Titre: Lecture
Auteur: drakys
Défi: 4B
Temps utilisé: 24 minutes
Fandom: ultimate x-men
Pairing: jean/ororo
Rating: R
Disclaimer: marvel
Notes: bleh? et ça pourrait très bien ne pas être dans ultimate x-men précisément, mais comme c'est le titre que je suis, hop! disons que c'est ultimate x-men.
Sous sa peau il y avait des rivières, celles du sang et l'onde frémissante du mouvement des muscles, qui bougeaient et roulaient doucement. Les lèvres de la rouquine contre les siennes rafraîchissantes dans la chaleur de la passion.
Derrière les yeux, une force de la nature: douce comme la bambou qui plie sous la pluie torrentielle, brûlante comme les sables d'un désert aride oublié par les pleurs du ciel.
La brume entre leurs deux corps, légère et mouillé, au goût salé de la sueur qu'on récolte du bout des lèvres ou du bout de la langue. Les doigts glissent sur les chairs humides, les baisers pleuvent contre son front, ses joues, sa bouche enfin, avant de s'écarter et descendre.
Les ruisseaux aux rivières, aux fleuves, aux océans: ce qui commence petit devient lentement plus grand, plus étouffant, plus délicieux jusqu'à perdre le rythme de la respiration. Des frissons superbes agitent son corps et elle retourne au centuple les mille faveurs rendues.
Lèvres contre peau, peau claire comme le jour contre peau obscure comme la nuit.
Ororo l'observe et lui rend son plaisir, dans les yeux fermés trop fort dans la douce douleur du plaisir perlent des larmes qu'elle efface par des baisers. Des perles d'eau qui goûte salée et sur les lèvres, des mots, doux suppliques et elle fait tempête pour elle.
La douceur d'un rythme paresseux de la pluie est remplacée par l'agitation du typhon: l'empressement et l'urgence et Jean plie sous ses doigts et ses lèvres. Leurs respirations se retrouvent et s'effacent individuellement. Un souffle pour deux, bras dans les bras et le calme revient.
Ororo peut lire dans l'air et contrôler les vents et les nuages faiseurs de pluie, mais Jean échappe à son pouvoir. La rouquine lui sourit, avant, pendant, après l'amour et son amante secrète n'a pas de mots. Collées l'une sur l'autre, elle lui demande, si bien satisfaite:
"Lis-tu mes pensées?"
Des lèvres se posent, légères, à la naissance de son sein et ce sourire glisse sur les lèvres de Jean.
"Non, juste ton corps."
(27 août 2006)