Sapin à drabbles (23 décembre 2011 au 9 janvier 2012)
L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 10 janvier)Post-release 88, je suis passée aux pages de commentaires personnalisés, histoire de pouvoir conserver la ligne de sujet des commentaires. J'espère que les changements LJ ne rendront pas le sapin trop pénible ( Read more... )
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Le justaucorps noir et jaune est devenu pour Françoise une seconde peau. Son costume est censé cacher son identité aux yeux du monde - mais qui reconnaîtrait la petite écolière sage sous la tenue de la grande justicière intrépide ? - et de fait, le masque et le bonnet participent au personnage. Personnage qui est pour elle une seconde nature toute aussi importante que la première. Alors de plus en plus, en civil, elle se met à garder ses couleurs.
Si on lui fait question elle peut toujours répondre honnêtement que Fantômette a lancé la mode !
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- Tu es toujours aussi sublime, ma Inezia. ♥
- Artie, voyons tu me flattes...
C'était ce genre de discussions qu'Inezia aimait surtout. Elle ne pouvait partager son amour de la mode qu'avec Artie.
- Non vraiment on en mangerait...
Sauf qu'avec lui on ne savait jamais s'il était sérieux.
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Sérieux comme un pape, Yvan considérait sa robe. Après l’avoir tournée et retournée et mesurée dans tous les sens, il s’empara des ciseaux et commença à découper, soigneusement. Ah, on cherchait à le ridiculiser ? Rirait bien qui rirait le dernier. Il allait prouver au monde que sous ses dehors comiques il pouvait attaquer un problème très très sérieusement. Non, mais.
Bon, sérieux comme le pape des fous, peut-être. Mais pas le pape des folles, non plus : il n’allait pas faire ce plaisir à l’autre complexé.
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L'adolescent secoua la tête avec un sourire amusé qui agaçait Akihiko. S'ils n'étaient pas collègues, il l'aurait sûrement frappé pour se calmer les nerfs.
- Tout homme à ta place profiterait d'être entouré de jolies filles. Et tu les fuis, non pas parce qu'elles sont étouffantes, mais parce que tu es incapable de leur parler.
- Et alors ? ça arrive à tous les hommes non ?
- Euh non, pas vraiment... Même Minato y arrive, c'est dire. D'ailleurs...
- Quoi ?
- Il s'est passé quoi entre toi et Mitsuru au love-hotel ?
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- Et bien, oui. On fuyait un redoutable groupe de yakusa et Ogami était blessé...
- Non, ne me sers pas d'excuses aussi bidon. Tu voulais jouer aux infirmières, et Ogami ne pouvait point te le refuser. En fait, tu es bien plus fûtée que...
- Mais c'est la stricte vérité,s'insurgea Sakurakoji. On était en danger.
- Rien de mieux que le frisson de l'aventure pour réunir deux êtres timorés dans la plus folle des passions. Ah !"
Sakurakoji fulminait littéralement devant les propos indécents de Toki. Toki sauvé grâce à l'intervention inopiné d'Ogami.
"Sakura chan, laisse le se faire des films comme tous nos camarades d'école."
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Daisuke aimerait tant être aussi indifférent.
- On voit bien que c'est pas pour toi que "tous nos camarades d'école" inclut une petite amie, un pote colporteur de ragots professionnel, et une classe entière qui veut te faire porter une robe.
- Tu n'as pas protesté quand on a voté.
- J'étais même pas là !!
- Bref. Apprends à contrôler tes ailes, Niwa.
- Et maintenant, Saehara va raconter à Maman qu'on t'a surpris en train de m'enlever ma chemise déchirée et ça va encore être de ma faute.
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L'expression de Kosugi est la même que lorsqu'il l'a empêché de quitter son atelier : il le fixe, les sourcils froncés, apparemment déterminé à lui faire entendre raison.
Nanamine se reprend.
« D'abord la séquestration, maintenant vous entrez chez moi par effraction? grince-t-il.
Il agite une main en l'air.
- Fichez le camp, sinon cette fois j'appelle la police pour de bon.
Pourtant à peine a-t-il saisi son téléphone qu'il se fige, incapable de composer le moindre numéro. Face à lui, Kosugi se radoucit.
- Quoi que tu en dises, tu as encore envie d'essayer... pas vrai? »
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Arthur fusilla du regard la nation française qui se gargarisait de l'avoir chopé en plein délit de voyeurisme.
"Ah, mon corps d'Appolon te remplit de jalousie ! Tu aimerais bien avoir autant de succès que moi ! Aucune chance, stupide anglais."
Arthur rougit de honte parce qu'il était absolument sûr que leurs voisins de chambrée de ce G8 les entendait. Et l'autre était beaucoup trop égocentrique pour comprendre le réel intérêt qu'il avait pour ses fesses. Et il en rajoutait...
Alors pour le faire crier comme une pucelle et se rincer l'oeil, Arthur prit son courage à deux mains pour lui ôter cette stupide serviette.
Effet garanti.
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Nork acquiesce, s'empressant d'ajouter, "Je n'y suis pour rien, c'est une décision qui vient de la chaîne, pas de moi."
Barry serre les dents, sans mot dire.
Nork approche prudemment. "Barry? Barry, écoute-moi. Ça n'a rien à voir avec nous. C'est seulement pour l'émission."
"L'émission, c'est toi, moi et Callie, point-barre," grogne Barry. "Y'avait pas besoin d'un quatrième gus."
"Mais Artegor Nexus connaît les Snow Kids mieux que personne, il aura certainement des analyses passionnantes!"
Ce n'était pas la chose à dire. Débordant d'une rage à peine contenue, Barry ne prononce qu'un mot, un seul, avant de sortir. "Traître!"
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Yuya avait depuis les premiers combats comprit certaines choses à propos de leurs goûts vestimentaires.
Les filles aimaient se battre à moitié nue ou le nombril à l'air dans des costumes d'infirmières, de lapins, traditionnels et autres... Un fantasme dévastateur, Akira refusait de se battre contre elles.
Quant aux hommes, elle avait dû fermer les yeux plusieurs fois devant tant de beauté dévoilé par des vêtements amples.
Maintenant prisonnière de ce roi fou, elle n'appréciait pas la petite nuisette transparente dont il l'avait affublée.
Ah, non, elle ne se laisserait pas entraîner dans la débauche !
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Quant à Soeur Teodora, toujours elle demeura fidèle à ses voeux. Sa rose demeura toujours intacte et aucun homme ne la cueillit. Pourtant ce n'étaient pas les envieux qui manquaient - déflorer une nonne avait un goût de dépravation qui plaisait beaucoup aux italiens.
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