C'est une blague ?
Titre : C'est un blague ?
Auteur :chatonweasley
Personnages : Angelina et George
Catégorie : question du mois : "- Est-ce que c'est sérieux ou bien c'est un poisson d'avril ?"
Rating : G
Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à JKR
Note : Et si Angelina se mettait à faire de blague...
C'est une blague ?
-JOYEUX ANNIVERSAIRE ! s’écria Angélina quand George entra dans son appartement.
-Angie ? Mais qu’est ce que tu fais là ? demanda-t-il surpris
-Je suis venue fêter l’anniversaire de mon petit ami, expliqua-t-elle en l’embrassant passionnément.
George la rejeta délicatement.
-J’ai pas envie de faire la fête ce soir.
Il alla ensuite s’enfermer dans sa chambre. Angélina, quant à elle, hésitait, devait-elle aller le voir ou le laisser seul quand il lui avait demandé. Ne supportant de le voir ainsi, elle alla le rejoindre dans la chambre laissant un peu de distance entre eux.
-Excuse-moi, je n’aurais pas du t’organier ce dîner mais j’avais tellement envie de passer un peu de temps avec toi. Depuis quelques jours tu me fuis, je sais que pour toi ça te rappelle Fred mais…
George posa un doigt sur sa bouche.
-Ne prononce pas son nom. Je t’en supplie ne prononce pas son nom.
-Pourquoi ? Pourquoi ne supportes-tu pas que je prononce son nom alors quand les autres l’évoquent ça t’indiffère.
George baissa les yeux honteux.
-George, répond-moi s’il te plait.
Il la regarda dans les yeux.
-Qui vois-tu quand tu me regardes : Fred ou moi ? A qui penses-tu quand tu fermes les yeux lorsque je te fais l’amour : lui ou moi ?
Angélina prit brutalement le visage de son amant entre ses mains.
-Je t’interdis de dire ça. Je t’interdis de douter de mon amour. Ce que j’aime en toi c’est pas lui, c’est au contraire tout ce qu’il n’était pas. Tu es ordonné contrairement à Fred qu’on suivait à la trace, tu es discret, tu sais écouter et tu fais de moi la femme la plus heureuse du monde.
George lui prit la main et l’aida à s’installer sur ses genoux.
-Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime.
-Je préfère ça, murmura-t-elle avant de l’embrasser passionnément.
-Il est mangeable ton dîner ? demanda George quelques baisers plus tard.
-Ca ne vaut pas la nourriture de ta mère mais je pense que tu devrais survivre, ironisa-t-elle.
La jeune femme se leva, suivi de son petit ami, puis tous deux rejoignirent la cuisine. George regardait Angélina s’affairer dans la cuisine et se mit à rigoler quand il la vit chercher une passoire.
-Mais dis-moi où elle est au lieu de te foutre de moi.
George ouvrit un placard et lui tendit. Elle la prit et fut tout d’un coup silencieuse, dire qu’ils étaient ensemble depuis trois ans et elle ne savait même pas où se trouvait la passoire. Merlin qu’elle rêvait qu’il lui propose de vivre ensemble peut être que l’aveu qu’elle allait lui faire l’aiderait peut être à faire le premier pas. Elle finit de préparer le plat de pate et retourna dans le salon.
-Dis-moi ? demanda coquin George. Quel est mon cadeau ?
-Tu n’as pas été assez sage, lui répondit-elle sur le même ton.
-C’est pas vrai, s’offensa-t-il.
Elle s’installa à table et il la suivit. La surprise était pour le dessert.
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Alors que George digérait la tarte à la mélasse maison tout en buvant un verre de jus de citrouille, la jeune femme lui fit un aveu.
-Je suis enceinte, dit-elle de but en blanc.
George recracha immédiatement le contenu de sa bouche.
-Est-ce que c'est sérieux ou bien c'est un poisson d'avril ? demanda-t-il en la regardant droit dans les yeux.
Angelina le regarda, il était en colère, elle se mit à sourire.
-Mais bien sur que c’est un poisson d’avril. Qu’est ce que tu crois mon chéri, y a pas que toi qui sois capable de faire des blagues. Soulagé, George se mit à rire et lui tendit les bras.
-Tu m’as largement battu sur ce coup là.
Angie sourit et une fois son visage caché contre le torse de son amant, retrouva son visage triste. Merlin que la situation est dure en ce moment.
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George était devant la tombe de Fred. Comme toujours, il ne savait pas ce qu’il l’avait poussé à venir se recueillir.
-Arrête avec tes grimaces, dit-il en voyant la photo animé de son frère, je ne suis pas d’humeur. Tu sais qu’Angie m’a fait peur hier. Elle m’a fait croire qu’elle était enceinte. L’espace d’un instant j’y ai cru, je comprenais mieux ses malaises et ses nausées mais c’était une blague, elle devait tout préparé depuis quelques jours, il voulait être à notre hauteur. Je la pensais pas si maligne que ça.
Quand il releva la tête, il vit Angélina se diriger vers lui.
-Je reviens, murmura-t-il à son frère.
-Salut, dit-t-elle à la tombe de Fred. Bonne anniversaire en retard. Je suis désolée de n’être pas venue hier mais… je voulais préparer une surprise pour George et…
Elle éclata en sanglot.
-Autant te le dire tout de suite, de toute façon de là où tu es, tu dois être au courant : je suis enceinte. J’ai voulu lui faire la surprise hier mais… il a cru que c’était une blague. Je l’ai rassuré. Comment ai-je pu être aussi conne. George ne veut pas s’engager, il ne veut pas qu’on vive ensemble alors un bébé… Si tu étais là, tout serait différent. Il aurait certainement moins peur… Je crois que je vais partir, avoua-t-elle après quelques minutes de silence.
-Fred se mordit le poing pour ne pas exprimer sa colère.
-Je ne veux pas perdre ce bébé, c’est la seule chose que George peut m’offrir. Ta mort le tue à petit feu, je pensais pouvoir l’aider à survivre comme lui m’a redonné le goût de vivre mais je n’y arrive pas. Je vais garder ce cadeau et partir… Ne t’inquiète pas, on viendra te dire au revoir avant de partir et puis peut être qu’on repassera… dans quelques années.
Une fois que la jeune femme eu quitté le cimetière, George réapparu.
-C’est bon je sais, s’emporta-t-il. J’ai agi comme un con mais que veux tu que je fasse. C’est pas facile de se dire que la vie continue sans toi. J’ai toujours peur qu’elle nous compare et qu’elle comprenne que c’était de toi dont elle était amoureuse. Mais tu es mort, et moi vivant… tout comme ce petit être en elle.
Un sourire illumina tout d’un coup son visage avant qu’il ne se mette à rire.
Je vais être père et toi parrain. Il faut que je te laisse, je dois rattraper le coup.
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Quand Angelina rentra chez elle, elle fut surprise de trouver son petit ami sur le perron de la porte.
-George mais qu’est ce que tu fais là ?
-Je t’attendais. Au fait dis-moi comment tu as eu mes clefs ?
-Tu avais donné un double à ta mère.
-C’était pour les cas de force majeur.
-Ton anniversaire était un cas de force majeur.
Angelina ouvrit la porte.
-Je peux entrer ?
-Pourquoi ?
-J’ai envie qu’on parle.
-Pas ce soir.
Alors qu’elle allait refermé la porte, George la bloqua de son pied.
-J’étais au cimetière. Je suis au courant pour le bébé.
Elle le laissa entrer dans la maison, elle alla ranger son manteau laissant apparaître un ventre plat.
-Ca ne se voit pas ?
-Non, je ne suis enceinte que de quatre semaines. Et puis, j’ai fait attention à ce que Molly ne le ne comprenne pas avant que je te l’avoue.
George se mit à sourire en imaginant la situation, en plein repas dominical, Molly Weasley demander à son Angélina si elle n’était pas enceinte.
-Je t’aime, avoua George une fois revenu sur la terre ferme.
-Moi aussi.
-Je t’ai entendu parler à Fred tout à l’heure. Tu as raison, j’ai peur. Peur de m’attacher à toi, de te perdre, de me retrouver de nouveau seul. Mais je ne serais plus seul hein ? demanda-t-il en la regardant dans les yeux. Tu es là ? Et lui aussi ?
Les larmes aux yeux, Angélina s’installa dans ses bras.
-On sera toujours là pour toi, enfin sauf quand tu voudras nous faire tester des produits illicites…
-Je t’aime.
Angélina l’embrassera passionnément.
-Alors ? Tu veux bien de nous ?
-Oui mais je ne veux pas qu’on aille trop vite. On va commencer par ce trouver un chez nous, pas chez moi, ni chez toi, un chez nous… avec une chambre pour le bébé, pourquoi pas à la campagne ?
-Pourquoi pas en effet.
-Ensuite, j’essaierais, j’ai bien dit essayer, de me montrer à la hauteur de mon rôle de père. Comment punir mon fils…
-…Ou fille.
-Ou fille, répondit-il amusé alors que je ferais autant de bêtise que lui ?
-On va essayer de trouver une solution à ce problème en effet, mais je ne veux pas que tu changes.
George l’embrassa.
-Comptes là-dessus.
-Et après ?
-Après ? Que veux-tu ? Un mariage ?
-Non, pas pour l’instant mais si un jour tu te sens prêt pour …
-Tu seras la première sur ma liste des prétendantes au titre de Mrs George Weasley, la coupa-t-il en rigolant.
-C’est trop d’honneur, répondit-elle avant de l’embrasser furtivement.
George fouilla dans ses poches et sortit un jeu de clefs.
-Tiens c’est pour toi.
Angélina se leva, ouvrit un tiroir et sortit un trousseau sur lequel se trouvait un magnifique porte-clefs en forme de lion.
-Ca fait longtemps qu’il m’attend.
-Assez oui mais l’essentiel c’est que tu l’ais enfin. Je t’aime George Weasley, avoua-t-elle avant de l’embrasser.
-Angie ? la freina-t-il quelques minutes plus tard ?
-Oui.
-Si c’est un garçon, on pourra l’appeler Fred ?
-Oui mon amour, on pourra l’appeller Fred.