Titre: jolie
Auteur:
ylgFandom: FullMetal Alchemist
Pairing/Personnages: Paninya/Winry Rockbell
Disclaimer: ces deux charmantes jeunes filles sont la création d’Arakawa Hiromu ; un peu de leur propriété va à Square Enix et au studio Bones, mais pas à moi.
Rating: G
Liste/Thème: 1.1, vision
Notes: ce qu’il y a de bien avec ce couple, c’est qu’il peut exister et dans le manga et dans l’anime, yeah ! la seule différence, c’est un bras en plus ou en moins même si dans ce cas, je préfère me baser plutôt sur le manga.
Avertissements: aucun pour cette fois, mais le rating va (re)monter au fur et à mesure des thèmes. OK, en fait je comptais commencer par ce post-ci et grimper par la suite, mais le cross-post avec 31_jours la dernière fois me faisait de l’œil, je n’ai pas pu résister ^^;
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Winry est la plus belle personne qu’elle ait jamais rencontrée, estime Paninya.
Monsieur Dominic qui lui a sauvé la vie en lui donnant des jambes neuves capables de la faire tenir à nouveau debout et de lui rendre son sourire possède un charisme qui le rend attirant malgré son air bourru, mais bon, qu’elle décide de le trouver beau ou non, ça ne change rien : elle le voit comme un père.
Son fils Lear passe pour joli garçon auprès des filles du village, mais elle le trouve un peu plat, niveau charme.
Satella est une jolie femme, et depuis l’annonce de l’arrivée prochaine de son bébé, elle resplendit d’autant plus, mais parallèlement, les transformations de son corps laissent Paninya d’abord perplexe, ensuite indifférente.
Voilà pour son entourage. Ensuite, dans la population autochtone de Rush Valley, elle ne connaît personne de réellement intéressant. Et parmi les gens de passage, aucun n’aurait envie de s’y fixer. Et surtout, aucun ne la regarde jamais, elle.
Ça, jusqu’à l’arrivée de Winry. Winry a de longs cheveux blonds qui brillent sous le soleil de Rush Valley, une peau de pêche qui brûlerait peut-être si elle restait trop longtemps dehors -mais Winry passe le plus clair de ses journées enfermée dans un atelier loin du soleil et loin des regards donc ça va- un joli visage et un corps gracieux tout de chair, sans cicatrice ni prothèse. C’est une merveille et une torture à la fois à regarder. Elle est tellement jolie qu’il est difficile de ne pas être envieuse de sa beauté.
À côté d’elle, Paninya ne peut s’empêcher de penser à sa propre apparence et se trouver sans intérêt. Elle n’a jamais fait attention à son visage, porte les cheveux juste assez longs pour les tirer en une courte queue-de-cheval -plus courts, ils voleraient autour de son visage, plus longs, ils finiraient par la gêner- sans chercher à les mettre en valeur. De toute façon, elle est sûre qu’ils refuseraient d’être jolis comme il faut si elle essayait de les laisser pousser. Elle pourrait être juste jalouse et en vouloir à Winry de la fortune qui les a faites ainsi, l’une jolie l’autre pas -pense-t-elle.
Mais non : aux yeux de Winry, Paninya aussi est belle. La jeune mécanicienne ne se lasse pas d’observer sa nouvelle amie sous toutes les coutures, tant ses jambes artificielles que le reste de son corps, s’extasiant sur les mécanismes de l’automail et la musculature de la jeune fille. Pour elle, Paninya exhibe de bon gré la mécanique de Monsieur Dominic et son agilité. Auprès d’elle, finalement, elle se sent presque jolie, quand les yeux de Winry étincèlent en se posant sur elle.