L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 1er décembre)
L'arbre est prolongé jusqu'au 30 !
N'hésitez pas à faire un peu de publicité si ça vous dit. :)
Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
Ça ou
ça ou encore
ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou,
comme les autres, quoi
(
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Le sang de sa mère sur les mains, les yeux vides de son père.
Le sourire fou et cruel de son oncle, aux traits rongés par son démon intérieur.
Il voudrait que ça ne soit que des cauchemars.
Il voudrait se réveiller avec la main fraîche de sa mère sur son front ou le sourire rassurant de son père.
Mais les cauchemars sont réels et ouvrir les yeux ne les fera pas disparaître. Alors il s'accroche à sa rage, espérant qu'elle soit un jour comblée sans le consumer.
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Les lettres, autrefois, si élégamment tracées n'étaient plus que tâches illisibles. Le papier s'effrita; un instant, et il ne fut que poussière.
Considéré d'un œil juge, sombre, inexorable, il disparaissait, honteux, comme un lâche ou un coupable.
Papier meurtrier, papier criminel, il était justement mis à mort. Aucun procès, juste un geste, fatal et lent. On l'avait conduit au bûcher sans l'y attacher. Aucun cri, juste le sifflement perfide des flammes, éternelles bourreaux.
La lettre avait disparu.
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Albus inspira à fond, se força à se calmer et à descendre les escaliers sereinement.
Deux yeux pâles et vacants l'observaient depuis le seuil.
- Ariana ? murmura-t-il, rendant sa voix aussi douce qu'il le pouvait. Tu n'aurais pas vu une lettre, par hasard ?
Elle ne cilla pas. C'était peut-être ça le plus déconcertant, le plus dérangeant chez elle.
- Abe, dit-elle, la voix claire. L'a prise. Fâché.
Pour elle, Albus retint à grand-peine un juron.
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