Thème : 48 Perdu pour devenir précieux
Personnage : Wolfram
Série : Kyou Kara Maoh !
Rating : G
Spoilers : Nope !
Disclaimer : Rien n'est à moi, mais on a le droit de rêver, non ?
Note : Suite de
52. Jusqu’à la dernière seconde de souvenir « Il y a quelques chose de différent, chez Wolfram.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Il a l’air plus calme.
- … tu l’as déjà vu entraîner ses troupes ?
- … Je veux dire, en général. Il ne s’énerve plus autant, il…
- Il n’a plus vraiment de raison, non ? Sa vie s’est stabilisée.
- Qu’est-ce que t’entends pas là ? Sa vie n’était pas stable ?
- Tu m’affoles, Shibuya. Y’a encore pas si longtemps, il avait avec son frère chéri une relation précaire, il était fiancé avec un type qui se décidait pas à l’épouser…
- Hé, je…
- Et maintenant il s’entend comme un charme avec Conrad et il est capitaine de la garde du Maoh, position des plus confortable statutairement et financièrement. Avenir assuré.
- On s’est éloignés, dit Yuuri d’une voix triste. Je le vois presque jamais. Je déteste quand il m’appelle Majesté, même si c’est qu’en public. »
Yuuri s’affaissa sur sa chaise.
« Il me manque. »
Musique aux oreilles de Ken.
« Pourtant il est encore là, répondit-il. Il a réussi à occuper la position qui lui permet le mieux d’être à tes côtés.
- Il aurait pu se contenter d’être mon ami.
- Ce n’est pas une fonction ni un titre officiel, Shibuya, et l’amitié ne nourrit pas un homme. Wolfram n’a pas de terre à proprement parler, donc pas de revenus importants pour quelqu’un de sa lignée, pas d’héritage sur lequel il peut compter, aucune fonction officielle au palais. Et il n’aurait pas pu y rester éternellement sans une raison valable, comme d’être fiancé au Maoh… ou capitaine de sa garde. »
Le silence de Yuuri est soucieux, son corps tendu et lorsqu’il parle, c’est d’une voix lente, pensive :
« Est-ce que tu crois que Wolfram m’aime encore ?
- C’est pas à moi qu’il faut demander ça, et de toute façon je ne suis pas sûr que tu as le droit de poser cette question. »
Un nouveau silence.
« Je pourrais lui demander de m’entraîner à l’épée à la place de Conrad ! s’exclama-t-il soudain. Après tout, il est le capitaine de ma garde, c’est à lui de s’assurer que je sais me battre. »
Yuuri s’éloigne joyeusement. Ken le suit d’un œil incrédule.
« Shibuya, t’es vraiment un cas. »
Le roi s’arrête, mais ne se retourne pas.
« Wolfram me manque vraiment, Murata.
- Je t’ai déjà dit que c’était pas la peine de venir pleurer. »
Yuuri acquiesce brièvement et repart.
Ken regarde le ciel, un demi-sourire aux lèvres.
(fin/à suivre)
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