[fic] seigneur des anneaux/le hobbit - Gimli, son père, Legolas- PG
Titre : héritage
Disclaimer : pas à moi
Rating : PG
Prompt : l'une des armes de Gimli est celle de son père
Il est des cadeaux qui ne s’offrent que durant des occasions spéciales, des choses qui sont irremplaçables. Autrefois, quand il était jeune, Gimli avait supplié son père de venir, demandant même le soutien de Gloin et d’autres nains encore, mais personne n’en avait eu cure. Trop jeune, trop inexpérimenté, voilà ce qu’il avait entendu alors. Maintenant, de quête sans doute n’en aura il plus, mais il a des armes, lourdes et tranchantes, comme se doivent de l’être les haches naines. Il est un homme aujourd’hui, plus un enfant qu’on relègue à l’arrière quand vient le moment de se battre. Symbole plus fort encore est la hache que lui tend son père, celle qui l’a préservée. Celle que plus tard, il regardera parfois, pendant sa tête à lui, pendant que les mots paternels se glisseront dans sa tête.
« Pourvu qu’elle te garde en vie, comme elle l’a fait pour moi. » Un geste brusque et affectueux, le début d’un sourire.
« Bonne chance, mon fils. »
Le « reviens en vie » demeure, mais ne se dit pas, c’est sans doute mieux ainsi.
Du reste, Gimli n’a pas envie de mourir, non, il va sauver tout le monde. Il a les bonnes armes pour ça, la bonne équipe.
Tout va bien aller, il va revenir…
Comme d'autres avant lui et ceux avec lui, il le jure.
--
Certaines armes semblent avoir une âme à la façon dont on pose le regard sur elles, aux souvenirs qu’on y dépose, les promesses faites, tantôt en les passant de mains en mains, tantôt en plongeant la lame dans la chair. Legolas tient à son arc comme tous les elfes, c’est un cadeau précieux, un don inestimable. Il sait l’importance que revêtent parfois les épées pour les Hommes, dont celle que porte Aragorn, comme un chef, comme un roi. Cependant, il n’a jamais songé aux autres armes, qui, d’un point de vue culturel, lui semblent plus grossières. Lorsqu’au cours d’une discussion, Gimli commence à lui parler de son père, de la hache qu’il tient fermement. D’une certaine façon, Legolas l’envie presque. L’arme est question est puissante, lourde et solide, comme un lien entre un père et son enfant parti dans une quête. Son arc à lui est individuel, unique, pas une arme offert en héritage.
« Vous avez bien de la chance. C’est une bonne arme et la lame est parfaite. »
Plus tranchante que la plupart des épées, suffisamment bonne pour tuer rapidement, quitte à baigner dans le sang quand cogne trop fort. Un cadeau pour protéger.
« Tiens, je n’aurais jamais cru entendre un elfe vanter les mérites d’une hache naine. »
« Pas plus que je n’aurais cru entendre un jour un nain dire combien il était impressionné par les performances d’un elfe. »
« J’ai juste dit que lors de notre dernier combat, vous vous êtes bien défendu. » fait le nain, d’un air faussement bougon pendant que l’elfe sourit. « C’est un fait et nul ne saurait remettre ceci en question. »
« Dans ce cas, je vous retourne le fait. »
Un sourire apparait sur le visage du nain.
« La prochaine fois, je serai bien meilleur. »
« Si ce n’était pas le cas, j’aurais un très net avantage sur notre défi. » taquine soudain l’elfe.
Avec ses yeux et sa rapidité, il manque rarement sa cible et les deux le savent, c’est ce qui a sauvé Gimli une fois, même s’il a aussi sauvé l’elfe, renforçant un lien inattendu et précieux, une complicité qui s’amplifie de jour en jour.
« Prenez garde à ne pas me sous-estimer, surtout quand je manie ma hache. »
« L’idée, mon ami, ne m’était même pas venue à l’esprit. » répond alors Legolas, sans ironie ou mépris, les yeux toujours braqués sur son ami le plus proche, tenant son héritage comme un trésor.
Disclaimer : pas à moi
Rating : PG
Prompt : l'une des armes de Gimli est celle de son père
Il est des cadeaux qui ne s’offrent que durant des occasions spéciales, des choses qui sont irremplaçables. Autrefois, quand il était jeune, Gimli avait supplié son père de venir, demandant même le soutien de Gloin et d’autres nains encore, mais personne n’en avait eu cure. Trop jeune, trop inexpérimenté, voilà ce qu’il avait entendu alors. Maintenant, de quête sans doute n’en aura il plus, mais il a des armes, lourdes et tranchantes, comme se doivent de l’être les haches naines. Il est un homme aujourd’hui, plus un enfant qu’on relègue à l’arrière quand vient le moment de se battre. Symbole plus fort encore est la hache que lui tend son père, celle qui l’a préservée. Celle que plus tard, il regardera parfois, pendant sa tête à lui, pendant que les mots paternels se glisseront dans sa tête.
« Pourvu qu’elle te garde en vie, comme elle l’a fait pour moi. » Un geste brusque et affectueux, le début d’un sourire.
« Bonne chance, mon fils. »
Le « reviens en vie » demeure, mais ne se dit pas, c’est sans doute mieux ainsi.
Du reste, Gimli n’a pas envie de mourir, non, il va sauver tout le monde. Il a les bonnes armes pour ça, la bonne équipe.
Tout va bien aller, il va revenir…
Comme d'autres avant lui et ceux avec lui, il le jure.
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Certaines armes semblent avoir une âme à la façon dont on pose le regard sur elles, aux souvenirs qu’on y dépose, les promesses faites, tantôt en les passant de mains en mains, tantôt en plongeant la lame dans la chair. Legolas tient à son arc comme tous les elfes, c’est un cadeau précieux, un don inestimable. Il sait l’importance que revêtent parfois les épées pour les Hommes, dont celle que porte Aragorn, comme un chef, comme un roi. Cependant, il n’a jamais songé aux autres armes, qui, d’un point de vue culturel, lui semblent plus grossières. Lorsqu’au cours d’une discussion, Gimli commence à lui parler de son père, de la hache qu’il tient fermement. D’une certaine façon, Legolas l’envie presque. L’arme est question est puissante, lourde et solide, comme un lien entre un père et son enfant parti dans une quête. Son arc à lui est individuel, unique, pas une arme offert en héritage.
« Vous avez bien de la chance. C’est une bonne arme et la lame est parfaite. »
Plus tranchante que la plupart des épées, suffisamment bonne pour tuer rapidement, quitte à baigner dans le sang quand cogne trop fort. Un cadeau pour protéger.
« Tiens, je n’aurais jamais cru entendre un elfe vanter les mérites d’une hache naine. »
« Pas plus que je n’aurais cru entendre un jour un nain dire combien il était impressionné par les performances d’un elfe. »
« J’ai juste dit que lors de notre dernier combat, vous vous êtes bien défendu. » fait le nain, d’un air faussement bougon pendant que l’elfe sourit. « C’est un fait et nul ne saurait remettre ceci en question. »
« Dans ce cas, je vous retourne le fait. »
Un sourire apparait sur le visage du nain.
« La prochaine fois, je serai bien meilleur. »
« Si ce n’était pas le cas, j’aurais un très net avantage sur notre défi. » taquine soudain l’elfe.
Avec ses yeux et sa rapidité, il manque rarement sa cible et les deux le savent, c’est ce qui a sauvé Gimli une fois, même s’il a aussi sauvé l’elfe, renforçant un lien inattendu et précieux, une complicité qui s’amplifie de jour en jour.
« Prenez garde à ne pas me sous-estimer, surtout quand je manie ma hache. »
« L’idée, mon ami, ne m’était même pas venue à l’esprit. » répond alors Legolas, sans ironie ou mépris, les yeux toujours braqués sur son ami le plus proche, tenant son héritage comme un trésor.