglais...
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- Si tu m'aimais, tu me laisserais en liberté ! laisse échapper Rapunzel, sans réfléchir, dans le feu de ce qui est en train de tourner en une atroce dispute.
Le visage de Maman se décompose, ses cheveux blanchissent brusquement, elle tombe dans le fauteuil, pâle, faible, silencieuse, choquée au-delà des mots. C'est la première fois que Rapunzel la voit dans cet état, et c'est sa faute, cruelle, abjecte, horrible fille -
- Pardon, pardon, gémit-elle, horrifiée, en se blottissant dans l'étreinte familière. Maman, je...
- Shh, souffle Gothel, les yeux fermés, en lui caressant les cheveux. Maman t'aime, même si tu lui fais mal.
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Ces mots…
« Il ne possède pas de cœur ! Croyez-vous vraiment que vos mots puissent atteindre cette triste abomination ?! »
… se bloquent dans sa trachée, se dilatent, demi-mensonge et constat objectif étouffant, irréfutable, morceau de vrai dans l’équation formant N…
N a la bouche fermée ; ce feulement et ces pas déchaînés ne sont pas les siens.
C’est Satoshi qui se jette sur Ghetsis pour frapper, mordre, crier, tuer les phrases à coups de dents, de poings, de larmes, enragé, dégoûté, et ses hurlements brûlants vibrent dans le corps de N ; dissolvent les syllabes qui s’y étaient coincées ; lui réapprennent à respirer.
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« Vous voulez bien poser nu pour moi? »
Kosugi lève le nez des name qu'il lisait et cille sans répondre. Nanamine pousse un soupir agacé ; il trouve stupide d'avoir à fournir une explication.
« Pas complètement nu, bien sûr : le buste suffira. Vous êtes pas très baraqué mais vous devez être un peu musclé quand même... c'est la bonne corpulence.
- C'est pour servir de modèle à un personnage?
- Voilà.
- ... si ça peut t'aider? »
Sa lecture achevée, l'éditeur ôte son tee-shirt. Nanamine attrape son bloc, qu'il tient presque à la verticale le temps que dure son croquis.
Dans le doute, il préfère que Kosugi ne voie pas ses joues.
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- ... poser nu pour moi ?
Ezio leva la tête mais le peintre lui tournait déjà le dos.
- Tu n'avais pas un assistant pour ça ? Celui que tu héberges...
- Il n'a pas les proportions adéquates pour la commande de mon dernier client. Qui attend déjà depuis un mois. Et comme je ne peux pas demander cela à n'importe qui.
La poigne de l'Assassin sur son épaule fait trembler Léonardo qui lève un regard dont il est certain qu'il est ahuri. Ezio sourit, lui adresse une accolade virile.
- Si c'est pour ton travail je peux bien t'aider amigo.
Leonardo a presque des scrupules de lui avoir demandé ce service - presque.
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Ludwig recracha sa bière, fait rarissime, devant la demande innocente de l'Italie.
"Hétalia, gronda-t-il. Ce n'est pas quelque chose d'ordinaire.
- Oh, dotsu, dotsu... J'en ai besoin pour des croquis de soldats. Pour encourager mes troupes ! Je demanderais aussi à Kiku, aide-moi !
- Hétalia, s'énerva-t-il en se redressant. C'est l'idée la plus stupide...
- Oh, dotsu, tu ne m'aides pas... Tu ne m'aimes pas... Tu m'abandonnes alors que je fais tout pour toi...Dotsu.
- Ce n'est pas vrai, Hétalia.
- Alors, aide-moi."
S'il continuait avec son bouille d'ange, il ne lui résisterait pas.
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Il ne lui résistera pas. Au fond de lui, Arthur sait qu'il cèdera aux avances de Eames au moindre signe en sa direction - un mot, un geste, un regard, et il basculera.
Parfois, Arthur a le vertige quand il prend conscience de l'empire que Eames a acquis sur lui, sans jamais rien demander, simplement en étant celui qu'il est. Quelque chose en Arthur l'a reconnu pour son autre moitié, et il sait qu'un jour, liés corps et âmes, ils ne formeront plus qu'un,.
Dans un mélange d'espoir et de ferveur, Arthur attend cette réunion à laquelle tout son être aspire.
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