drakys
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Spirou et Fantasio ; Spirou/Fantasio ; 15. Baignant dans la lumière artificielle
Titre: Flash!
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: G
Disclaimer: éditions dupuis
Notes: bleh.
Thème: 15. Baignant dans la lumière artificielle
Spirou ne s'y connait que peu. Il est plus souvent devant que derrière la caméra et ne sait pas vraiment comment dompter la lumière. Il a bien vu Fantasio s'escrimer comme un damné contre les panneaux pour obtenir l'éclairage parfait.
Il a bien vu Fantasio actionner le déclencheur presque au hasard et attraper par pure coincidence le cliché parfait.
Il a bien vu, puisqu'il traîne souvent dans son studio et mieux, il est souvent si avec lui qu'il aurait dû récolter au passage quelque trucs, quelque habilité presque magique pour bien cadrer, profiter de la meilleure luminosité, obliger le photographié à se plier à ses désirs d'un seul angle, d'un seul clic.
Il a bien vu, mais semble ne rien avoir appris.
Il n'a qu'une caméra numérique, de laquelle il ne prend pas grand soin. C'est un vieux modèle, étonnamment résistant: le boîtier a un coin cabossé, c'est probablement un miracle si la lentille n'est pas égratignée. Spirou la traîne partout, voyage après voyage, et elle a encaissé presque autant de coups que lui.
Il ne s'en sert que pour conserver un souvenir, ou pour rapporter avec lui un petit morceau d'une atmosphère qui lui a plu. Parfois, c'est pour accompagner un article, mais seulement si Fantasio n'a pas pu l'accompagner pour faire les photos.
Et il cherche son appareil photo, damnant silencieusement le désordre de la maison, grognant contre sa mémoire qui ne veut pas se rappeler où il l'a laissé. Il retrouve la caméra coincée entre un atlas et un dictionnaire français-espagnol, sous une pile d'articles qu'il doit réviser avant des les envoyer à la rédaction du magazine.
Le rouquin la dépoussière sommairement et fait sauter le couvercle de plastique qui protège l'objectif et en catimini, il retourne dans le salon. Il vise et pointe, ajuste le zoom. Et il hésite avant d'activer le déclencheur.
Parce que Fantasio endormi attire son regard et un sourire éclaire son visage.
Le rouquin le trouve contagieux et avant qu'il s'en rende compte, ses lèvres répliquent ce que ses yeux voient. Souriant bêtement, il regarde le blond et Spip perché sur sa poitrine comme sur un oreiller. Pas tant perché que roulé en boule, confortablement installé sur son piédestal humain.
Et il réalise après il ne sait combien de minutes qu'il ne fait que les observer, immobile derrière l'appareil photo.
Il veut conserver la scène ailleurs que dans sa tête et il appuie finalement sur le déclencheur.
Le flash attaque de sa lumière d'éclair et ceux qui lui tiennent le plus à cœur se tiraillent contre le sommeil sans toutefois être tirés de ses griffes.
(03 mai 2006)
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: G
Disclaimer: éditions dupuis
Notes: bleh.
Thème: 15. Baignant dans la lumière artificielle
Spirou ne s'y connait que peu. Il est plus souvent devant que derrière la caméra et ne sait pas vraiment comment dompter la lumière. Il a bien vu Fantasio s'escrimer comme un damné contre les panneaux pour obtenir l'éclairage parfait.
Il a bien vu Fantasio actionner le déclencheur presque au hasard et attraper par pure coincidence le cliché parfait.
Il a bien vu, puisqu'il traîne souvent dans son studio et mieux, il est souvent si avec lui qu'il aurait dû récolter au passage quelque trucs, quelque habilité presque magique pour bien cadrer, profiter de la meilleure luminosité, obliger le photographié à se plier à ses désirs d'un seul angle, d'un seul clic.
Il a bien vu, mais semble ne rien avoir appris.
Il n'a qu'une caméra numérique, de laquelle il ne prend pas grand soin. C'est un vieux modèle, étonnamment résistant: le boîtier a un coin cabossé, c'est probablement un miracle si la lentille n'est pas égratignée. Spirou la traîne partout, voyage après voyage, et elle a encaissé presque autant de coups que lui.
Il ne s'en sert que pour conserver un souvenir, ou pour rapporter avec lui un petit morceau d'une atmosphère qui lui a plu. Parfois, c'est pour accompagner un article, mais seulement si Fantasio n'a pas pu l'accompagner pour faire les photos.
Et il cherche son appareil photo, damnant silencieusement le désordre de la maison, grognant contre sa mémoire qui ne veut pas se rappeler où il l'a laissé. Il retrouve la caméra coincée entre un atlas et un dictionnaire français-espagnol, sous une pile d'articles qu'il doit réviser avant des les envoyer à la rédaction du magazine.
Le rouquin la dépoussière sommairement et fait sauter le couvercle de plastique qui protège l'objectif et en catimini, il retourne dans le salon. Il vise et pointe, ajuste le zoom. Et il hésite avant d'activer le déclencheur.
Parce que Fantasio endormi attire son regard et un sourire éclaire son visage.
Le rouquin le trouve contagieux et avant qu'il s'en rende compte, ses lèvres répliquent ce que ses yeux voient. Souriant bêtement, il regarde le blond et Spip perché sur sa poitrine comme sur un oreiller. Pas tant perché que roulé en boule, confortablement installé sur son piédestal humain.
Et il réalise après il ne sait combien de minutes qu'il ne fait que les observer, immobile derrière l'appareil photo.
Il veut conserver la scène ailleurs que dans sa tête et il appuie finalement sur le déclencheur.
Le flash attaque de sa lumière d'éclair et ceux qui lui tiennent le plus à cœur se tiraillent contre le sommeil sans toutefois être tirés de ses griffes.
(03 mai 2006)