Романс "Нищая" и прочие стихи Беранже
О романсе я вот тут вспомнила, и там же узнала, что изначальный автор француз Беранже:
http://akostra.livejournal.com/734100.html
И, конечно, я не успокоюсь, пока не откопаю изначальный текст. В этом плане я нудное существо :-))))
Pierre Jean de Béranger
(копировать не дают, так что я перепечатала вручную. Сорри, за качество и ошибки (и никаких аксантов эгю и прочих закорючек, да - клава у меня не хранцузская) :-)))) )
La pauvre femme
Il neige, li neige, et la devant l'eglise,
Une vieille prie a genoux.
Sous ses haillons ou s'engouffre la bise,
C'est du pain qu'elle attend de nous.
Seule, a tatons, au parvis Notre-Dame,
Elle vient, hiver comme ete;
Elle est aveugle, helas! La pauvre femme,
Ah! faisons-lui la charite!
Sauvez-vous bien ce que fut cette vieille
Au teint have, aux traits amaigris?
D'un grand spectacle autrefois la merveille,
Ses chants ravissaient tout Paris.
Les jeunes gens, dans le rire et les larmes,
S'exaltaient devant sa beaute.
Tous, ils ont du des reves a ses charmes.
Ah! faisons-lui la charite!
Combien de fois, s'eloignant du theatre,
Au pas de ses chevaux,
Elle entendit une foule idolatre,
La poursuivre de ses bravos!
Pour l'enlever au char qui la transporte,
Pour la rendre a la volupte,
Que de rivaux l'attendaient a sa porte!
Ah! faisons-lui la charite!
Quand tous les lui tressaient des couronnes,
Qu'elle avait un pompeux sejour!
Que de cristaux, de bronzes, de colonnes!
Tributs de l'amour a l'amour/
Dans ses banquets, que de muses fideles
Au vin de sa prosperite!
Tous les palais ont leurs nides d'hirondilles.
Ah! faisons-lui la charite!
Revers affreux! un jour la maladie
Etient ses yeux, brise sa voix:
Et bientot seule et pauvre elle mendie
Ou, depuis vingt annes, je la vois.
Aucune main n'eut mieux l'art de repandre
Plus d'or, avec plus de bonte,
Que cette main qu'elle hesite a nous tendre,
Ah! faisons-lui la charite!
Le froid redouble; o douleur! o misere!
Tous ses membres sont engourdis.
Ses doigts ont peine a tenir le rosaire
Qui l'eut fait sourire jadis.
Sous tant de maux, si son coeur tendre encore
Peut se nourrir de piete;
Pour qu'il ait foi dans le ciel qu'elle implore.
Ah! faisons-lui la charite!
http://www.recmusic.org/lieder/get_text.html?TextId=21866
На эти слова Эдуардо Лало написал романс. Его я не нашла, но существует. вот тут перечень работ этого композитора:
http://imslp.org/wiki/List_of_works_by_%C3%89douard_Lalo
А тут перечень переводов-романсов на стихи Беранже, если я прально поняла:
http://www.recmusic.org/lieder/b/beranger/
Это же стихотворение. Перевод на аглицкий!
It snows - It snows - while, on her knees sunk low
Prays by the church a woman old and poor;
Keen through her rags the biting breezes blow;
It is for bread her trembling lips implore.
Groping, alone, to Notre-Dame's high gate
Summer and winter humbly cometh she.
She's blind; alas, how piteous is her fate!
Friends, shall we not bestow our charity?
Say, can'st thou tell this pour old woman's name,
Of shivering limbs, and traits by famine wrung?
Once, actress of the very highest fame,
All Paris doted on each song she sung.
By turns to laughter moved, or lost in tears,
Her beauty fired our youth to ecstacy.
What love-dreams, too, she caused in former years
Friends, shall we not bestow our charity?
How oft, as from the opera she withdrew,
Following the track her flying steeds had press'd,
She heard the crowd, idolatrous, pursue
With loud bravoes the idol they caress'd!
To bear her from her chariot, elate,
To grace new scenes of luxury and glee.
How many rivals round her doors would wait!
Friends, shall we not bestow our charity?
What wreathed crowns for her the arts have made!
And what magnificence her mansion show'd!
There, crystals, bronzes, columns, were display'd;
All noble gifts, be love on love bestow'd.
Then, at her feasts, how many poet guests
Faithful to her prosperity you'd see!
Thus every palace has its swallows' nests.
Friends, shall we not bestow our charity?
But - sad reverse - one day's disease sufficed
To quench those eyes, that seraph voice to steal;
Now, all alone, forgotten and despised,
For twenty weary years I've seen her kneel.
No hand e'er better knew to lavish gold, -
Kindly to give, ungrudgingly and free, -
Than that same hand she now for alms doth hold.
Friends, shall we not bestow our charity?
The chill increases doubly while we stand;
Her thin-clad frame is all benum'd and sore;
Scarce can she feel the rosary in her hand,
Which would have woke her smile in days of yore.
If, still, 'neath woes that so o'erwhelming are,
Cheer'd by a Christian hope her heart can be,
That she may know kind Heaven can answer prayer
Friends, shall we not bestow our charity?
http://books.google.ru/books?id=rOY-AAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=ru&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Стихотворение paillasse (Паяц). Рази ж я могла пройти мимо?...
А это тоже песенка:
http://www.youtube.com/watch?v=HAF4OJ9TWzU
Там же в описании и текст обнаружен:
J' suis né paillasse, et mon papa,
Pour m' lancer sur la place,
D' un coup d' pied queuqu' part m' attrapa,
Et m' dit : saute paillasse !
T' as l' jarret dispos,
Quoiq' t' ay' l' ventre gros
Et la fac' rubiconde.
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
Ma mèr' qui poussait des hélas,
En m' voyant prendr' ma course,
M' habille avec son seul mat' las,
M' disant : ce fut ma r' ssource.
Là d' sous fais, mon fils,
Ce que d' sus je fis
Pour gagner la pièc' ronde.
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
Content comme un gueux, j' m' en allais,
Quand un seigneur m' arrête,
Et m' donn' l' emploi, dans son palais,
D' un p' tit chien qu' il regrette.
Le chien sautait bien,
J' surpasse le chien ;
Plus d' un envieux en gronde.
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
J' buvais du bon, mais un hasard,
Où j' n' ons rien mis du nôtre,
Fait qu' monseigneur n' est qu' un bâtard
Et qu' il en vient-z un autre.
Fi du dépouillé
Qui m' a bien payé !
Fêtons l' autre à la ronde.
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
A peine a-t-on fêté c' lui-ci,
Que l' premier r' vient-z en traître ;
Moi qu' aime à dîner, dieu merci,
J' saut' encor sous sa f' nêtre.
Mais le v' là r' chassé,
V' là l' autre r' placé.
Viv' ceux que Dieu seconde !
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
Vienn' qui voudra, j' saut' rai toujours,
N' faut point qu' la r'cette baisse.
Boir', manger, rire et fair' des tours,
Voyez comm' ça m' engraisse.
En gens qui, ma foi,
Saut' moins gaîment qu' toi,
Puisque l' pays abonde,
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
русский вариант:
Паяцем быть родился я.
Отец, чтоб дать мне ходу,
Пинком спровадил в мир меня...
"Ломайся всем в угоду!
Хоть отрастил брюшко,
Но скачешь ты легко
И мастер кувыркаться.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!"
Мать, снаряжая в путь сынка,
Собственноручно сшила
Одежду мне из тюфяка.
"Он долго, - говорила, -
Служил мне. Делай в нем,
Что делала на нем
И я, чтоб пропитаться.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!"
Мне скоро встретиться бог дал
С особой августейшей, -
И во дворце я место взял
Собачки околевшей.
Как начал я скакать -
С собакой ли сравнять!..
Завистники косятся.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!
Я сладко ел... Вдруг слух идет,
Что из дурного теста
Мой господин и что займет
Законный это место.
Что ж! Тот меня кормил...
И этот будет мил, -
Лишь надо постараться.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!
Лишь стал пред новым я скакать,
Вдруг прежний воротился.
Поесть люблю я, - и опять
Пред ним скакать пустился.
Но снова выгнан он,
И новый сел на трон.
С судьбою где ж тягаться!
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!
Кто ни приди, мне все равно:
Скакать для всех сумею.
Зато пью славное вино,
Ем сытно - и толстею.
Повсюду скакуны
(Не все лишь так умны)
У нас в краю плодятся.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!
Перевод М. Л. Михайлова
http://lib.ru/POEZIQ/BERANZHE/berange_songs.txt
http://akostra.livejournal.com/734100.html
И, конечно, я не успокоюсь, пока не откопаю изначальный текст. В этом плане я нудное существо :-))))
Pierre Jean de Béranger
(копировать не дают, так что я перепечатала вручную. Сорри, за качество и ошибки (и никаких аксантов эгю и прочих закорючек, да - клава у меня не хранцузская) :-)))) )
La pauvre femme
Il neige, li neige, et la devant l'eglise,
Une vieille prie a genoux.
Sous ses haillons ou s'engouffre la bise,
C'est du pain qu'elle attend de nous.
Seule, a tatons, au parvis Notre-Dame,
Elle vient, hiver comme ete;
Elle est aveugle, helas! La pauvre femme,
Ah! faisons-lui la charite!
Sauvez-vous bien ce que fut cette vieille
Au teint have, aux traits amaigris?
D'un grand spectacle autrefois la merveille,
Ses chants ravissaient tout Paris.
Les jeunes gens, dans le rire et les larmes,
S'exaltaient devant sa beaute.
Tous, ils ont du des reves a ses charmes.
Ah! faisons-lui la charite!
Combien de fois, s'eloignant du theatre,
Au pas de ses chevaux,
Elle entendit une foule idolatre,
La poursuivre de ses bravos!
Pour l'enlever au char qui la transporte,
Pour la rendre a la volupte,
Que de rivaux l'attendaient a sa porte!
Ah! faisons-lui la charite!
Quand tous les lui tressaient des couronnes,
Qu'elle avait un pompeux sejour!
Que de cristaux, de bronzes, de colonnes!
Tributs de l'amour a l'amour/
Dans ses banquets, que de muses fideles
Au vin de sa prosperite!
Tous les palais ont leurs nides d'hirondilles.
Ah! faisons-lui la charite!
Revers affreux! un jour la maladie
Etient ses yeux, brise sa voix:
Et bientot seule et pauvre elle mendie
Ou, depuis vingt annes, je la vois.
Aucune main n'eut mieux l'art de repandre
Plus d'or, avec plus de bonte,
Que cette main qu'elle hesite a nous tendre,
Ah! faisons-lui la charite!
Le froid redouble; o douleur! o misere!
Tous ses membres sont engourdis.
Ses doigts ont peine a tenir le rosaire
Qui l'eut fait sourire jadis.
Sous tant de maux, si son coeur tendre encore
Peut se nourrir de piete;
Pour qu'il ait foi dans le ciel qu'elle implore.
Ah! faisons-lui la charite!
http://www.recmusic.org/lieder/get_text.html?TextId=21866
На эти слова Эдуардо Лало написал романс. Его я не нашла, но существует. вот тут перечень работ этого композитора:
http://imslp.org/wiki/List_of_works_by_%C3%89douard_Lalo
А тут перечень переводов-романсов на стихи Беранже, если я прально поняла:
http://www.recmusic.org/lieder/b/beranger/
Это же стихотворение. Перевод на аглицкий!
It snows - It snows - while, on her knees sunk low
Prays by the church a woman old and poor;
Keen through her rags the biting breezes blow;
It is for bread her trembling lips implore.
Groping, alone, to Notre-Dame's high gate
Summer and winter humbly cometh she.
She's blind; alas, how piteous is her fate!
Friends, shall we not bestow our charity?
Say, can'st thou tell this pour old woman's name,
Of shivering limbs, and traits by famine wrung?
Once, actress of the very highest fame,
All Paris doted on each song she sung.
By turns to laughter moved, or lost in tears,
Her beauty fired our youth to ecstacy.
What love-dreams, too, she caused in former years
Friends, shall we not bestow our charity?
How oft, as from the opera she withdrew,
Following the track her flying steeds had press'd,
She heard the crowd, idolatrous, pursue
With loud bravoes the idol they caress'd!
To bear her from her chariot, elate,
To grace new scenes of luxury and glee.
How many rivals round her doors would wait!
Friends, shall we not bestow our charity?
What wreathed crowns for her the arts have made!
And what magnificence her mansion show'd!
There, crystals, bronzes, columns, were display'd;
All noble gifts, be love on love bestow'd.
Then, at her feasts, how many poet guests
Faithful to her prosperity you'd see!
Thus every palace has its swallows' nests.
Friends, shall we not bestow our charity?
But - sad reverse - one day's disease sufficed
To quench those eyes, that seraph voice to steal;
Now, all alone, forgotten and despised,
For twenty weary years I've seen her kneel.
No hand e'er better knew to lavish gold, -
Kindly to give, ungrudgingly and free, -
Than that same hand she now for alms doth hold.
Friends, shall we not bestow our charity?
The chill increases doubly while we stand;
Her thin-clad frame is all benum'd and sore;
Scarce can she feel the rosary in her hand,
Which would have woke her smile in days of yore.
If, still, 'neath woes that so o'erwhelming are,
Cheer'd by a Christian hope her heart can be,
That she may know kind Heaven can answer prayer
Friends, shall we not bestow our charity?
http://books.google.ru/books?id=rOY-AAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=ru&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Стихотворение paillasse (Паяц). Рази ж я могла пройти мимо?...
А это тоже песенка:
http://www.youtube.com/watch?v=HAF4OJ9TWzU
Там же в описании и текст обнаружен:
J' suis né paillasse, et mon papa,
Pour m' lancer sur la place,
D' un coup d' pied queuqu' part m' attrapa,
Et m' dit : saute paillasse !
T' as l' jarret dispos,
Quoiq' t' ay' l' ventre gros
Et la fac' rubiconde.
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
Ma mèr' qui poussait des hélas,
En m' voyant prendr' ma course,
M' habille avec son seul mat' las,
M' disant : ce fut ma r' ssource.
Là d' sous fais, mon fils,
Ce que d' sus je fis
Pour gagner la pièc' ronde.
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
Content comme un gueux, j' m' en allais,
Quand un seigneur m' arrête,
Et m' donn' l' emploi, dans son palais,
D' un p' tit chien qu' il regrette.
Le chien sautait bien,
J' surpasse le chien ;
Plus d' un envieux en gronde.
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
J' buvais du bon, mais un hasard,
Où j' n' ons rien mis du nôtre,
Fait qu' monseigneur n' est qu' un bâtard
Et qu' il en vient-z un autre.
Fi du dépouillé
Qui m' a bien payé !
Fêtons l' autre à la ronde.
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
A peine a-t-on fêté c' lui-ci,
Que l' premier r' vient-z en traître ;
Moi qu' aime à dîner, dieu merci,
J' saut' encor sous sa f' nêtre.
Mais le v' là r' chassé,
V' là l' autre r' placé.
Viv' ceux que Dieu seconde !
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
Vienn' qui voudra, j' saut' rai toujours,
N' faut point qu' la r'cette baisse.
Boir', manger, rire et fair' des tours,
Voyez comm' ça m' engraisse.
En gens qui, ma foi,
Saut' moins gaîment qu' toi,
Puisque l' pays abonde,
N' saut' point-z à demi,
Paillass' mon ami :
Saute pour tout le monde !
русский вариант:
Паяцем быть родился я.
Отец, чтоб дать мне ходу,
Пинком спровадил в мир меня...
"Ломайся всем в угоду!
Хоть отрастил брюшко,
Но скачешь ты легко
И мастер кувыркаться.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!"
Мать, снаряжая в путь сынка,
Собственноручно сшила
Одежду мне из тюфяка.
"Он долго, - говорила, -
Служил мне. Делай в нем,
Что делала на нем
И я, чтоб пропитаться.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!"
Мне скоро встретиться бог дал
С особой августейшей, -
И во дворце я место взял
Собачки околевшей.
Как начал я скакать -
С собакой ли сравнять!..
Завистники косятся.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!
Я сладко ел... Вдруг слух идет,
Что из дурного теста
Мой господин и что займет
Законный это место.
Что ж! Тот меня кормил...
И этот будет мил, -
Лишь надо постараться.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!
Лишь стал пред новым я скакать,
Вдруг прежний воротился.
Поесть люблю я, - и опять
Пред ним скакать пустился.
Но снова выгнан он,
И новый сел на трон.
С судьбою где ж тягаться!
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!
Кто ни приди, мне все равно:
Скакать для всех сумею.
Зато пью славное вино,
Ем сытно - и толстею.
Повсюду скакуны
(Не все лишь так умны)
У нас в краю плодятся.
Для всех, паяц, скачи!
Разузнавать не хлопочи,
Пред кем пришлось ломаться!
Перевод М. Л. Михайлова
http://lib.ru/POEZIQ/BERANZHE/berange_songs.txt