L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 23 novembre)
N'hésitez pas à faire un peu de publicité si ça vous dit. :)
Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
Ça ou
ça ou encore
ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou,
comme les autres, quoi
(
Read more... )
« Ma mise en scène t’a plu ? » lui demande le blondinet avec un sourire enjôleur, une fois en coulisses.
Gérard ne sait pas trop quoi dire de plus, à part ce qu’il a déjà affirmé sur le moment. Heureusement, son cynisme habituel et son sens du sarcasme l’emportent.
« J’ai déjà donné mon opinion sur le moment, assène-t-il, narquois. Peut-être que ton ouïe a souffert d’écouter de la musique décadente aussi fort pendant près de quatre minutes ? »
Mais il n’a pas le temps de reprendre son souffle pour lancer une seconde diatribe : perfide, Steevy l’a déjà coincé contre le mur.
Reply
Muré dans son silence, Halévêque préfère détourner le regard. Pourtant Steevy n’est qu’à quelques centimètres de lui et le scrute avec une avidité perturbante. Il ne ressemble plus au petit jeunot d’il y a quelques années, que l’on pouvait voir sur M6 câlinant son Bourriquet en peluche, et que Ruquier avait débauché - dans tous les sens du terme - pour lui donner sa chance de montrer qu’il n’était pas seulement le blond niais vu dans le loft.
L’homme enfant avait laissé la place à un adulte viril, quoiqu’encore un peu maniéré, musclé à l’aura sexuelle démesurée…
« Alors comme ça, tu es fan des Village People ? », susurre Steevy avec une assurance indécente.
Reply
"Nous ne devrions pas." murmure Jim sans en croire un mot.
"Personne ne nous voyait." C'était vrai, à quelques secondes près, tandis que maintenant d'autres étudiants passent en bavardant. "Tu le sais comme moi."
"Tes employeurs nous limogeraient pour cela."
"Oui, s'ils savaient..." Bill s'étire langoureusement. "Mais, si cela peut moins te tourmenter, aucune espèce de moralité n'intervient ici. Juste une triste preuve que nous ne serions pas d'assez bons espions."
Reply
« Une triste preuve que vous ne seriez pas d'assez bons espions », constate froidement Severus lorsque des membres de l’Ordre lui relatent l’incident du train.
Harry leur a tout de suite envoyé un hibou à ce sujet, pour les prévenir, et tout le monde se sent inquiet.
« Une couverture que l’ennemi connaît, ce n’est plus un déguisement, c’est une pancarte ornée de fées qui clignotent et qui indique où l'on est.
-Bon, tu vas me lâcher, ouais, Servilus ? gronde Sirius, semblable au gros chien qu’il était encore ce matin même. J’ai fait une erreur, okay ? »
Reply
- J’ai fait une erreur.
- Okay ? dit le garçon, comme une question, comme une hésitation, comme une incompréhension, comme s'il n'était pas lui aussi un de ces enfants-ouragans qui dévastent tout sur leur passage, comme s'il n'était pas habitué à détruire les adultes les plus puissants du monde.
Giovanni n'a commis aucune erreur stratégique dans leur combat, ni celle de sous-estimer son adversaire - juste celle, originelle, de lancer ce défi. Balayés par la déferlante, les appels de ses hommes, tous ses plans de grandeur, tout tombe à l'eau, s'abîme dans les vagues ; ce n'est que tout naturel qu'il les suive.
Reply
Diriger la planète et aider celui qui compte le plus au monde pour lui ? Tel est le choix douloureux qui s’offre à lui.
Il a hésité, c’est vrai. Mais bientôt, il abandonne ses projets de domination sur le monde, sans même le regretter. En cet instant, rien n’est plus important que la vie de son ami.
Reply
La vie de son ami lui a toujours importé autant que la sienne. Peut-être plus. Cette certitude a dicté son refus de demeurer en arrière, et sa volonté d’être là quand on le retrouverait.
Mais à présent, Shura fuit la chambre aseptisée, parce qu’il ne peut pas. Soutenir la vision de son visage détruit, de son corps supplicié, lui est intolérable.
Il vient de vomir lorsque le plus improbable parmi ses pairs - Camus - s’agenouille devant lui et le prend dans ses bras. Alors la voix du Capricorne se brise, dans un chuchotement pour l’autre, un cri pour lui :
« Ils auraient dû le tuer. »
Reply
Eyes ne dit rien ; ne le touche pas ; le laisse déverser ses larmes jusqu'à l'épuisement, jusqu'au vide, en silence.
Il le pourrait, oui ; lui n'échouerait pas, parce que Kanone ne se débattrait pas comme lui, ne résisterait pas. Mais c'est une faveur qu'il refuse (ne supporterait pas) d'accorder à son meilleur ami.
Reply
Ils apprécient la compagnie l’un de l’autre, les rires et la proximité corporelle ; et si cette dernière pouvait s’accroître encore un peu, ce ne serait pas un mal. Plutôt un bénéfice, un avantage. Et cela ne changerait rien à leurs liens, ils se sentiraient toujours aussi proches, pas engagés l’un à l’autre pour autant.
Reply
Reply
Steve avait beau dire, Danny n'allait pas laisser passer l'affaire comme ça.
« Combien de fois ? Combien de fois je t'ai dit que ça allait arriver ?!
-Je poursuivais un suspect et je l'ai attrapé !
-Un suspect, pas un coupable !
-Ça serait mieux passé s'il avait été coupable ?
-Non, même s'il avait été un terroriste, même s'il avait assassiné le pape ou le président !
-Eh, c'est mon poignet que j'ai cassé, pas le tien... »
Reply
Peter le regarde avec horreur et pitié. Il sait maintenant que Fawn sentait venir autant que lui, peut-être plus, le complot contre Smiley. Tous ses regrets, sans exception, sont de n'avoir pu l'empêcher.
Pourtant, Jerry avait une fille encore enfant.
Peter ignore ce qui attend Fawn - réprimandé, gravement puni, ou félicité - ainsi que ce qui serait juste.
Dans tous les cas, Smiley est parti ; et Fawn finira complètement de s'autodétruire avant que la question se pose.
Reply
Quand il conclut en portant le coup de grâce à leurs adversaires, Mike a presque envie d'applaudir. Mais il est presque sûr que ça ne se fait pas dans un tribunal.
Et puis, ça ferait trop plaisir à Harvey.
Reply
De toute façon, cela ne compensera jamais le désagrément d'être coincé avec lui dans sa tête, un peu comme supporter en permanence un squatteur dans sa chambre à coucher, en mille fois pire.
Il évite donc soigneusement tout compliment, même mérité. Incluant "J'admets, tu n'es plus la même personne que Scorpius."
Reply
Scorpius se rend bien compte que quelque chose a changé dans leur relation, évolue de jour en jour. Au début, il aimait tout simplement échanger de petits mots codés avec son pire ennemi, son rival partout (sauf en Potions), son adversaire atavique. Et puis, c’est devenu de véritables discussions ; des conversations au bord du lac, chemises froissées et pieds nus dans l’eau ; le fait de se mettre côte à côte pendant les heures d’étude, sans faire attention au regard des autres ; de finir leurs devoirs ensemble à la bibliothèque et d’aimer les mêmes livres…
Albus est devenu son ami. Son meilleur ami.
Reply
Reply
Leave a comment