Arbre à drabbles (16 au 22 novembre)
L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 23 novembre)
N'hésitez pas à faire un peu de publicité si ça vous dit. :)
Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
Ça ou ça ou encore ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou, comme les autres, quoi ( Read more... )
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Ça ou ça ou encore ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou, comme les autres, quoi ( Read more... )
et maintenant j'essaye d'écrire autre chose que du Pokémon.
Argentée, la cloche reflète les rayons rougeâtres du soleil couchant qui baignent aussi le visage d'Adeku, camouflent la teinte identique qu'ont prise ses yeux et ses joues mais font luire l'eau qui les recouvre.
- Pathétique, répète-t-il.
Sa voix rocailleuse est si basse qu'elle est presque couverte par le doux tintement quand Cheren s'avance à son tour et effleure simplement la cloche.
Il attend que le dernier écho soit mort pour souffler :
- Non. Et même si c'était une faiblesse, quelqu'un m'a dit un jour que ce n'était pas la force qui comptait.
Le rire d'Adeku est brisé, étranglé, mais enfin sincère.
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« Tu te demandes pourquoi je t’ai menti ? Mais réfléchis un peu, Lucius… Est-ce que j’avais le choix ? Regarde la réaction que tu as maintenant… Je savais bien que tu réagirais comme ça. »
« Ce n’est pas une excuse ! », répondit Lucius avec violence. « Tu n’avais pas le droit de faire ça ! C’est juste… répugnant. Tu devais… me demander mon avis avant de le faire ! »
Russell s’essuya les yeux d’un revers de manche, puis se moucha. Il articula difficilement, les lèvres tremblantes : « Et tu vas dire quoi maintenant ? Que je suis un monstre ? Je l’ai toujours été. »
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- Un monstre ? Je l’ai toujours été, murmure le jeune homme, à toute vitesse mais calmement, livide mais délibéré, les yeux révulsés mais distants, mais intenses, les mains tremblantes mais enfoncées dans son cou comme pour lui faire ravaler ses mots
-- l'étouffant, la forçant à répondre par une autre violence, un autre combat, un autre mode de communication qu'il comprendra
-- l'empêchant de terminer, de lui dire que les humains ne sont qu'une autre espèce de monstres de poche, qu'hommes et Pokémon ne formaient qu'un à une époque originelle, qu'il est l'être le plus naturel qu'elle ait vu depuis longtemps.
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Ce n’est pas seulement dû au contrôle qu’exerce Anthrax sur ceux de sa race. Il se comportait déjà ainsi bien avant son arrivée, et le fera probablement après sa mort.
En le voyant errer dans l’Autre Paris, silhouette grise au long manteau, la brigadière ne peut s’empêcher de penser aux pigeons de la cité.
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Stupides, stupides, stupides.
Aoba éclate d'un rire enfantin, cristallin, comme n'importe quel gamin jouant avec les oiseaux. La vérité c'est qu'il les aime bien, ces volatiles qui se regroupent, se mêlent et se battent entre eux, profitent de lui puis le fuient, incapables d'apprendre de leurs erreurs, idiots mais inoffensifs ; à la différence des humains.
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... balise fail again /o/
À la différence des humains, les mangaka n'ont que très peu de temps libre et, quand par miracle on leur en accorde, leur éditeur sort de l'ombre pour les forcer à travailler encore plus - ça se passe comme ça pour Hiramaru, et il trouve très louche que Fukuda ait pris le temps de voir sa Yuri-tan!
« C'est moi, son compagnon de thé! va-t-il pleurnicher chez son collègue, Depuis quand vous prenez le thé ensemble, d'abord?!
- Compagnon de thé? Ça fait un an que tu sors avec elle et c'est pas allé plus loin?! T'es bloqué dans la friend zone ou quoi? »
Hiramaru se désagrège lentement.
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« Et tu vas dire quoi, maintenant ? Que je suis un monstre ? Je l’ai toujours été, Iris. »
Puisque c’est vrai : celui qui les a trompés savait et s’est tu, avait accepté et n’a rien arrêté. Un monstre déjà traître, déjà utilisé, qui n’appartient à plus personne et n’est même pas libre ainsi.
Iris reste silencieuse.
Aucun ‘Je te pardonne’ (ta faute).
Aucun ‘Raconte-moi qui tu es’ (puisqu’un inconnu nous accompagnait).
Aucune douceur, quand la main d’Iris colmate sa bouche et bascule sa tête en arrière, ni lorsqu’elle mord sa gorge pour aspirer comme du venin les sanglots que Dent se découvre.
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C’est la première fois qu’il a dû tuer pour protéger son maître ; que ses pouvoirs n’ont pas servi à chasser les intrus, mais à prendre une vie.
Toutefois, ce sacrifice n’aura pas été vain. Le seigneur qu’il sert se nourrit des émotions, quelles qu’elles soient ; et son désespoir constitue un mets rare, dont il se délecte.
Les baisers remontent le long de son cou, dévorent sa peau.
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Rapunzel est surprise d'entendre ce qu'elle a toujours voulu dire sortir de la bouche de Gretel. Jamais elle n'avait vu la femme comme un monstre.
Elle avait été surprise de la voir habillée en homme, de se faire passer comme tel. Mais ce déguisement avait pour but sa survie.
Rapunzel savait maintenant le passé de Gretel. Qu'elle avait tué une innocente. Mais elle n'était nullement responsable - c'était juste le Destin qui s'était amusé d'elle.
A défauts de mots, Rapunzel prit Gretel dans ses bras. C'était à son tour d'aider celle qui l'avait sauvée.
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À peine quelques notes suffirent à placer Eric sous le charme délicieux de la jeune inconnue, à être résolu à l’épouser, dès le lendemain. Il ne pouvait attendre plus longtemps ; pas après avoir cherché son amour perdu d’une manière aussi assidue.
Ses longs doigts fins posés sur le coquillage, Ursula ricana. Désormais, le joli prince était sous son emprise. Ariel ne parviendrait jamais à ses fins, et à l’issue de cette journée, la sirène lui appartiendrait à jamais.
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- Parce que ça va être de ma faute maintenant ? »
Typique. L’ironie relève un coin de sa bouche, juste assez pour découvrir la pointe immaculée d’une canine, et au bout d’une main molle jetée par-dessus le dossier de la chaise, un mégot se consume tandis que la silhouette du Cancer s’avachit un peu plus sur son siège.
Puis il y a son regard. Aussi. Surtout.
Shura hoche la tête :
« Oui. Complètement. »
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« Tu as raison, vampire, lui affirma-t-elle dans un sourire qui ressemblait à un sanglot. Je ne suis pas humaine. Tu es le premier à t’en rendre compte. »
Toutefois, Miroir regrettait un peu de détruire ainsi tout ce qu’il effleurait.
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