Sapin à drabbles (23 décembre 2011 au 9 janvier 2012)
L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 10 janvier)Post-release 88, je suis passée aux pages de commentaires personnalisés, histoire de pouvoir conserver la ligne de sujet des commentaires. J'espère que les changements LJ ne rendront pas le sapin trop pénible ( Read more... )
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Francis eut un regard amusé des plus salaces. Il sourit de façon séduisante sans pour autant relever le propos. Il ne voulais point agacer plus que ne l'était déjà son petit ami anglais.
"Est ce que, pour une fois, dans ta vie, tu pourrais arrêter d'avoir des idées lubriques ? Toi, et tes associations d'idées... C'est invivable.
- Alors, en quoi America a-t-il été insupportable ?
- Lui, et ses gamineries... Il utilise son innocence pour te pièger, c'est un vicelard. C'est presque de la perversion."
Francis ne put masquer son rire étouffé.
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Loin de s'éloigner, la jeune femme suivit l'homme qui venait ainsi de le repousser. Elle ne jeta aucun regard aux prostituées qui suivaient la scène, se contentant de demeurer derrière le maitre des lieux. Ce dernier finit par se retourner, excédé.
- Si tu travailles ici, je serais dur et intraitable.
- C'est ce que je veux.
La femme le regardait avec de grands yeux d'un gris étincelant. Des yeux qui semblaient lire à travers vous. Ce qui mettait l'homme mal à l'aise - habituellement personne n'osait le regarder.
- Ton nom ?
- Belle.
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Belle comme le jour, auraient dit de Jade les amis de Harold Nelson. Pauvres ignorants ! La Djinn est belle comme la nuit. Elle en a ses mystères et ses dangers. Elle se tient complètement nue en pleine lumière, comme si elle n'avait rien à cacher, et terrifie les faibles de coeur qui ne savent pas sonder la profondeur de ce qu'elle recèle sous le voile de parfum qui nime sa peau épilée.
À côté d'elle, sa blonde et tendre épouse peut avoir le charme discret d'un matin de printemps.
Mais sans la violence de Jade, Miranda est devenue bien fade.
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- Repose-toi, lui murmure-t-il quand ils sont envoyés en mission rien qu'à deux. Ne t'inquiète pas, je veille.
... Bon, il ne va pas se plaindre, mais il n'avait pas prévu qu'elle s'endorme la tête sur son épaule.
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Le corps de Satoshi glisse finalement jusqu’à ses cuisses pour s’étendre en travers - sans qu’il se réveille. Pikachu lance un ‘Chaaa’ d’excuse rêveur, puis se calfeutre dans les bras de son humain. Iris reste immobile et Dent continue de sentir son souffle contre son cou.
Lorsque Satoshi remue instinctivement pour s’installer, il remonte sa tête, proche, trop proche, et Dent n’est plus en état de savourer décemment le moment.
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Sa colère l'aveugle, l'empêche de changer de stratégie. Ses soldats sont décidément des incapables! Comment peut-on manquer sa cible avec l'arme qui conquerra la Chine?
Et que fait son bras droit, pourquoi cet imbécile n'est-il pas à son poste?!
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Au début, il dodelinait de la tête, mais Mello faisait mine de ne pas s’en apercevoir, le regard rivé devant lui, crispé. Il avait la proximité de Near en horreur, et il était enfermé avec lui dans cette voiture, sur le chemin de retour à l’orphelinat.
Les cheveux de son camarade lui effleuraient la gorge; ils dégageaient un parfum de shampooing à la fraise, le genre que l’on fait mousser sur la tête des enfants.
Le blond fit la moue. Il remarqua que Roger leur jetait un coup d’œil attendri dans le rétroviseur, ce qui le fit grimacer.
Mais il ne le réveilla pas.
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Matt avait conduit toute la journée et il était épuisé. La nuit appartenait à Mello et à son visage de cauchemar.
Mais malgré le fait que son épaule droite s’engourdissait, malgré le fait qu’il soit dur et sans pitié…le blond n’était pas mécontent de ce contact tangible.
Tous les mauvais rêves s’évanouissent quand vient l’aube, il ne fallait pas l’oublier.
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Ce qui était évidemment hors de question.
Le sang glissait le long de son dos, il en sentait la moiteur à travers ses vêtements. Autour d'eux le monde n'était que neige grise tant elle avait été salie, débandade et froideur - personne ne les avait aidé, tous se cachaient.
La lanterne rouge se balançait dans le vent. Là-bas on saurait les aider, ramener un peu de vie dans le corps de sa soeur.
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L'oie doit se faire une raison et rembourser le client mécontent - c'est le sixième de la journée. Pourtant il n'a pas changé un seul ingrédient, pas modifié une seule étape dans la préparation. M. Ping goûte lui-même le contenu de sa marmite : les nouilles n'ont plus cette saveur qui en faisaient la renommée de la ville.
Ce qui rendait ses nouilles si bonnes c'était la joie d'avoir son fils, son petit Po à ses côtés. Maintenant il est parti, en mission dangereuse et qui sait quand il reviendra. Si même il reviendra.
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"Il reviendra avant même que vous n'ayiez le temps de dire "nouille""
...
"nouille ?"
nyuuuuu !!!!
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« Je reviendrai! crache Shen plein de mépris, Chassez-moi de Gongmen : je reviendrai vous arracher sa misérable province un jour! Et vous, vous... vous regretterez amèrement la décision que vous avez prise aujourd'hui. »
Le regard de l'autre paon vacille. Derrière lui, son épouse étouffe un sanglot. Leur fils ne comprend pas que l'exil est le châtiment le plus doux qu'ils pouvaient lui infliger : n'importe qui d'autre ayant commis un tel crime aurait été exécuté.
Encadré par sa garde - ces loups auxquels le seigneur de Gongmen n'a jamais fait entièrement confiance - Shen part sans se retourner.
Son dos fier est la dernière image que ses parents emportent de lui.
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- Ton ombellifère a l'air schtroumpfement mal en point, Schtroumpf Paysan, fit le Schtroumpf à Lunettes, plein de sollicitude. L'arroses-tu suffisamment ?
De quoi se mêlait-il encore, ce schtroumpf-là, à s'arrêter au bord du potager, la schtroumpf enfarinée ?
- C'pas une schttroumpfifère, c't'un anis, cré vingt schtroumpf, et j'en fais sécher les graines.
- Ah, bien. Mais, l'anis vert fait partie de la schtroumpfe des ombellifères, il se reconnaît à son infloreschtroumpf typique ; de même que la carotte, la ciguë, et...
- Dis donc, Schtroumpf, moé j'emploie pas des mots pareils, mais crois-tu que j'fais point la différence entre carotte et ciguë ?
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Devant la porte de la demeure des Julii la population réclame le sang. Octavie se demande bien comment sa mère réussit à demeurer calme alors que la foule est à quelques pas d'eux et que la mort parait inévitable.
- Un glaive voilà ce qu'il faut. Octavie voudras-tu que je t'aide à te poignarder ?
La jeune fille recule, refusant que sa mère la touche.
- Plutôt être dévorée par les chiens.
- Toujours aussi aimable.
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Les chiens, toujours aussi aimables… soupire Blacksad en quittant sa cellule. Le commissaire Smirnov aura beau dire qu’ile le boucle pour sa propre protection et pour lui permettre, en se retrouvant au commissariat, d’écouter oh comme par hasard les conversations entre flics et certains détails de certaines affaires que l’on tait au public…
Bon d’accord ses hommes ne le traitent pas mal. Ils pourraient, hein : entre chiens de garde et chat errant. Mais leur chef donne des ordres précis sur la courtoisie et la présomption d’innocence.
N’empêche, il le met en cage bien souvent…
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Sakurakoji était belle. D'après tous les lycéens de ce bahut de campagne. Ogami n'était pas sûr qu'il fasse se fier aux goûts douteux de tout un groupe d'adolescents boutonneux qui surenchérissait chaque jour sur les soi-disantes qualités de son spécimen rare.
Ogami n'avait aucune notion concernant la beauté des choses. Il ne s'y intéressait pas avec son métier.
Rien n'était beau en ce monde vil avec toute cette vermine de gangsters et de corrompus qui pullullaient dans toutes les villes.
Pris d'un éclair de lucidité, Ogami se figea devant le sourire franc de Sakurakoji.
Etait-ce là le véritable secret de sa beauté ?
Il devait quand même avouer qu'elle lui réchauffait le coeur et le désarmait littéralement.
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