Arbre à drabbles (16 au 22 novembre)
L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 23 novembre)
N'hésitez pas à faire un peu de publicité si ça vous dit. :)
Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
Ça ou ça ou encore ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou, comme les autres, quoi ( Read more... )
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Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
Ça ou ça ou encore ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou, comme les autres, quoi ( Read more... )
Un regard de bête traquée. C'était ce que reflétaient les yeux sombres de l'enfant qu'on lui avait confié. Il avait esquissé un mouvement de recul à son approche, puis s'était ressaisi. Très bien. On l'avait convenablement éduqué. Miroir en ferait ce qu'il voudrait.
"Quel est ton nom ?" demanda-t-il le plus doucement possible. Inutile de l'effrayer inutilement. Apparemment, même s'ils respectaient leurs maîtres, les Gardiens en avaient également peur, et il en était de même pour leur progéniture.
"Embuscade", murmura le garçon. Un nom typique de son clan, et que bien d'autres gardes avaient porté avant lui.
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Malika a pris la forme de carcajou qu'elle affectionne ces temps-çi, et dévoile ses crocs quand Téatalis fait mine de s'approcher.
"Tu sais que ce n'est pas parce que Dick ne sera plus Batman que tu cesseras d'être son Robin, n'est ce pas ?"
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"Il est d'accord pour travailler sérieusement sur mon dernier projet.
-Pardon ? l'interrompt tout de même le DRH. Je crois que tu viens d'employer un terme dont tu ne connais pas bien le sens, là...
-Oh, ça va, proteste le scientifique. Quand c'est des trucs sérieux, je peux bosser, hein.
-Et c'est quoi, ce truc si sérieux ?
-Construire la plus grande, la plus efficace, la plus maléfique machine à café du monde."
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Oui, vous avez parfaitement lu ma phrase, j’ai effectivement employé le verbe « habiter » pour caractériser un objet. Je sais bien que cette idée semble fort ridicule, exprimée d’une manière aussi puérile, mais je ne puis décrire autrement la situation. Chaque jour, au lieu d’obtenir auprès d’elle chaleur et réconfort, je sens la menace de son regard malveillant se poser sur moi. Je ne sais jamais où le localiser exactement, bien que je sois certaine qu’il existe.
Ceci dit, ce n’est rien, comparé aux petites cuillères en argent.
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Pourtant, vous avez grand tort de vous moquer ainsi. Ces objets, d'allure avenante pour l'oeil non averti, suintent la ruse malsaine et la duplicité. Ils n'ont absolument rien d'innocent, je puis vous l'assurer sans coup férir.
Toute la cuisine est concernée mais le service à couverts en question, auquel appartiennent les perfides petites cuillères, est particulièrement retors.
Depuis que j'ai émis le projet de me débarrasser de cette odieuse argenterie, héritée de feu mes parents, ma misérable existence s'est transformée en un véritable enfer.
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D'entre toutes les pièces de mon appartement, c'est la cuisine que je redoute le plus. Non contente de détenir un point d'eau et donc un robinet susceptible de m'asperger (quoique celui de la salle de bains soit plus dangereux, en raison du tuyau de douche strangulateur), elle compte également de terribles plaques de cuisson et surtout... des couverts.
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Mais pourquoi craindre les cuillères, alors qu'un outil tranchant s'avèrerait bien plus dangereux, me demanderez-vous ? Voici une question tout à fait pertinente, et qui mérite une véritable réponse.
La rotondité de cet ustensile le rend particulièrement subtil en matière de torture. En effet, il est bien plus douloureux de se faire blesser par quelque chose qui est émoussé.
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Bien entendu, ce n'est pas l'unique objet de mes terreurs quotidiennes. Le mixeur éclate d'un rire simiesque lorsque j'essaye de m'en servir, le réfrigérateur tente de me dévorer les doigts à chaque fois que je l'ouvre et mon ordinateur ne m'offre plus que de splendides écrans bleus de la mort.
Je n'ose plus repasser depuis longtemps, de crainte d'être atrocement brûlée. De même, le sèche-cheveux m'est interdit : il serait trop facile de m'électocuter pendant que je l'utilise. Et j'évite de téléphoner depuis que le fil de liaison a failli m'étrangler.
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« Moi j’adore téléphoner », répliqua Angus. « C’est très amusant, ce cadran avec des trous dans lequel il faut passer un doigt pour qu’il tourne jusqu’à atteindre le bon numéro. Et ne pas voir le visage de son interlocuteur laisse plus de choses à l’imagination. »
La tête de Lucius pivota lentement vers son interlocuteur, pour le toiser avec un regard à la fois sceptique et dégoûté.
« Tu devrais vraiment surveiller tes fréquentations. »
« Ma fréquentation s’appelle Horloge Parlante Nucléaire. »
« C’est quoi encore ce truc ? »
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Il aurait juste voulu que Fye veuille avoir besoin de lui.
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Quand ses parents l'avaient renié, Chef Loup lui avait offert sa précieuse meute. Qu'importait l'exil : il était l'un des leurs, il ne serait jamais seul.
Shen avait ri. C'était une armée qu'il voulait, pas une famille.
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« C'est vous qui avez fait ça?!
Au bout du fil, Nanamine est furieux.
- De quoi tu parles? s'étonne Kosugi.
- Oh, à d'autres! Comme si ce n'était pas votre façon primaire de régler les problèmes!
- Nanamine-kun, au risque de me répéter, je ne vois pas de qu-
- Vous allez pas me faire croire que le type qui est venu chez moi tout à l'heure m'en coller une, en gueulant je-sais-plus-quoi sur le manga, c'était pas l'un de vos congénères dégénérés!
- ... hein?
- Merde, je sais pas pourquoi je perds mon temps à vous appeler! »
Il raccroche.
Une discussion avec Yûjirô s'impose...
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Mais peut-être la raison en était qu’il avait cru avoir enfin trouvé le port et la preuve de la réalité d’une chose qui mettait dans le monde un peu de l’idéal qu’il avait toujours cherché.
Il n’aurait jamais imaginé qu’il pourrait se fourvoyer à se point, et que ce qu’il avait cru beau et véritable ne soit qu’idole de pacotille. A présent, il la voyait toute autre : cruelle et abjecte, faible comme un nouveau-né.
Ah ! Si seulement il n’avait pas eu l’outrecuidance de se sentir heureux… Il se ne sentirait pas brisé de toutes parts aujourd’hui.
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Erik a dû quitter cette plage funeste, abandonner Charles et sa blessure. Mais ce n’était qu’une apparence, car en vérité, la blessure, c’est en lui qu’il la porte, nichée au creux de sa propre poitrine.
Il repense à ces derniers mois, à cette ultime semaine ; et c’est comme si quelque chose se disloquait en lui à chacune de ses respirations, quand il réalise que c’est terminé, que tout ce bonheur a disparu.
Au cœur de son esprit fracassé par le chagrin, il ne reste plus que le noyau impérissable de la haine. Comme toujours.
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