Québec - Montréal - Japon (Chapitre 1)

Apr 17, 2011 21:09

Bon j'ai du reposté le premier chapitre de cette fic parce que l'original semble mort... 
Bonne Lecture ! :)  
Dans un avenir peu lointain... - Massuuuuuu Le jeune homme arrivait en courant dans la loge en sautant partout et en criant le nom de son ami. Il sautait maintenant autour de Massu qui lui, essayait de le suivre des yeux, mais qui arrivait seulement à se donner mal au cœur. - Tegoshi! Calme toi. Et arrête de sauter autour de moi comme ça, tu me donnes le tournis. - Ohh désolé Massu, mais je suis trop content !!! - Je vois bien ça! Qu’est-ce qui se passe? As-tu appris que tu allais chanter avec Céline Dion? - Presque! - Quoi?! Massu n’y comprenait rien. Tegoshi était planté en avant de lui et le regardait maintenant avec son air triomphant. Massu fini par lui faire des yeux insistants afin que Tegoshi crache le morceau. Celui-ci se décida finalement. - Tu sais le film dans lequel j’ai joué avec Horikita Maki? Nakushita Kioku? - Oui…répondit Massu, hésitant, ne sachant où voulait en venir Tegoshi et quel pouvait être le rapport avec Céline Dion. - Ben imagine-toi dont qu’il va être présenté dans un festival et que les trois acteurs principaux ont été invité personnellement à aller à ce festival! Donc Horikita, Matsuyama et moi on devait se rendre au festival. - Pourquoi tu dis « devais », tu n’y vas plus? - En fait, Horikita est en plein tournage pour un drama, elle ne peut donc pas se libérer et Matsuyama est entrain de tourner la suite du film Death Note. Ils sont donc tous les deux trop occupés pour se déplacer! - Je ne comprends toujours pas pourquoi ça te rend si joyeux… - Parce que, moi j’ai le temps d’y aller à ce festival! - Ils vont t’envoyer tout seul? - Nahh!! - Ahh~ Tegoshi, je ne comprends rien…Explique moi clairement! - Ils vont m’envoyer…mais ils m’ont demandé si je voulais amener un ami avec moi et j’ai dis oui! Alors Massu, est-ce que tu veux venir avec moi au festival? - Uwaaa!!! C’est sûr que je veux y aller!!!! Massu se mit à sauter lui aussi un peu partout dans la loge entraînant Tegoshi qui le suivait dans son délire. Les deux jeunes hommes étaient trop contents. Des vacances seraient grandement appréciées, même si théoriquement, Tegoshi y allait pour travailler. En plus, ils y allaient tous les deux ensembles. Le fun qu’ils auraient!! Après un long moment de joie et d’énervement, Massu s’arrêta tout à coup et dit : - Heuuu Tegoshi? C’est où qu’on va aller? - Quoi? Je te l’ai pas dis? C’est à Montréal, au Canada! Québec-Montréal, Canada Deux jeunes filles étaient dans une voiture bleue, filant sur la 20 Ouest en cette magnifique journée de fin d’été ensoleillé. Ça ne pouvait être plus merveilleuse journée! Les deux cousines étaient parties de bon matin de Québec afin de monter à Montréal le plus tôt possible pour profiter au maximum de leur journée. Le ciel était bleu, les nuages absents, le trafic inexistant, les oiseaux chantaient…les oiseaux? Non! C’était les deux filles qui chantaient à tue-tête dans la voiture. - …yabureta T shatsu, sono mama dasshu. Hidarite ni shouyo (kakenai?) Sou chotto ne kuse mo heiki sa. Smile, genki wo hakobu yo, haato ni. Boku wa ai no hi-ro. I'm SUPERMAN! - Yé!! Encore! - Woo~ Calme-toi. On la refera plus tard. Je veux faire une autre toune là. On pourrait faire Ai Nante? - Ok ! - Version Tegoshi là… - C’est sûr! - Dore dake aruitekitan darou? Furimuitara namida no ato. Kizutsuke kizutsuki tadoritsuita basho. Ima koko ni kimi ga iru. Ai nante… Les deux amies continuèrent de chanter de la sorte tout au long du voyage. Elles n’arrêtèrent pas en y allant et burent et mangèrent ce qu’elles avaient apporté dans la voiture. Elles avaient convenu de se rendre à un endroit précis dans Montréal, le plus près possible de leur destination, de stationner la voiture et de faire le reste à pied. Elles avaient donc utilisé google map afin de trouver un stationnement qui ne leur coûterait pas un bras et qui serait bien situé. Elles arrivaient maintenant près de Montréal. Les pancartes se succédaient, mais n’indiquaient pas encore les sorties qui étaient inscrites sur le papier. - C’est quoi déjà le nom de la sortie? Demanda l’aînée pour la quatrième fois de suite. - La sortie 131-O, répéta sa cousine, patiente. - Ok…c’était la 125 celle là qu’on vient de passer, on arrive. - Youhou!!! J’ai hâte! Penses-tu qu’on va les voir? S’excita encore une fois la cadette. - Je ne sais pas, mais tu es peut-être mieux de te dire qu’on ne les verra pas. Comme ça tu ne seras pas déçue… - Nenon! Je veux les voir! Il faut que je LE voie! - Humm…répondit seulement la conductrice, concentrée sur les pancartes et le trafic qui se faisait plus dense. En effet, quelques semaines auparavant, la plus jeune avait vu une information sur internet disant que Tegoshi venait promouvoir la sortie de son dernier film au Festival des films du Monde de Montréal. Il y avait aussi des rumeurs qui disaient qu’il venait en compagnie de Massu, son meilleur ami. Malheureusement, les filles n’avaient pas pu avoir de billets pour la représentation où l’acteur/chanteur allait être présent, mais espéraient tout de même le voir. La fan de Massu numéro un espérait de tout son cœur que son préféré serait présent. Elle mourrait d’envie de le rencontrer depuis si longtemps. Elle avait l’impression de vivre seulement pour ce moment. Le moment où elle allait rencontrer Massu, le voir pour vrai, pouvoir peut-être même lui toucher. Quelle serait sa réaction? Est-ce qu’elle allait perdre conscience comme lui disait sa cousine? Elle espérait que non. Elle souhaitait vivre ce moment le plus à fond possible et s’en souvenir toute sa vie. Elle demanda encore à son amie : - Clo, penses-tu vraiment que je vais m’évanouir? Sa colocataire se mis à rire. - Si tu continu à te stresser de cette façon, c’est certain que oui…Je savais qu’il aurait fallu commencer à exercer ta tolérance au stresse bien avant ça… En fait, les filles avaient déjà parler de ce problème que la plus jeune allait sûrement éprouvé lors de sa future peut-être probable rencontre avec son idole. Mais lorsqu’elles en avaient parlé, c’était dans la mesure où celle-ci allait au Japon et non dans la possibilité que Massu vienne à Montréal… - Ohh Sortie 131-O! C’est la prochaine! S’écria finalement l’aînée, un peu plus stressée. C’était la première fois qu’elle allait à Montréal avec sa voiture par ses propres moyens. Même si maintenant elle était habituée de conduire dans la grande ville, après un an à Québec, elle éprouvait encore de la crainte face à Montréal puisqu’elle n’y était jamais allée. Mais, il fallait un commencement à tout. Et il n’était pas question de manquer une occasion pareille! Tegoshi et Massu à Montréal! Elle voulait voir ça de ses propres yeux. Même si ces deux-là n’étaient pas ses favoris, elle avait conscience qu’une occasion comme celle-ci ne se représenterait pas. Et, puisqu’il y avait des rumeurs sur la présence de Massu, peut-être que Ryo y serait aussi…Sait-on jamais! Après avoir roulé un bon moment sur l’autoroute qui les menait au pont Jacques-Cartier, elle le vit finalement se profiler devant elles. En fait, Claudie le vit, puisque sa cousine était trop occupée à essayer de prendre des photos du stade olympique que l’on voyait au loin. - Mary! Tu ne pourrais pas t’occuper de regarder les pancartes pour être sûr qu’on manque rien. Je ne peux pas regarder la direction et le trafic en même temps… - Attends! Je veux prendre des photos du stade pour les envoyer à mon japonais. De toute façon c’est toujours tout droit jusqu’au pont. C’est après le pont qu’il va falloir tourner. Claudie poussa un soupir pour essayer de se calmer. Elle n’était pas du genre stressée la plupart du temps, mais lorsqu’elle ne savait pas où elle s’en allait elle n’aimait pas vraiment ça. En ce moment, elle se dirigeait vraiment vers l’inconnu et Marie-Claude ne l’aidait pas pour se calmer. Elles furent bientôt sur le pont. Mary était encore occupée à prendre des photos de la Ronde que sa cousine s’impatienta : - Maryyy~ faut tu me dises tout de suite c’est quoi la sortie après, faut je sache dans quelles voie me mettre. Y’a beaucoup de trafic, je pourrai pas me tasser rapidement et je veux surtout pas la manquer! L’interpellée finit par lâcher son appareil photo, voyant que son chauffeur perdait patience. Elle regarda la feuille qu’elle avait déposé et répondit à son impatiente. - Tu dois continuer sur le boulevard de Lorimier et ensuite tourner à gauche sur la rue Sherbrooke. - Et elle est loin cette rue Sherbrooke? - Non, pas tant pire. - C’est précis, c’est l’enfer! Elles continuèrent de rouler, se faufilant tant bien que mal dans le trafic de Montréal. Elles virent enfin la pancarte de la rue Sherbrooke. La conductrice tourna alors sur la rue. - Ensuite? - Ensuite, tu vas devoir tourner à gauche encore sur Berri. Mais c’est dans un bout. - Ok. Les deux restèrent silencieuses. L’une concentrée sur la route, l’autre sur les noms de rue. Finalement la plus jeune s’écria : - Berri! C’est elle! - Ok! Heureusement, Claudie avait prévue le coup et s’était déjà déplacé dans la bonne voie. Avec les voitures qu’il y avait sur la route, elle n’aurait pas été capable de se tasser à temps. - Après? - Tu tournes sur Ontario à droite. Non à gauche. - À droite ou à gauche? - À gauche!! Gomen et tu retournes tout de suite à….droite. Entk, par là..dit-elle en montrant la droite. - Ok! Les deux filles avaient décidés d’aller se stationner dans le stationnement souterrain de la grande bibliothèque. Celui-ci était bien sûr payant, mais au moins elles seraient près du cinéma du quartier latin où était présenté le film. Elles entrèrent dans le stationnement. Claudie s’arrêta prêt de la machine à billets, pesa sur le bouton, prit le billet et avança son véhicule lorsque la barrière fut relevée. Il ni avait pas beaucoup de monde à la bibliothèque puisque c’était samedi assez tôt. Elles trouvèrent donc un stationnement rapidement. Elles n’allèrent pas très loin, de peur de ne plus retrouver la voiture à la fin de la journée. - Faudrait pas chercher la voiture trop longtemps quand on va revenir, des fois qu’on ramènerait Massu! Dit Marie-Claude, confiante. Claudie leva les yeux au ciel. Comme toujours sa cousine en avait encore placée une avec Massu. C’était immanquable. Toutes les conversations étaient propices à parler de Massu. Elle en était maintenant tellement rendue habituée qu’elle s’inquiétait pour celle-ci si elle n’en sortait pas une. Les filles habitaient ensembles maintenant depuis un an. Lorsqu’en juillet il avait fallu qu’elles prennent la décision de garder l’appartement encore et d’y rester ensembles, la décision n’avait pas été difficile. L’année c’était si bien déroulée qu’il ni avait pas de raison de ne pas prolonger le bail de l’appartement. Elles adoraient vivre ensembles. Elles s’entendaient si bien depuis toutes ces années. C’était encore plus vrai depuis que Claudie avait les mêmes centres d’intérêts que sa cousine. Les asians, la J-pop et les dramas faisaient maintenant partie de sa vie au même titre que Marie-Claude. Celle-ci lui rappelait souvent d’ailleurs qu’elle était sa création, puisque c’était elle qui l’avait initié à ce monde. Claudie lui en était vraiment reconnaissante. Elle avait découvert tant de nouvelles choses dans cette dernière année. De plus, leur centre d’intérêt les avait fait connaître d’autres filles qui étaient vite devenue leurs amies. Il était maintenant courant qu’elles se rencontrent chez les cousines, au Tokyo ou au Hosaka-ya pour discuter pendant des heures de tout et de rien, mais surtout de leurs petits préférés! On pourrait dire ce qu’on veut, mais le monde des Johnnys avait quand même permit à toutes ces jeunes filles de se rencontrer et de faire naître une amitié sincère entre elles. Alors qu’elles étaient sur le trottoir sur la rue Berry, Marie-Claude eu une pensée pour leurs amies, restées à Québec : - C’est vraiment dommage que les filles n’aient pas pu se libérer pour venir. - Oui c’est vraiment plate, ça aurait été vraiment l’fun si on avait pu être toute la gang. On va prendre plein de photos pour elles…si on les voit… - On VA les voir! La plus vieille se mit à rire devant l’enthousiasme de sa cousine. Rien ne pouvait arrêter l’énervement de Marie-Claude en cette journée. Avoir la possibilité de « respirer le même air » que son idole faisait partie des choses qui semblaient ne devoir jamais arriver. C’est pourquoi la joie et le stresse était à son comble en cette journée fatidique. Les deux filles se dirigeaient donc vers le cinéma où la représentation allait avoir lieu. Elles marchèrent plus ou moins une quinzaine de minutes, s’émerveillant pour tout ce qu’elles voyaient, n’étant jamais venu dans cette partie de Montréal. Elles scrutaient bien sûr chaque visage qu’elles rencontraient, espérant à chaque fois croiser le regard d’un de leurs idoles. Elles ne voulaient surtout pas en manquer un en s’attardant trop sur une devanture de magasin ou une toute autre distraction. Elles s’en voudraient beaucoup trop. C’est pourquoi leur attention était au maximum. Elles finirent par arriver près du fameux cinéma. Les filles se sentirent projeter dans un magasine à potins. Le tapis rouge était déroulé en face du cinéma. Il y avait autour de celui-ci des barrières de métal qui formaient une clôture pour retenir les photographes, caméramans, journalistes, badauds, curieux et fans en-dehors du tapis rouge. Les filles restèrent figées un instant, le cœur battant. Elles venaient de réaliser que peut-être, dans à peine deux heures, elles allaient rencontrer leurs idoles. Les deux cousines quittèrent des yeux le tapis rouge pour se regarder. Elles avaient toutes deux la même expression d’émerveillement et d’agitation. Sans se concerter elles se mirent à sautiller sur place comme deux débiles. - Ihhhh !!! Te rends-tu compte ?! Te rends-tu compte ?! - J’en reviens pas, je te dis. J’en reviens pas… - On va les voir hein? Dis moi qu’on va les voir? Marie-Claude suppliait sa cousine de lui dire que son rêve allait être exaucé. L’autre ne savait quoi répondre. - Je sais pas Mary…je sais pas. J’espère! Vraiment, je nous le souhaite plus que tout! Marie-Claude regardait maintenant envers le tapis rouge. Elle se disait qu’il fallait qu’elle le voie. Elle devait absolument! Elle le souhaitait si fort. Elle s’était habillé de façon à être le plus voyante possible pour son préféré. Elle arborait fièrement son chandail rose du 24heures que NEWS avaient fait dans l’année, par-dessus un chandail jaune qui dépassait du rose par le bas. Elle avait mis des jeans bleu foncé avec ses sempiternelles jambes de pantalons repliées qui laissaient voir ses longs bas. Un rose et un rouge. Par-dessus son chandail rose, elle avait enfilé un chandail à manches longues vert avec des étoiles roses et un foulard blanc et noir, lui aussi avec des étoiles. Elle avait aussi mis ses boucles d’oreilles en forme d’étoile. Une rose, une jaune. L’une pour Tegoshi, l’autre pour Massu. Elle avait peigné ses cheveux bouclés d’un noir de jais, pas tout à fait naturels, avec de petites barrettes roses en formes d’étoile. Pour compléter le tout, elle arborait fièrement, bien sûr, ses converses carottées jaunes et noires. On pouvait la voir de loin. Comme toujours les gens se détournaient sur son passage, mais elle s’en foutait complètement. Elle était fière d’être différente. Sa cousine, de son côté, avait plutôt opté pour une tenue plus conventionnelle. Elle portait un pantalon ¾ en jeans avec des petits souliers de cuirs. Son chandail était noir et arborait un dessin de Hello Kitty rose. Elle avait mis ses grosses lunettes de soleil noires dont elle ne se séparait jamais en été. Ce qui la tracassait, c’est qu’elle n’avait pas ses lunettes de vue. Elle ne voyait donc pas à la perfection et avait peur de manquer quelque chose. Mais le soleil était tout simplement trop fort pour enlever ses lunettes fumées. Les deux cousines se promenaient donc côtes à côtes sur le trottoir, faisant détourner les regards par leur différence vis-à-vis l’une de l’autre, mais aussi pour la différence de la plus jeune par rapport aux autres. Mais aujourd’hui elles captaient encore plus l’attention à cause d’un truc que Mary transportait avec elle et qui avaient causé une très grande obstination entre les deux cousines avant leur départ. - Ahh Mary, tu ne pourrais pas le cacher un peu, histoire qu’on arrête de se faire dévisager comme ça par tout le monde! - Ben non!! Si jamais on croise Massu ou Tegoshi, ils vont pouvoir nous reconnaître grâce à ça! - Oui, mais là en ce moment, y’a pas d’asiatique en vu, alors tu pourrais peut-être le ranger un peu, non? - Non! Comment veux-tu que je cache Massu! Franchement! Il est si beau, il faut bien le montrer à tout le monde! Heinn Massu! *smack* Mary avait dit cette dernière phrase en donnant un bec soufflé à Massu sur son uchiwa. L’autre cousine leva les yeux au ciel, découragée de l’attitude de sa presque sœur vis-à-vis d’un uchiwa. Qu’est-ce que ça allait être devant le vrai? Se demanda-t-elle. - Bon alors on fait quoi ? demanda Claudie. - Je ne sais pas. Il est quelle heure là? - Il est midi et demi. Est-ce que tu as faim? - Oui un peu. On pourrait aller manger à ce resto juste là. Comme ça on va voir s’il y a de l’action. De toute façon le film est supposé être seulement à 15hrs. On a le temps. - Ok, ça marche! Les filles se dirigèrent donc vers le restaurant le plus proche, un genre de casse-croûte et s’assirent à l’extérieur, face au cinéma, prêtes à déguerpir au moindre signe d’agitation de l’autre côté de la rue.
Fin chapitre 1

tegomasu, fanfic

Previous post Next post
Up