C'est con les idées qu'on se fait. J'ai rencontré plusieurs femmes qui m'ont dit qu'elles, elles voulaient absolument un garçon et ne sauraient pas quoi faire d'une fille, ce qui me mettait en rage ! "Moi j'étais un garçon manqué, alors les filles..." Mais enfin, ta fille peut être comme toi ! je me disais. Mais je n'ai pas été capable d'appliquer cette ouverture d'esprit à mon cas, pas en claquant des doigts. Comme quoi c'est facile de donner des leçons, hein...
Le jour où Gédéon décidera de changer de sexe, vous saurez d'où ça lui vient :-P (comment, ce n'est pas Gédéon, le prénom que vous avez choisi ?)
Plus sérieusement, je tombe entièrement d'accord avec ce que tu reconnais en fin de post - et j'ai même tendance à penser que c'est une très bonne chose de ne pas commencer par une fille, ça aurait pu devenir un sacré poison cette attente que tu plaçais sur elle... Avoir pu en prendre conscience avant est plutôt une chance, du coup :-)
On me dit souvent des prénoms improbables comme je ne veux pas donner celui qui a té retenu, et ce qui est beau, c'est que celui qu'on a retenu est encore plus improbable que tous ceux auxquels pensent les gens :D
En tout cas c'est bien de se confronter à la réalité que faire un môme ce n'est pas s'acheter un truc sur-mesure... Tout caprice doit être exclu de l'équation. La petite personne qui va émerger sera toujours autre chose que ce que j'imaginais. Ouais, ça fait du bien d'en prendre vraiment conscience.
Tu en as fait du chemin depuis la nouvelle... ! Pfiou, ça n'a pas dû être psychologiquement facile...
De manière moins intense, j'ai aussi été déçue d'apprendre que j'allais avoir un garçon. On m'avait prédit autrefois avec un pendule 2 filles et c'est un peu bête, c'est du coup ce que je m'étais toujours imaginé. Puis, une fille, je connaissais déjà, en avoir une autre, c'était pour moi imaginer la facilité, alors un garçon, ça allait forcément me déboussoler. Alors que c'est faux, tu as raison, il s'agit d'avoir un enfant avant tout. Et moi, mes enfants, je les ai aimés, vraiment, pour de vrai, qu'après l'accouchement. Une fois que c'était concret. Une fois qu'on a commencé à s'apprivoiser. Entre personnes. Tu verras, ton enfant, tu l'aimeras avec tes tripes. L'inconnu est fait de projections, le concret change tout.
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Plus sérieusement, je tombe entièrement d'accord avec ce que tu reconnais en fin de post - et j'ai même tendance à penser que c'est une très bonne chose de ne pas commencer par une fille, ça aurait pu devenir un sacré poison cette attente que tu plaçais sur elle... Avoir pu en prendre conscience avant est plutôt une chance, du coup :-)
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En tout cas c'est bien de se confronter à la réalité que faire un môme ce n'est pas s'acheter un truc sur-mesure... Tout caprice doit être exclu de l'équation. La petite personne qui va émerger sera toujours autre chose que ce que j'imaginais. Ouais, ça fait du bien d'en prendre vraiment conscience.
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De manière moins intense, j'ai aussi été déçue d'apprendre que j'allais avoir un garçon. On m'avait prédit autrefois avec un pendule 2 filles et c'est un peu bête, c'est du coup ce que je m'étais toujours imaginé. Puis, une fille, je connaissais déjà, en avoir une autre, c'était pour moi imaginer la facilité, alors un garçon, ça allait forcément me déboussoler. Alors que c'est faux, tu as raison, il s'agit d'avoir un enfant avant tout.
Et moi, mes enfants, je les ai aimés, vraiment, pour de vrai, qu'après l'accouchement. Une fois que c'était concret. Une fois qu'on a commencé à s'apprivoiser. Entre personnes.
Tu verras, ton enfant, tu l'aimeras avec tes tripes. L'inconnu est fait de projections, le concret change tout.
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