Arbre à drabbles (8 au 18 octobre)
L'ARBRE À DRABBLES EST TERMINÉ !
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 19 octobre)
N'hésitez pas à faire un peu de publicité si ça vous dit. :)
Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
Ça ou ça ou encore ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou, comme les autres, quoi ( Read more... )
Ne postez plus de nouveaux drabbles ! (edit 19 octobre)
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Qu'est-ce que 'drabble tree' ou un arbre à drabbles ?
Ça ou ça ou encore ça (pour avoir un exemple en français, hurr hurr). Ou, comme les autres, quoi ( Read more... )
On peut devenir fou si l’on est trop rationnel. Si l’on est trop émotionnel, aussi.
Pieds nus, comme toujours, ses longs cheveux blond-roux en pagaille, ses yeux si étranges rivés sur le vide, elle arpente la corniche d’un gratte-ciel.
Elle ignore si c’est la raison ou l’émotion qui l’ont rendue folle. Toujours est-il que c’est ainsi qu’elle est faite.
Ou peut-être est-elle née ainsi, si du moins les êtres de son espèce naissent un jour ?
Elle ne sait.
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Il ne sait pas s’il rêve, quand Gold et Kotone apparaissent, respectivement habillés d’une jupe et d’une robe bouffantes, dentelées, leurs jambes indécemment découvertes. C’est trop grotesque pour être une réalité crédible.
Un froissement, un éclair bleu ; Gold est déjà derrière lui, bloquant ses épaules et l’empêchant de bouger. Silver résiste, sans succès. En face, Kotone secoue mécaniquement un bâton en plastique avec des pierres incrustées. Le ruban qui maintient ses cheveux la rendrait presque mignonne.
Son autre main tient un costume rouge.
Lorsqu’elle annonce avec un sourire désolé qu'elle va devoir lui enlever ses vêtements, Silver s’autorise à hurler.
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« Sssssss’il te plaît, ssssssi doux enffffant, siffle Kaa de sa langue fourchue, ssssssois sssage, sssans ssss’agiter. »
L’enfant au teint mat ne semble pas l’entendre et se débat de toutes ses forces dans la délicieuse caresse que le serpent a nouée autour de lui.
Attendez un peu. Délicieuse caresse ?!
Le python a commencé son chant hypnotique, et le petit d’homme n’a plus d’autre choix que celui d’aimer plus que tout le contact de la peau lisse et glacée sur la sienne.
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...
...
mon enfance...
Tu a tué ce qui restait de mon enfance XD
(mais mis a part le choc traumatique, c'est vachement bien...)
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(Tu devrais peut-être préciser que c'est le Livre de la jungle de Disney, par contre.)
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Mais merci pour le comm' !)
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- Peter ! Il est où le Maître ??
- Ah, Aldo-
- J'arrive pas à entrer dans sa chambre !! On devait s'entraîner, comme tous les matins ! J'lui avais pourtant rappelé à l'entraînement d'hier soir, et à celui de cette nuit-
...avec horreur, Peter est obligé de revoir sa théorie sur les raisons du départ de Red.
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Des théories sur les raisons du départ de Red, Green en a des tonnes.
Le désir de s'améliorer, l'ennui de n'avoir plus d'adversaire à sa hauteur, la curiosité d'un nouveau pays qu'il n'a pas exploré de fond en comble...
Peut-être que, plus proche de ses Pokémon que de ses congénères, il ne se sent plus de lien avec l'humanité.
Peut-être qu'il a enfin réalisé que Green ne pourra jamais le rattraper, que l'attendre est inutile.
(Peut-être qu'il l'a oublié.)
Green peut imaginer assez de raisons pour en réciter pendant des heures.
Il ne peut trouver aucune raison pour qu'il revienne.
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Pour qu'il revienne, Eusine ferait n'importe quoi, il donnerait tout ce qu'il a ; mais Suicune n'a que faire des offrandes des hommes. Il traverse leur monde sans les voir, sans apprécier leurs constructions, sans s'arrêter pour regarder leurs visages.
Suicune est loin, tellement loin devant lui, loin au-dessus de tout ce à quoi il peut prétendre.
Qu'importe, Eusine le suit, Eusine court, et cette course consumme toute sa vie, au point de cesser d'être la poursuite de quelque chose de plus grand, pour devenir une fuite en avant, comme une chute sans fin.
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*sort* XP
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« Reviens. »
« Redescends. »
« Ta mère s’inquiète. »
« Il s’est passé quelque chose ? »
« C’est la dernière fois que je monte. »
« Tu as conscience que ça n’est pas à moi de faire ça ? »
Red laisse la cavalcade de mots s’écouler comme une grêle indisciplinée, préférable à la douceur silencieuse de la neige ; vidés de leur sens, ils forment les battements du cœur qui l’accompagne.
« J’en ai marre de ne pas te comprendre. »
Seule la montagne peut connaître ce secret : le plus insupportable n’est pas d’avoir devancé tous les autres, mais de savoir qu’il n’y a plus que son ombre qui parvient à le suivre.
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... Même si je me suis auto-pourri l'ambiance en rigolant au fait qu'après avoir dit C'est la dernière fois que je monte. Green est visiblement revenu encore au moins deux fois. (On s'en doute, mais bon xD)
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C’est comme une berceuse, un refrain tendre.
« Sammaël. Sammaël. »
L’ange le voit soudain, se reprend.
« Je l’aimais, tu sais, avoue-t-il, joues rosies. Lui aussi. Mais cela n’a pas suffi. Je n’ai pas su le retenir.»
Ainsi, il n’a pas été déchu que pour son désir de révolte. Il l’a aussi été pour cet amour impur.
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